Errant parmi les esprits dans un cimetière,
Battant le pavé lentement et sur de rien,
Songeant à ces milliers de quelettes sous terre
Dormant pour l'éternité sous ce marbre ancien.
Je découvre au détour d'une allée un caveau
Montrant à l'air libre ses derniers occupants.
Les lombrics les ont délivrés de leurs cerveaux
Qui gardaient enfermés des malheurs oppressants.
Sais-tu, ma belle, leur état est enviable !
Qu'à leur place tu ne ressentirais plus rien,
Ni la douleur de vivre, ni ton coeur friable.
Tu connaîtras les flammes chaudes d'un vaut rien
Et tu n'auras pour seul abri que ce marbre noir
Qui saura te consoler de ton désespoir.
Battant le pavé lentement et sur de rien,
Songeant à ces milliers de quelettes sous terre
Dormant pour l'éternité sous ce marbre ancien.
Je découvre au détour d'une allée un caveau
Montrant à l'air libre ses derniers occupants.
Les lombrics les ont délivrés de leurs cerveaux
Qui gardaient enfermés des malheurs oppressants.
Sais-tu, ma belle, leur état est enviable !
Qu'à leur place tu ne ressentirais plus rien,
Ni la douleur de vivre, ni ton coeur friable.
Tu connaîtras les flammes chaudes d'un vaut rien
Et tu n'auras pour seul abri que ce marbre noir
Qui saura te consoler de ton désespoir.