Psychose Réactionnelle
Le vent a mouché toutes les chandelles,
Tombent du ciel des ailes arrachées.
J’entends ta voix écorchée qui m’appelle,
Tes pas qui chancellent sur le plancher.
Je vois ton ombre à travers la fenêtre,
La tempête s’enchevêtre et t’obombre.
La pluie se dénombre et ne fait qu’émettre,
Le reflet de ton être à mes yeux sombres.
La foudre explose, le tonnerre gronde,
La peur abonde et mon cœur se nécrose.
Il y a quelque chose qui me sonde,
Je sens tes ondes dans ma chambre close.
Je me torsade, elles me traversent,
Me transpercent de tristesses froides.
La maîtresse de Sade me déverse
Des averses de caresses maussades.
O Psychose
Chère Psychose…
Tu es cette bête noire qui me ronge
Et qui longe les couloirs dans ma tête,
En quête d’exutoires et de songes,
Quand s’allongent les soirs qui ne s’arrêtent.
Es-tu l’amertume personnifiée ?
Ou le Diable mystifié qui s’enfume ?
Avec l’enclume accrochée à mon pied,
Tu as noyé mon esprit dans la brume…
Alison.
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