La première fois que je vous ai vue, vous m’avez impressionnée…
Votre regard bleu océan, fatigué mais conscient qu’une autre vie s’offrait à vous, vous aviez alors quatre-vingt-dix ans et besoin d’aide quotidienne.
A peine la porte de votre nouveau foyer franchi, j’ai senti qu’une très belle histoire naissait.
Mon métier est à la fois prenant, magnifique, pénible, physique, sentimental, doux, admirable et une grande histoire de cœur, ces personnes âgés savent toutes que c’est leur dernière demeure et nous leurs derniers piliers.
Quatre ans de pur bonheur, de sagesse, d’enseignement à vos côtés, vous m’avez tellement apportée, je vous ai réellement aimée et je vous aimerais toujours.
Alors que la plupart des soignantes vous trouvaient arrogante, manipulatrice et j’en passe…
Elles pensent tout savoir" disiez vous" mais finalement elles ne savent rien de la vie, elles interprètent et jugent !!!
Moi et les deux chipies comme vous nous avez surnommées on a vu à la seconde que vous étiez tout le contraire, une femme qui était simplement pleines de connaissances que voulait les partager.
J’ai beaucoup pleurée dans vos bras, vous m’avez écouté, conseillé, raconté votre vie aussi, on était finalement identique, a une époque différente. Nous avons eu le même nombre d’enfants et du même sexe en plus. Nos fils ainés on tout deux le même prénom.
Et toute deux nous sommes séparée de nous époux au même âge quel coïncidence.
Je vous ai appris le premier câlin, vous m’avez dit je n’ais jamais fait ca ! Cela ne se faisait pas chez nous Leonor. Ce n’est pas grave vous ais-je dis, je vais vous montrer et vous avez adoré ce moment. Vous vous êtes empressé de montrer ce magnifique geste à votre fils ainé la même semaine. C’était un moment très émouvant pour tous.
A 90 ans vous vous êtes initié aux SMS et au portugais aussi c’était trop drôle, la fois ou une soignante a oublié de vous mettre la sonnette pour nous appeler en cas de besoin pour la nuit, et que vous avez téléphoné a tous les foyers du même nom que le notre en pleine nuit pour leurs dire de nous prévenir, c’était encore un de ces moment énorme. Vous avez fait vos 400 coups et toujours avec subtilité. Vous disiez toujours se que vous pensiez même si cela pouvais blesser, mais vous étiez toujours très juste.
Vous m’aviez fait la promesse de jamais partir sans me dire au revoir, et vous l’avez tenue, et même mieux votre dernière nuit j’étais veilleuse de nuit, nous l’avons passé ensemble et vous étiez consciente jusqu’au dernier soupire. Vous m’avez laissé poser ma tête sur votre cœur pendant que votre main tremblante et faible caressait mes cheveux, mes larmes n’ont pu ce contenir, pourtant je vous l’avais promis et vous les avez ressenti pardonnez moi.
Vos derniers mots étaient, jamais je vous abandonnerai je vous le promets !
Moi non plus je vous promets.
Votre regard bleu océan, fatigué mais conscient qu’une autre vie s’offrait à vous, vous aviez alors quatre-vingt-dix ans et besoin d’aide quotidienne.
A peine la porte de votre nouveau foyer franchi, j’ai senti qu’une très belle histoire naissait.
Mon métier est à la fois prenant, magnifique, pénible, physique, sentimental, doux, admirable et une grande histoire de cœur, ces personnes âgés savent toutes que c’est leur dernière demeure et nous leurs derniers piliers.
Quatre ans de pur bonheur, de sagesse, d’enseignement à vos côtés, vous m’avez tellement apportée, je vous ai réellement aimée et je vous aimerais toujours.
Alors que la plupart des soignantes vous trouvaient arrogante, manipulatrice et j’en passe…
Elles pensent tout savoir" disiez vous" mais finalement elles ne savent rien de la vie, elles interprètent et jugent !!!
Moi et les deux chipies comme vous nous avez surnommées on a vu à la seconde que vous étiez tout le contraire, une femme qui était simplement pleines de connaissances que voulait les partager.
J’ai beaucoup pleurée dans vos bras, vous m’avez écouté, conseillé, raconté votre vie aussi, on était finalement identique, a une époque différente. Nous avons eu le même nombre d’enfants et du même sexe en plus. Nos fils ainés on tout deux le même prénom.
Et toute deux nous sommes séparée de nous époux au même âge quel coïncidence.
Je vous ai appris le premier câlin, vous m’avez dit je n’ais jamais fait ca ! Cela ne se faisait pas chez nous Leonor. Ce n’est pas grave vous ais-je dis, je vais vous montrer et vous avez adoré ce moment. Vous vous êtes empressé de montrer ce magnifique geste à votre fils ainé la même semaine. C’était un moment très émouvant pour tous.
A 90 ans vous vous êtes initié aux SMS et au portugais aussi c’était trop drôle, la fois ou une soignante a oublié de vous mettre la sonnette pour nous appeler en cas de besoin pour la nuit, et que vous avez téléphoné a tous les foyers du même nom que le notre en pleine nuit pour leurs dire de nous prévenir, c’était encore un de ces moment énorme. Vous avez fait vos 400 coups et toujours avec subtilité. Vous disiez toujours se que vous pensiez même si cela pouvais blesser, mais vous étiez toujours très juste.
Vous m’aviez fait la promesse de jamais partir sans me dire au revoir, et vous l’avez tenue, et même mieux votre dernière nuit j’étais veilleuse de nuit, nous l’avons passé ensemble et vous étiez consciente jusqu’au dernier soupire. Vous m’avez laissé poser ma tête sur votre cœur pendant que votre main tremblante et faible caressait mes cheveux, mes larmes n’ont pu ce contenir, pourtant je vous l’avais promis et vous les avez ressenti pardonnez moi.
Vos derniers mots étaient, jamais je vous abandonnerai je vous le promets !
Moi non plus je vous promets.
Dernière édition: