Après mon cours de littérature,
Je laissais du chateau d'Ancenis les deux tours,
Rêveuse mais décidée,
Nous nous arrêtions en chemin ,
De la Haute Savoie tu me contais
Le temps passait , le soleil à l'horizon ,
En sortant du lycée,
Je décidais à fière allure ,
De rentrer chez moi ...à pieds.
Je décidais à fière allure ,
De rentrer chez moi ...à pieds.
Je laissais du chateau d'Ancenis les deux tours,
D'où Joachim du Bellay admirait son petit Liré.
Avec en tête mon dernier cours :
"Rêveries du promeneur solitaire ",
Je commençais ma longue traversée.
Avec en tête mon dernier cours :
"Rêveries du promeneur solitaire ",
Je commençais ma longue traversée.
Rêveuse mais décidée,
De vouloir prendre l'air ,
Je passais du pont les piliers,
Comme il était bon , Jean Jacques , de marcher à tes côtés.
Je passais du pont les piliers,
Comme il était bon , Jean Jacques , de marcher à tes côtés.
Nous nous arrêtions en chemin ,
Nous délectant de quelques grappes de raisins ,
Nous évoquions le plaisir ,
Que tu avais d'écrire et moi de te lire.
Nous évoquions le plaisir ,
Que tu avais d'écrire et moi de te lire.
De la Haute Savoie tu me contais
Ce lieu enchanteur qu'était "les charmettes ",
Et de la douce dame dont tu me décrivais les traits ...
Madame de Warens ...à qui tu vouais une passion discrète.
Et de la douce dame dont tu me décrivais les traits ...
Madame de Warens ...à qui tu vouais une passion discrète.
Le temps passait , le soleil à l'horizon ,
Nous faisait sa révérence ...
Je me souviens toujours ,bien des années après ,
De ce partage imaginaire , de ce moment d'evanescence.
Je me souviens toujours ,bien des années après ,
De ce partage imaginaire , de ce moment d'evanescence.