Proclamons le sonnet de notre passion
Un songe s’avance
au bord
de te lèvres,
mon Aimée.
Les bruyères s’ouvrent
au vent de tes escarpins,
le sang des guignes
illumine l’orée des forêts.
A ton approche,
le matin cueille la caresse d’un lys,
ta main étreint
le cierge de sérénité.
Une fauvette chante une aubade
parmi
le serpolet,
dans la rumeur de l’été.
Entrons
dans l’humble chapelle abandonnée
qui somnole là-bas
au creux de la violette des âges,
et à genoux sur le sol battu,
devant le bénitier fendu,
proclamons
le sonnet de notre passion !
Sophie Rivière
Un songe s’avance
au bord
de te lèvres,
mon Aimée.
Les bruyères s’ouvrent
au vent de tes escarpins,
le sang des guignes
illumine l’orée des forêts.
A ton approche,
le matin cueille la caresse d’un lys,
ta main étreint
le cierge de sérénité.
Une fauvette chante une aubade
parmi
le serpolet,
dans la rumeur de l’été.
Entrons
dans l’humble chapelle abandonnée
qui somnole là-bas
au creux de la violette des âges,
et à genoux sur le sol battu,
devant le bénitier fendu,
proclamons
le sonnet de notre passion !
Sophie Rivière