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Tu as su m'apprivoiser avec la sérénité de tes mots sages
Tes yeux iridescents m'ont appris à aimer, moi, le sauvage
Tu as construit, jour après jour, une souffrance future en héritage
Nos lits d'amour se façonnaient en champs de bataille sauvage
Sur le rivage de ce ruisseau, je sais que tu es là, tu m'observes
A la lisière de cette forêt, des dizaines d'arbres me parlent de toi
Et dans mes rêves enfin je te vois, en robe diaphane et ce joli minois
Tu me tends les bras, tu me souris, je suis comblé, mais.....je rêve.
J'ai savouré chaque seconde à tes côtés, succulentes énigmes du temps
Tu as su m'insuffler le bonheur, le vrai, celui qui n'arrive qu'une fois
Tu as su me reconstruire et libérer mon esprit de sa prison sans joie
Tu disais:"Seuls les grands sages peuvent voir l'invisibilité du temps"
Et puis un jour, tu es partie. Il me semble bien que c'était un Mardi
Je n'ai jamais connu de personne si généreuse, toujours au front de la vie
Sur ton dernier lit, confus de larmes, tu as murmuré:"c'est la vie....."
J'aurais tellement aimé butiner ton coeur encore et encore, ici....
Pour toi
- Auteur de la discussion céruléen
- Date de début
Oui, la belle maladresse technique est peut-être à comparer à une peinture naïve ; les nobles sentiments peuvent se passer d'un académisme convenu ; L'amour, la peur, la haine ne demandent pas d'inutiles circonvolutions ; personne n'a jamais dit mieux que "je t'aime, j'ai peur ou je te hais". Merci, cher ami Céruléen de cette vie qui vous habite avec laquelle vous vous battez comme un LION !
