Perdu dans le matin, j’ai cherché ton regard,
Mais tes doux yeux marron étaient emplis de vide.
Parle-moi, mon amour : Est-il déjà trop tard ?
Mais tu ne réponds pas, et ma joue est humide.
Trop distante déjà de mon cœur affaibli,
A quoi me sert encor de dire que je t’aime ?
Si tout au fond de toi je suis déjà parti,
Est-il utile encor d’exposer mon front blême ?
Ô souffrance d’un soir ! Infidèles amours !
Vous qui noyez l’esprit et ravagez les âmes !
Et ne serais-je exempt de la douleur des jours ?
L’océan de mon être a-t-il éteint ses flammes ?
Ne t’en va pas ! Ne t’en va plus ! Tu n’es plus la …
Si l’objet de ma joie est l’objet de mes peines,
Avec le soleil mort mon espoir s’en ira.
Quel crime ai-je commis pour mériter tes haines ?
Mon être ! Mon aimée ! Ô toi qui n’aimes plus
L’objet d’un feu d’antan. Le reflet d’une larme
A coulé sur la lèvre où mes baisers perdus
Echouèrent parfois, succombant à ton charme.
Il me faut craindre encor la douleur et le temps ?
Ô souffrance éternelle ! Ô mon parfait abîme !
Martyr dans ma tristesse, assailli par les vents,
Te souvient-il encor de ce murmure infime,
Qui te disais « je t’aime » …
Mais tes doux yeux marron étaient emplis de vide.
Parle-moi, mon amour : Est-il déjà trop tard ?
Mais tu ne réponds pas, et ma joue est humide.
Trop distante déjà de mon cœur affaibli,
A quoi me sert encor de dire que je t’aime ?
Si tout au fond de toi je suis déjà parti,
Est-il utile encor d’exposer mon front blême ?
Ô souffrance d’un soir ! Infidèles amours !
Vous qui noyez l’esprit et ravagez les âmes !
Et ne serais-je exempt de la douleur des jours ?
L’océan de mon être a-t-il éteint ses flammes ?
Ne t’en va pas ! Ne t’en va plus ! Tu n’es plus la …
Si l’objet de ma joie est l’objet de mes peines,
Avec le soleil mort mon espoir s’en ira.
Quel crime ai-je commis pour mériter tes haines ?
Mon être ! Mon aimée ! Ô toi qui n’aimes plus
L’objet d’un feu d’antan. Le reflet d’une larme
A coulé sur la lèvre où mes baisers perdus
Echouèrent parfois, succombant à ton charme.
Il me faut craindre encor la douleur et le temps ?
Ô souffrance éternelle ! Ô mon parfait abîme !
Martyr dans ma tristesse, assailli par les vents,
Te souvient-il encor de ce murmure infime,
Qui te disais « je t’aime » …