Pour toi, Liberté
Il est des matins où voir se lever le soleil
Est le dernier geste sain qu'on fait de l'existence
Quand l'astre d'or vire au sombre vermeil
D’un flot de sang coulant avec insistance
D'une blessure béante, dont l'éveil
Marque, du corps, la fin de toute résistance :
L’approche du dernier sommeil…
Pourtant, indomptable, l'homme se lève
Mais où va-t-il chercher cette force ?
Opiniâtre, il poursuit, hagard, un rêve
Son regard se trouble et s'efforce
De porter au loin pour s'étendre sur la grève
Franchir, des barreaux, l'épaisse et rude écorce... :
C'était dix ans plus tôt, lui en Adam, elle en Eve
Le sable, la mer, un léger vent chaud
Le soleil scintillant dans un ciel vif azur
Et ces mains courant sur le velours de la peau
Ces lèvres, mélangeant un sentiment si pur,
Pressées les unes aux autres, comme un anneau
Un étau d’émoi pour emprisonner l’amour
Dans les souffles mêlés de leurs poitrines dado’
L’homme chancelle, s’accroche et tombe
Jambes en croix, la tête contre le rebord
Un soubresaut, un regret, une seconde
Le corps bascule et s’étend, mort
Il rejoint les siens dans l’autre monde
Tous unis par le même terrible sort
Il est de ces matins où le mot Liberté n’est qu’une ombre
Coincé entre un soleil qui se lève et un homme qui tombe
LILASYS....
Il est des matins où voir se lever le soleil
Est le dernier geste sain qu'on fait de l'existence
Quand l'astre d'or vire au sombre vermeil
D’un flot de sang coulant avec insistance
D'une blessure béante, dont l'éveil
Marque, du corps, la fin de toute résistance :
L’approche du dernier sommeil…
Pourtant, indomptable, l'homme se lève
Mais où va-t-il chercher cette force ?
Opiniâtre, il poursuit, hagard, un rêve
Son regard se trouble et s'efforce
De porter au loin pour s'étendre sur la grève
Franchir, des barreaux, l'épaisse et rude écorce... :
C'était dix ans plus tôt, lui en Adam, elle en Eve
Le sable, la mer, un léger vent chaud
Le soleil scintillant dans un ciel vif azur
Et ces mains courant sur le velours de la peau
Ces lèvres, mélangeant un sentiment si pur,
Pressées les unes aux autres, comme un anneau
Un étau d’émoi pour emprisonner l’amour
Dans les souffles mêlés de leurs poitrines dado’
L’homme chancelle, s’accroche et tombe
Jambes en croix, la tête contre le rebord
Un soubresaut, un regret, une seconde
Le corps bascule et s’étend, mort
Il rejoint les siens dans l’autre monde
Tous unis par le même terrible sort
Il est de ces matins où le mot Liberté n’est qu’une ombre
Coincé entre un soleil qui se lève et un homme qui tombe
LILASYS....