M
La nature s'éveille, les bourgeons éclosent. De petites fleurs naissent et pointent le bout de leur pétales. Pour mon cœur en berne, un régal.
Un an déjà que ton cœur s'est éteint. Sa mécanique fatiguée par cette maladie.
Je me souviens de cette journée. Près de toi, j'ai regardé le ciel et les nuages qui filaient à toute allure. Je me suis dis que jamais plus tu ne pourras le voir aussi bleu, pigmenté de ces formes si blanches. Tu aimais tant le deviser, perdue, dans tes pensées.
Quarante ans de vie commune. Quarante ans de bonheur à tes côtés,
toi, mon seul aimé.
Bien sûr les jours n'étaient pas toujours roses. L'argent manquait souvent. Tu t'es demené pour moi et nos enfants, si tu savais combien de toi ils sont fiers. Oui, fiers de leur père.
Aujourd'hui, tu nous manque tant.
La brise s'engouffre dans ma chevelure grisonnante, une larme glisse sur mes joues plissées par le temps.
En ce premier anniversaire où tu t'es envolé, je t'offre ce modeste bouquet de mots.
Que le vent les portent jusqu'en haut, jusqu'à toi.
Et qu'à ton coeur ils tiennent chaud.
Repose en paix.
Ta douce Maé
Un an déjà que ton cœur s'est éteint. Sa mécanique fatiguée par cette maladie.
Je me souviens de cette journée. Près de toi, j'ai regardé le ciel et les nuages qui filaient à toute allure. Je me suis dis que jamais plus tu ne pourras le voir aussi bleu, pigmenté de ces formes si blanches. Tu aimais tant le deviser, perdue, dans tes pensées.
Quarante ans de vie commune. Quarante ans de bonheur à tes côtés,
toi, mon seul aimé.
Bien sûr les jours n'étaient pas toujours roses. L'argent manquait souvent. Tu t'es demené pour moi et nos enfants, si tu savais combien de toi ils sont fiers. Oui, fiers de leur père.
Aujourd'hui, tu nous manque tant.
La brise s'engouffre dans ma chevelure grisonnante, une larme glisse sur mes joues plissées par le temps.
En ce premier anniversaire où tu t'es envolé, je t'offre ce modeste bouquet de mots.
Que le vent les portent jusqu'en haut, jusqu'à toi.
Et qu'à ton coeur ils tiennent chaud.
Repose en paix.
Ta douce Maé