Un poème déchirant, afin de partager sa douleur j'ose mettre sur ma page ce magnifique écrit...je t'embrasse ma Lys
Quand la vie fait place à l'Hiver.... LYS
Quand j'entends souffler le vent dans les grands bois,
Trembler leurs carcasses sous les nuages qui passent,
L'hiver déposer ses dentelles, ses flûtes, ses hautbois
Jouer avec les notes d'un gel imprévu qui me terrasse,
Une glace intérieure m'envahit où s'éteignent tes yeux,
Mon cœur se tord de douleur, mes larmes sont gelées,
L'hiver, sa cohorte de papillons hostiles et disgracieux
Soufflent aux portes de mon âme en cascades figées...
Tes mains trop blanches ne sont qu'affolante froideur,
Banquise où s'exprime l'impassible néant, vide polaire,
Dérive sur les eaux d'un Styx glacial, affichant l'heure
De l'irrémédiable échéance, d'un départ crépusculaire.
Mais je veux, de toutes mes forces, lever le vent d'Est,
Pourchasser cette insaisissable ogresse au teint livide,
Afin d'entendre les battements de ta vie, même un zest,
Je refuse ton au revoir sibérien et sa promesse frigide...
Quand la vie fait place à l'Hiver.... LYS
Quand j'entends souffler le vent dans les grands bois,
Trembler leurs carcasses sous les nuages qui passent,
L'hiver déposer ses dentelles, ses flûtes, ses hautbois
Jouer avec les notes d'un gel imprévu qui me terrasse,
Une glace intérieure m'envahit où s'éteignent tes yeux,
Mon cœur se tord de douleur, mes larmes sont gelées,
L'hiver, sa cohorte de papillons hostiles et disgracieux
Soufflent aux portes de mon âme en cascades figées...
Tes mains trop blanches ne sont qu'affolante froideur,
Banquise où s'exprime l'impassible néant, vide polaire,
Dérive sur les eaux d'un Styx glacial, affichant l'heure
De l'irrémédiable échéance, d'un départ crépusculaire.
Mais je veux, de toutes mes forces, lever le vent d'Est,
Pourchasser cette insaisissable ogresse au teint livide,
Afin d'entendre les battements de ta vie, même un zest,
Je refuse ton au revoir sibérien et sa promesse frigide...