Assis au bord de ce long cours d'eau, les yeux dans le vague,
Je me mets à penser, à penser à nos jours d'avant et je divague.
Tendres heures qu'ensemble nous avons comptées.
Secondes, minutes, égrainées par l'horloge du quartier...
Je t'ai aimé et je t'ai perdu, aujourd'hui
Pourtant, je ne peux m'empêcher de revivre ce bonheur passé
Mais je ne t'en veux pas de m'avoir oublié
Même si je ne sais pas pourquoi. L'absence ou l'envie ?
Et l'eau coule, devant mes yeux hagards, sans arrières-pensées,
Elle va retrouver plus loin, elle, son bien aimé,
Une rivière se jette toujours dans les bras du fleuve,
Tiens quelques gouttes, il ne manquerait plus qu'il ne pleuve..
Quoique cela me rafraîchirait drôlement les idées
Et m'aiderait peut-être à faire le tri
Dans mes souvenirs et dans ma petite vie
Je la vois l'embrasser, je suis jalouse, tu sais...
Mais calme devient la rivière,
Elle voudrait nous donner une allure fière,
Pour relever la tête, et ne pas faire voir nos maux.
Maux qui lui plairait trop bien, mais je lui enverrai un mot...
Parce que je dois recommencer à avancer
Au lieu de m'apitoyer face à cette rivière
Je me dois de calmer mon cœur en guerre
Et laisser couler l'eau à souhait.
Je me mets à penser, à penser à nos jours d'avant et je divague.
Tendres heures qu'ensemble nous avons comptées.
Secondes, minutes, égrainées par l'horloge du quartier...
Je t'ai aimé et je t'ai perdu, aujourd'hui
Pourtant, je ne peux m'empêcher de revivre ce bonheur passé
Mais je ne t'en veux pas de m'avoir oublié
Même si je ne sais pas pourquoi. L'absence ou l'envie ?
Et l'eau coule, devant mes yeux hagards, sans arrières-pensées,
Elle va retrouver plus loin, elle, son bien aimé,
Une rivière se jette toujours dans les bras du fleuve,
Tiens quelques gouttes, il ne manquerait plus qu'il ne pleuve..
Quoique cela me rafraîchirait drôlement les idées
Et m'aiderait peut-être à faire le tri
Dans mes souvenirs et dans ma petite vie
Je la vois l'embrasser, je suis jalouse, tu sais...
Mais calme devient la rivière,
Elle voudrait nous donner une allure fière,
Pour relever la tête, et ne pas faire voir nos maux.
Maux qui lui plairait trop bien, mais je lui enverrai un mot...
Parce que je dois recommencer à avancer
Au lieu de m'apitoyer face à cette rivière
Je me dois de calmer mon cœur en guerre
Et laisser couler l'eau à souhait.