Poème baroque
Sur la route, au centre, une fillette pleure
Tombent ses roses blanches sur le corps de sa mère ;
Je perçois le pas du fantôme d’un sans-abri
Sifflent le vent, la neige et la pluie
La colombe est à terre, terrassée par la guerre :
L’eau se rebelle elle l’emmène avec elle
Je vois l’avion qui dévie du ciel
Il s’endort au sol ; je sens une odeur amère
Un lion s’effraye devant un rat malicieux
La lune laisse entrevoir les hommes malheureux
Cet enfant naît sans la moindre goutte de sang
Un oiseau marche ; volent les peuples de l’eau
Près des étoiles fondant après avoir brillée longtemps
J’aperçois le soleil à travers les roseaux
Glisse, glisse la glace éternelle
Le monde s’est renversé, sur terre trône le ciel
Sur la route, au centre, une fillette pleure
Tombent ses roses blanches sur le corps de sa mère ;
Je perçois le pas du fantôme d’un sans-abri
Sifflent le vent, la neige et la pluie
La colombe est à terre, terrassée par la guerre :
L’eau se rebelle elle l’emmène avec elle
Je vois l’avion qui dévie du ciel
Il s’endort au sol ; je sens une odeur amère
Un lion s’effraye devant un rat malicieux
La lune laisse entrevoir les hommes malheureux
Cet enfant naît sans la moindre goutte de sang
Un oiseau marche ; volent les peuples de l’eau
Près des étoiles fondant après avoir brillée longtemps
J’aperçois le soleil à travers les roseaux
Glisse, glisse la glace éternelle
Le monde s’est renversé, sur terre trône le ciel