Hors concours
Plongée dans un rêve...
Prés de mon ami l'olivier, je m'étais assoupie...
Rongée par le mal de vivre d'un monde cruel.
Mon esprit enfin libre, réclamait une autre vie.
Le vieil arbre frémissait aux caresses de l'éternel
L'oreille enchantée par une mélodie cristalline,
Celle d'un vent au souffle doux, presque divin,
S'entrouvrait peu à peu sur une porte zéphyrine...
Mon âme entrait en la danse de nuées sans fin...
Éblouie par une vague aérienne de coquelicots
Tel un champ d'âmes baignant dans la lumière,
J'aperçus mon aimé qui me tendait sans un mot,
Un de leurs pétales, comme un cœur, une prière...
Il flottait en ces lieux merveilleux, immatériel,
Sans crainte, je le suivais heureuse et comblée
Retrouvant le temps de ce bel amour au pluriel,
Où sa chevelure d'ange terrestre m'avait troublée...
Ses yeux emplis d'azur chassaient mes orages,
Et je retrouvais la raison de pousser la charrette
Des pensées embrumées, l'ombre de mes rages
Explosait, j'entendais du bonheur, la clochette...
Il m'offrait un joli bouquet d'espoirs inconnus
Aux couleurs de l'insouciance parmi les nuages,
Je humais des parfums envoûtants et méconnus,
Comprenais et parvenais à capter ses messages.
J'avais retrouvé la flamme bien qu'ensommeillée,
Celle d'un rêveur d'autrefois, et j'étais près de lui !
Mais la brûlure était telle que je me suis éveillée,
Sur moi, plus aucuns voiles de ruines et d'ennui !
Alentour fusaient des rires, les blés en gerbes d'or,
La prairie ondulant sous le vent m'incitaient à vivre,
Aux foins coupés, l'oiseau se prenait pour un ténor,
Je me mis à siffler. Je venais de refermer un livre...
Prés de mon ami l'olivier, je m'étais assoupie...
Rongée par le mal de vivre d'un monde cruel.
Mon esprit enfin libre, réclamait une autre vie.
Le vieil arbre frémissait aux caresses de l'éternel
L'oreille enchantée par une mélodie cristalline,
Celle d'un vent au souffle doux, presque divin,
S'entrouvrait peu à peu sur une porte zéphyrine...
Mon âme entrait en la danse de nuées sans fin...
Éblouie par une vague aérienne de coquelicots
Tel un champ d'âmes baignant dans la lumière,
J'aperçus mon aimé qui me tendait sans un mot,
Un de leurs pétales, comme un cœur, une prière...
Il flottait en ces lieux merveilleux, immatériel,
Sans crainte, je le suivais heureuse et comblée
Retrouvant le temps de ce bel amour au pluriel,
Où sa chevelure d'ange terrestre m'avait troublée...
Ses yeux emplis d'azur chassaient mes orages,
Et je retrouvais la raison de pousser la charrette
Des pensées embrumées, l'ombre de mes rages
Explosait, j'entendais du bonheur, la clochette...
Il m'offrait un joli bouquet d'espoirs inconnus
Aux couleurs de l'insouciance parmi les nuages,
Je humais des parfums envoûtants et méconnus,
Comprenais et parvenais à capter ses messages.
J'avais retrouvé la flamme bien qu'ensommeillée,
Celle d'un rêveur d'autrefois, et j'étais près de lui !
Mais la brûlure était telle que je me suis éveillée,
Sur moi, plus aucuns voiles de ruines et d'ennui !
Alentour fusaient des rires, les blés en gerbes d'or,
La prairie ondulant sous le vent m'incitaient à vivre,
Aux foins coupés, l'oiseau se prenait pour un ténor,
Je me mis à siffler. Je venais de refermer un livre...
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