Plaisir solitaire
Tout au long de sa jambe où sa main glisse encor
La peau si caressée, a des soubresauts d’aise
La tête renversée, assise sur sa chaise
Elle pense à lui qui la fit frémir si fort.
Très doucement, ses doigts ouvrent la fente étroite,
Cueillent la fleur nacrée, objet de ses plaisirs.
Pourquoi est-il parti, l’homme de ses désirs
La laissant seule et nue et puis la chair si moite ?
Toute assoiffée encore, elle appelle à mi-voix.
Elle s’allonge à terre et ses mains obligeantes
Passent sur ses deux seins aux pointes engageantes
Puis s’en vont jusqu’au lieu qui cause son émoi.
Sous ses habiles doigts, son corps s’offre et se cambre
Elle gémit un peu tout en fermant les yeux
Seule compte la fleur qui lui offre les cieux,
Il n’y a plus d’ailleurs ni de murs à sa chambre !
Longtemps, sa main experte a bien tout exploré,
Elle est enfin en paix, satisfaite et repue.
Et ses doigts sont restés sur la fente crépue
Quand son corps s’abandonne et gît, comme extasié !
Tout au long de sa jambe où sa main glisse encor
La peau si caressée, a des soubresauts d’aise
La tête renversée, assise sur sa chaise
Elle pense à lui qui la fit frémir si fort.
Très doucement, ses doigts ouvrent la fente étroite,
Cueillent la fleur nacrée, objet de ses plaisirs.
Pourquoi est-il parti, l’homme de ses désirs
La laissant seule et nue et puis la chair si moite ?
Toute assoiffée encore, elle appelle à mi-voix.
Elle s’allonge à terre et ses mains obligeantes
Passent sur ses deux seins aux pointes engageantes
Puis s’en vont jusqu’au lieu qui cause son émoi.
Sous ses habiles doigts, son corps s’offre et se cambre
Elle gémit un peu tout en fermant les yeux
Seule compte la fleur qui lui offre les cieux,
Il n’y a plus d’ailleurs ni de murs à sa chambre !
Longtemps, sa main experte a bien tout exploré,
Elle est enfin en paix, satisfaite et repue.
Et ses doigts sont restés sur la fente crépue
Quand son corps s’abandonne et gît, comme extasié !