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Petit histoire macabre (Julian)

#1
Je prèviens, je ne suis pas dans cette état d'esprit heeeinn, allez lisez maintenant, j'ai aimé écrire ce texte...c'est inventé...



Je suis un assassin...

L'aube est là....Tombe en désuétude. Comme le vent emporte la poussière vers le ciel.Je marche. J'entends les arbres qui crient ! Ils veulent peut-être que je reste, qui sait mais je souris. Comment vous expliquez par mes mots, la teneur de mon malaise. je ne devrais pas d'ailleurs: La souffrance est bien pire. Mais ici dans mon corps, dans ces bois, il résonne. Je perçois nettement les battements de mon coeur, si réguliers et je voudrais qu'ils s'arrêtent.
J'ai mal dans mon âme, mes yeux se figent. Une odeur de mort, de putréfaction emplit mes blanches narines et j'ai cette sensation qui vous chatouille le nez quand elle est là, je la sens, je la prends à grands bouffées d'inspiration, j'aime ça. Le bruissement des feuilles me fait divaguer, comme les frottements rêches des vêtements qu'on enfile pour un enterrement, c'est exquis. J'imagine déja la montée de mon cercueil, les gens en noir derrière le corbillard, les gens pleurant ma perte. Quelle sensation si belle ! Me trouvez-vous bizarre? N'ayez pas peur...Je n'ai pas peur de mourir et d'ailleurs, je l'attends depuis si longtemps déjà. Je m'assieds là; sur un banc usé et je me noie dans cette immensité qu'est le silence, se voulant protecteur, mais simplement inquisiteur, une absence de son, sournoise, qui fait fuir les pêcheurs: ceux comme moi mais moi je n'ai pas peur... Vous ne me jugerez pas ? j'en suis pas si sûre mais bon je vais vous raconter mon histoire, elle n'est pas très longue, restez:
J'ai voulu me tuer. Oui me tuer, vous savez mettre fin à ses jours. Enfin j'ai essayé, bien sûr je ne vous écrirez pas si je n'avais pas échoué, si ma tentative n'avait pas été vaine, sans succés, quel échec ! C'est maintenant que je me murmure que je suis idiote pas par l'acte, ça non mais pas mon échec. Mais passons ce n'est pas le but de mes phrases.
Il y a quatre mois donc, quand j'ai tenté de me suicider. Euh vous voulez certainement savoir pourquoi cet acte, pourquoi j'ai fait cela: Désolée, aucune idée ! Je ne sais pas exactement... Suis-je folle ? Peut-être que oui. Je ris. Je dois avoir un grain. Donc revenons j'expliquais enfin essaie de trouver une explication rationnelle: J'ai toujours mes parents, un chat, une belle demeure, une grande chambre, toujours de quoi manger, je vais dans une grande école réputée, je ne manque de rien. J'ai une superbe vie, des amis loyals et attentionnés en fait je n'ai aucune excuse pour justifier mon geste. D'ailleurs, je ne peux pas me justifier moi-même ou bien si, je suis comme ça.
Est ce suffisant?... J'aime la mort, je déteste la vie et tout ce qu'elle représente: souffrance, question sans réponse, devoirs, haine, amour, rien de tout ne me réjouit. J'aime plus à savoir qu'on peut mettre fin à ses jours ou seulement tenter la faucheuse pour simplement jouer: c'est un sentiment puissant, vous ne trouvez pas? Oui, je suis atteinte folie irrévocablement, mais j'assume pleinement, sommes-nous pas différents d'un être à un autre?
J'ai tenté le possible contre la seule chose belle en ce foutu monde qui pouvait rivaliser avec la vie mais j'ai échoué lamentablement. Enfin je n'étais pas assez préparée mais aujourd'hui, je le sais, c'est bon, je suis prête.
Il fait gris dans le ciel tout au dessus, un peu froid, le vent est glacial, j'ai les mains bleues, pas besoin de gants. On est en automne, en novembre, le plus beau. Un mois pour mourir. Le même qui a vu le jour de ma naissance, il y a dix huit années, dix huit ans passées à attendre de partir pour toujours. Je n'ai pas de remords, j'évite de penser que certains me regretteront, qu'importe, ils me rejoindront plus tard.
Le vie est écoeurante, comme un goût amer dans ma bouche, comme quand on a avalé de l'eau à la piscine et que ça vous brûle le fond de la gorge; j'ai jamais aimé la piscine, non en fait je n'aime rien de toutes ces choses que vous bénissez. C'est si futile pour moi, si abstrait. Je déteste ces choses que vous trouvez belles... Mais j'arrête de raconter ces foutaises. Vous m'empêchez de faire ce que je veux. Je regarde ma montre: Il est bientôt sept heures du matin, je vais être en retard avec la mort sinon... elle m'attends...


Je suis un assassin, je me suis tué...mais tout ce que j'aimais c'était l'odeur et la beauté de la mort.


Julian


Alors t'en penses quoi?
 

soso92i

Nouveau poète
#2
jtrouve sa superbe jaim bien !! on est ds l'espri d'une tueuse suicidaire jaimm bien c bien fé !!!
 

ombrine

Nouveau poète
#3
c troo bien !! jadore ce genre de texte. c lugubre mai c genial.