hors concours
Il est de ces senteurs entrainant aux rives de souvenances…
L’esprit vagabonde au gré d’une mémoire sensorielle
Faisant rejaillir et surgir des tréfonds de l’oubliance
Quelques instants sacrés dans un lointain presque irréel,
Cette bonne odeur de cire, de miel et de térébenthine
Me rappelle inévitablement l’immeuble de mon enfance,
La concierge encaustiquait l’escalier pour lui rendre sa patine,
Frottant les marches et sa rampe pour leur donner brillance,
Un sentiment de bien être et de nostalgie m’étreint,
J’étais alors une petite fille emplie de bonheur,
Heureuse de retrouver l’appartement douillet et serein
Où Papa Maman faisaient battre mon cœur…
Je réveille cette blondinette malicieuse et désinvolte
Qui aimait s’arrêter à chaque palier
Pour humer derrière chaque porte
Et deviner ce qu’ « ils » allaient manger…
Le rappel de certains dimanches à l’arôme de pain grillé
Où maman m’apportait le petit déjeuné au lit,
Café et chocolat embaumaient les pièces ensommeillées,
Saveurs matinales qui ne peuvent s’inscrire dans l’oubli,
Puis ces journées s’étiolaient…le meilleur moment était passé,
Pas de télévision, mon père la refusait,
Je ne devais ni crier ni courir ni sauter,
Entre devoirs et mon piano je me morfondais…
Je préférais les fins de semaines chez mes grands-parents,
Le parfum du soleil sur l’herbe coupée en raz tapis,
Les arômes du jardin où je papillonnais librement,
Les effluences de peinture émanant de l’atelier de Papy,
Les fumets alléchants sortaient de la grosse cocotte en fonte,
Mamy avait cuisiné nous allions nous régaler,
Après m’être pourléchée et sans aucune honte
J’allais m’empiffrer de groseilles et de framboises sous les cerisiers.
Il est de ces senteurs entrainant aux rives de souvenances…
L’esprit vagabonde au gré d’une mémoire sensorielle
Faisant rejaillir et surgir des tréfonds de l’oubliance
Quelques instants sacrés dans un lointain presque irréel,
Cette bonne odeur de cire, de miel et de térébenthine
Me rappelle inévitablement l’immeuble de mon enfance,
La concierge encaustiquait l’escalier pour lui rendre sa patine,
Frottant les marches et sa rampe pour leur donner brillance,
Un sentiment de bien être et de nostalgie m’étreint,
J’étais alors une petite fille emplie de bonheur,
Heureuse de retrouver l’appartement douillet et serein
Où Papa Maman faisaient battre mon cœur…
Je réveille cette blondinette malicieuse et désinvolte
Qui aimait s’arrêter à chaque palier
Pour humer derrière chaque porte
Et deviner ce qu’ « ils » allaient manger…
Le rappel de certains dimanches à l’arôme de pain grillé
Où maman m’apportait le petit déjeuné au lit,
Café et chocolat embaumaient les pièces ensommeillées,
Saveurs matinales qui ne peuvent s’inscrire dans l’oubli,
Puis ces journées s’étiolaient…le meilleur moment était passé,
Pas de télévision, mon père la refusait,
Je ne devais ni crier ni courir ni sauter,
Entre devoirs et mon piano je me morfondais…
Je préférais les fins de semaines chez mes grands-parents,
Le parfum du soleil sur l’herbe coupée en raz tapis,
Les arômes du jardin où je papillonnais librement,
Les effluences de peinture émanant de l’atelier de Papy,
Les fumets alléchants sortaient de la grosse cocotte en fonte,
Mamy avait cuisiné nous allions nous régaler,
Après m’être pourléchée et sans aucune honte
J’allais m’empiffrer de groseilles et de framboises sous les cerisiers.
