PEPE
SUR LE BANC DE PIERRE DEVANT SA MAISON, IL SE TENAIT LA, ASSIS, SIGNES DU PASSE
INSCRITS SUR SON VISAGE, TEINT MAT MAIS CHAPEAU DE PAILLE, CHALEUR D'ESPAGNE......
IL SEMBLAIT SI LOIN EN LISANT LES LIGNES DE SON JOURNAL, LA SEULE IMPORTANTE POUR LUI
LA RUBRIQUE SPORTIVE.
J'AIMAIS BIEN L'OBSERVER, CACHEE, A GUETTER SES PETITES HUMEURS SI L'EQUIPE AVAIT
GAGNE OU PAS..... MAIS CETTE FOIS, JE COMPRIS VITE, LA MINE ETAIT BOUDEUSE, LA GRIMACE
S'ETALAIT,LE TONNERRE ALLAIT GRONDER, JE ME PREPARAIS A FUIR MAIS RIEN NE SE PASSA..
BIZARRE ... ALORS JE COMPRIS .... IL VENAIT DE VOIR SON PETIT COMPAGNON, FIDELE A SON
MAITRE, SANS DOUTE ETAIT IL VENU POUR CALMER L'ORAGE LUI SEUL SAVAIT COMMENT
DESAMORCER "LA BOMBE".....JE SOURIAIS EN LES REGARDANT FAIRE TOUS LES DEUX....
L'UN PARLANT DE SA VOIX DOUCE ET L'AUTRE LUI REPONDANT PAR SES MIAULEMENTS, UN
MÊME LANGAGE : LA TENDRESSE, UNE COMPLICITE TOUCHANTE, DEUX PHENOMENES, DEUX
COEURS QUI MANQUENT...." MES DEUX FELIX "....
