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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

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Après l'incroyable vertige de ta Prose, mon coeur de mère a vacillé sur ta citation
Aucun chef d'oeuvre de tous les siècles réunis, n'est plus émouvant qu'un regard d'enfant

Bon we Cher Momo
Mes bises de nuit

Ô nom de la sérénité qui berce l'esprit, de la liberté dont nous sommes épris, je te baptise mon Poète Céleste

Paule




 
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Après l'incroyable vertige de ta Prose, mon coeur de mère a vacillé sur ta citation
Aucun chef d'oeuvre de tous les siècles réunis, n'est plus émouvant qu'un regard d'enfant

Bon we Cher Momo
Mes bises de nuit

Ô nom de la sérénité qui berce l'esprit, de la liberté dont nous sommes épris, je te baptise mon Poète Céleste

Paule




Merci chère Paule,
L’enfance est le reflet de la pureté incarnée.
Merci beaucoup pour cette mise en page qui éclaire cette brillante pensée.
Je t’embrasse
Bonne journée
Maurice
 
N’est-il pas mettre hors de pair "l’impartialité" "l’indépendance" " à l’égard de la morale et de la "personnalité"... que de retrancher à l’art tout élément subjectif, toute pitié et, tranchons le mot, toute humanité?
 
Entre ciel et mer vers l'ultime rayon nous voguons, poussières d'étoiles nous avons vénéré le soleil créateur éternel, lui rendre à nouveau un brillant hommage est ce me semble un retour naturel vers nos origines, celles où sont ancrées les racines profondes de l’humanité.
 
Dernière édition:
Nos cousins les gitans Maturin, la nuit où ma grand-mère appelle au secours.

Je devais absolument clôturer le chapitre sur la vie au port de la Madeleine en vous parlant des pauvres parmi les pauvres les gitans.
Nous redoutions leur arrivée, ils avaient pour habitude d’aménager leur campement non loin de la barrière de la Madeleine dans une petite parcelle aride non exploitée.
Ils positionnaient leur roulottes en cercle à la manière des cowboys dans les films américains, et attachaient les chevaux à un piquet, une stratégie bien rodée qui permettait aux animaux de brouter l’herbe fraîche en bordure des fossés.
Les Maturin vivaient essentiellement de braconnage mais ils excellaient dans beaucoup de domaines, la pêche, la chasse aux hérissons à museau de chien ou de cochon, et ils glanaient toutes sortes de nourriture généreusement offertes par la nature, et accessoirement parfois plantées par la main d’un brave agriculteur.
Ils confectionnaient avec adresse des paniers en osier qu’ils essayaient de fourguer aux gens du coin.
Ma mère accueillait tout le monde pauvres ou moyennement riches étaient tous les bienvenus, cependant elle éprouvait une certaine réticence à ouvrir sa porte aux manouches, qui avaient une réputation de voleurs bien affirmée !.
Ils arrivaient souvent les mains vident et repartaient les mains pleines, en nous faisant cadeau de quelques bestioles qui se baladaient sur nos têtes en nous grattant !.
On se serait bien passé de ce présent mais comment s’y prendre quand on est présents avec un cœur charitable ?.
En tout état de cause il était souhaitable de ne pas trop quitter les lieux avant qu’ils ne lèvent le camp.
Tous les prétextes pour approcher les habitations ils les possédaient, pour cela ils avaient il faut bien le reconnaître une imagination débordante,à faire pâlir l’écrivaillon que je suis!.
Les femmes partaient dans toutes les directions avec un troupeau d’enfants en guenilles et quelques paniers tressés ainsi elles ratissaient le secteur méthodiquement les bambins faisant diversion !. Je me souviens d’un jour où une de ces créatures est arrivée avec difficulté à notre porte, le soleil d’août avait fait re-fermenter la dose du jus de raison qu’elle avait absorbée!.
Elle s’adressa à ma mère : j’ai soif !.
À ces mots directs un verre d’eau lui fut tendu!.
Dans la seconde qui a suivi ma mère a reçu le contenu à la figure !.
Avec cette phrase qui résonne encore en moi :
Je n’ai pas soif d’eau, je veux du vin, et vite !.
Mon père qui était par chance dans les parages, a entendu la scène il faut dire que le choc thermique avait été violent et que ma pauvre maman n’avait pas pu s’empêcher de crier !.
Le héros du port arriva, et a raccompagné énergiquement l’intrus !…la descente des escaliers a été une des plus rapide que j’ai vu de ma jeune existence, les dernières marches se sont même dérobées sous les pieds de l’assoiffée !.
Quelques temps après, elle est revenue sans scrupule en liseuse de bonne aventure !.
Grâce au ciel le chef de famille était là !.
À la phrase : Je viens vous prédire l’avenir !.
Mon père la reconnaissant lui a administré son pied dans les fesses en lui disant : et c’est avenir là, vous l’aviez prévu?.
Inutile de vous dire qu’à nouveau malgré les mots de protestation de la pouilleuse en en madame soleil, le départ a été une nouvelle fois précipité!.
Ils avaient des chiens exceptionnels des bâtards certes mais dressés de mains de bohémiens !.
Leur spécialité était axée sur les animaux de la basse-cour.
Notre poulailler, et la volière avait été visitée à deux reprises quand l’heure des mesures radicales a sonné. Bien sûr au début nous avons pensé au qu’il s’agissait peut-être d’un renard, mais curieusement aucun indice ne permettait d’affirmer que ces disparitions puissent être imputés à l’œuvre du rusé.
S’il c’était agit de lui, des plumes auraient volées dans tous les sens, et surtout nous aurions entendu le vacarme un caquetage strident bien spécifique lié à une telle attaque, hors cela n’avait pas n’avait pas était le cas.
Nous disposions de pièges, ils allaient nous permettre de capturer la bête, sans tarder c’est ce que le maître des lieux pensait, donc il fallait le croire!.
Bien disposés à l’entrée et aux quatre coins de la cours, sans oublier son centre la stratégie paraissait infaillible, le nuisible n’aurait pas de possibilité pour les éviter!.
La vie est faites de surprises, figurez-vous que le soir même par nuit sans lune notre cousin est venue nous présenter sa future femme. Alors qu’habituellement il passait sur le devant de la maison pour nous surprendre dans sa démarche, il a eut l’idée géniale de passer par derrière !.
Par miracle car il faut appeler les choses par leur vrai nom ils ont évité l’armada de pièges à pression, impressionnant non?.
Évidemment comme on ne peut pas se fier toujours à la chance, nous leur avons conseillé de prendre l’itinéraire normal lorsqu’ils sont repartis !.
Cette nuit là je me souviens d’avoir eu le sommeil léger, je ne voulais surtout pas manqué ce rendez-vous avec le prédateur amateur de poules et de faisans.
Aussi j’ai été le premier à entendre des gémissements, je n’avais plus de doute sur l’efficacité des pièges que nous avions tendus, l’homme pouvait y échapper l’animal sauvage non !.
C’est dans un élan de satisfaction que je me suis précipité dans la chambre de mes parents pour les prévenir.
Mon père a pris son fusil, nous avons éclairé la cours, et sous nos yeux nous avons assisté à une scène incroyable.
Un chien était capturé il avait la patte coincée dans les mâchoires en acier d’un piège près de la volière aux faisans, alors qu’un autre une poule entre les dents est passé comme un bolide en sortant du poulailler juste au moment où l’on a entendu des sifflets de rappel.
C’est à cet instant que l’arme fermement épaulée dans une déflagration qui déchira mes oreilles lâcha ses plombs, les gémissements cessèrent, et au loin nous avons capté ces mots de désespoir : ils ont tué nôtre meilleur chien !.
Nous avions une fois pour toute réglé le mystère de la disparition des faisans et des poules.
Un peu plus tard un romanichel appelant mon père son cousin car de temps en temps il l’occupait à l’effeuillage du tabac, lui a dit : nous avons perdu notre meilleur chasseur. Ah bon!… et comment est-ce arrivé ?.
Il a été victime d’un accident de chasse!.
Nous étions à la fin de l’année 1961, quand ma grand-mère maternelle,a eut la visite dans l’après-midi de démarcheurs à domicile.
Par politesse elle leur a pris quelques bricoles afin de se débarrasser d’eux le plus vite, ne les trouvant pas très catholique !.
Avant de la quitter il lui ont demandé si les voisins d’à côté étaient là sans se méfier elle leur a dit : non je vis seule ici, ceci pour nous éviter d’être à notre tour importuné.
Dans le courant de la nuit, alors que j’étais seul avec ma mère et mon frère handicapé, nous avons été réveillé par des cris de frayeur ponctués par des au secours qui ne faisaient planer aucun doute ma grand-mère était en grand danger.
Aussitôt je me suis habillé pour observer grâce à une toute petite ouverture ce qui se passait à l’extérieur.
une faible lueur d’ampoule m’a permis d’apercevoir des ombres se déplacer autour de la maison où se trouvait mon ancêtre affolée.
Il y avait urgence, n’écoutant que mon instinct de sauveur je suis sorti de la maison, avec pour seule arme mes mains.
Ainsi j’avançais vers l’inconnu, en me rendant bien compte que du haut de mes neuf ans j’allais m’exposer sans défense au danger!.
J’ai contourné la bâtisse et ne voyant personne dans un noir absolu je lecsuis avancé vers la sablière, avant d’avoir la première frayeur de ma vie.
J’ai reçu une pluie de pierres qui ne m’atteignirent pas fort heureusement.
J’ai couru vers ma mère à une trentaine de mètres derrière moi, que fais-tu?.
Attends moi, rassure mémé, cache toi je reviens. Je suis rentré dans la chambre où se trouvait le fusil justicier, dans la ceinture à cartouches j’ai pris deux chevrotines en armant les détentes puis je me suis à nouveau dirigé vers mes agresseurs nocturnes. Ma mère étonnée n’osa rien me dire, si ce n’est au passage cette recommandation : fais attention Maurice!. Des pierres à nouveau fusèrent et là sans hésiter j’ai épaulé l’arme comme j’avais vu temps de fois le faire mon créateur et j’ai fait feu dans la direction des bandits,qui dans un replis brutal ont fui en criant : vite à la voiture!.
Je n’avais plus qu’une cartouche pour défendre ma position, aujourd’hui je me remémore cette pensée qui ne m’a jamais quitté depuis : pourquoi n’as-tu pas pris la cartouchière tu ne peux plus recharger s’ils reviennent vers toi !.
Peu de temps après j’ai entendu un moteur en furie, les phares se sont allumés j’ai épaulé et j’ai tiré à nouveau, un bruit de ferraille s’est fait entendre, et après un dérapage violent le véhicule et ses occupants se sont enfuis avec la rapidité de l’éclair !.
Ma grand-mère, et ma mère m’ont fêté en héros, tôt dans la matinée mon père m’a réveillé pour me féliciter, pour la première fois je pouvais m’identifier en bonhomme courageux!.
Nous n’avons jamais eu de nouvelles de nos visiteurs et nous ne les avons jamais revu, nos voisins réveillés par ce tapage nocturne nous ont posé la question : que s’est-il passé cette nuit chez-vous ?.
Rien de très grave rassurez-vous !.
Je suis devenu depuis ce jour là, la gloire de mon père et j’ai à jamais conquis le for intérieur de ma mère!. F017CB2D-13C1-4E78-9446-09F37ED85A87.jpeg 2ADCF544-F868-4588-A7C7-D5D3F5E83A68.jpeg 216AB161-5D51-46A2-A105-8B9D68100A80.jpeg