Les Dieux
Les dieux ne parlent plus ou alors seulement parfois avec le feu
Même riches, ils sont pauvres, ils sont pleins d'illusions ils n'ont qu'un coeur boiteux
Chez eux ça ne sent rien, c'est propre : ils lavandent et le reste du temps
Ils vont vivre à Paris, et parfois en province quand il y fait beau temps.
Est-ce d'avoir trop rit qu'ils se goussent toujours de leur humour amer
Et d'avoir trop pleurer que des âmes encore adressent leurs prières
Et s'ils tremblent un peu, est-ce de voir venir la bande de croyants
Qu'arrive en rang d'oignon, les dangereux et les cons qui disent : "coucou là d'dans !"
Les dieux ne rêvent plus, ivres mais sans sommeil, éternellement bourrés
Le petit ché est mort, l'embuscade du dimanche ne les fait plus chanter
Les dieux ne bougent plus ils ont pris trop de bide leurs futes sont trop petits
Du lit aux cacahuètes, puis du lit au whisky et puis vomit au lit
Et s'ils sortent encore gras dessus bras de saouls, encore complètement raides
C'est pour refaire le plein de ces spiritueux qui transforment les laides
Et le temps d'un tonneau oublier tout une heure la bande de croyants
Qui envahit l'salon, les dangereux et les cons qui disent : "c'est nous là d'dans !"
Les dieux ne meurent pas, l'éternité tout court, ça dure trop longtemps
Ils ne tiennent à rien, ils existent à peine et perdurent pourtant
Apôtres restez là, reviendez on va rire, resservez-nous un verre
On va écrire un livre, on va faire des miracles ça va être d'enfer
Et vous verrez peut-être, qu'en cultivant la fois d'une bande de crétins
On verra dans mille ans des hystéro-croyants dégommer leur prochain
Et s'unir devant nous une dernière fois en bande de croyants
Qui finissent le bourbon, les dangereux et les cons qui disent : "mais on baise quand ?"
Les dieux ne parlent plus ou alors seulement parfois avec le feu
Même riches, ils sont pauvres, ils sont pleins d'illusions ils n'ont qu'un coeur boiteux
Chez eux ça ne sent rien, c'est propre : ils lavandent et le reste du temps
Ils vont vivre à Paris, et parfois en province quand il y fait beau temps.
Est-ce d'avoir trop rit qu'ils se goussent toujours de leur humour amer
Et d'avoir trop pleurer que des âmes encore adressent leurs prières
Et s'ils tremblent un peu, est-ce de voir venir la bande de croyants
Qu'arrive en rang d'oignon, les dangereux et les cons qui disent : "coucou là d'dans !"
Les dieux ne rêvent plus, ivres mais sans sommeil, éternellement bourrés
Le petit ché est mort, l'embuscade du dimanche ne les fait plus chanter
Les dieux ne bougent plus ils ont pris trop de bide leurs futes sont trop petits
Du lit aux cacahuètes, puis du lit au whisky et puis vomit au lit
Et s'ils sortent encore gras dessus bras de saouls, encore complètement raides
C'est pour refaire le plein de ces spiritueux qui transforment les laides
Et le temps d'un tonneau oublier tout une heure la bande de croyants
Qui envahit l'salon, les dangereux et les cons qui disent : "c'est nous là d'dans !"
Les dieux ne meurent pas, l'éternité tout court, ça dure trop longtemps
Ils ne tiennent à rien, ils existent à peine et perdurent pourtant
Apôtres restez là, reviendez on va rire, resservez-nous un verre
On va écrire un livre, on va faire des miracles ça va être d'enfer
Et vous verrez peut-être, qu'en cultivant la fois d'une bande de crétins
On verra dans mille ans des hystéro-croyants dégommer leur prochain
Et s'unir devant nous une dernière fois en bande de croyants
Qui finissent le bourbon, les dangereux et les cons qui disent : "mais on baise quand ?"