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thesmile

Maître Poète
#1

Si on touche le fond, sachant que nous avons appris à nos dépends que continuer de creuser n'est qu'errance et épuisement, il ne reste que deux issues.

Puisque l'on est au fond, on a atteint le plancher, on ne peut qu'aller vers le toucher du plafond.

Si on sait où est la vraie valeur, dans l'humanité, soit on dénie et on capitule soit on revendique et on se bat.

Non sans risque de s'affaiblir mais, au risque de crever, celui de se renforcer encore un peu plus! Elle durcit la carapace!

Il est dur de faire court sur les choses humaines, tant de diversités, tant de degrés et trop peu d'équilibre ambiant.

La balance illustre si bien l'équilibre, et cela fonctionne pour à peu près tout, l'équilibre que l'on peut décrire longuement ou que l'on nomme parfois autrement.

La langue française et ses règles tordues sans oublier " l'exception qui confirme la règle " et qui ne s'arrête pas à une matière scolaire...

Mes mains changent ces derniers temps, je le remarque depuis un moment. Pourquoi donc je vous dis cela? Je vous le répète, un résumé de tout le concentré contenu n'est pas évident à composer.

Je me questionne, comme une habitude ou plutôt un entretien quotidien. Les réflexions qui me viennent me perturbent par instants.

J'ai plusieurs convictions, je ne crois toujours pas et je ne croirais jamais au hasard!! Je crois en la destinée, d'une façon toute particulière, qui n'appartient qu'à moi.

Rien n'est anodin, rien de ce qui peut se produire et vous impacter n'est anodin, mais vous n'y êtes cependant pas pour rien!

J'ai pour ma part continué de creuser, je les ai même crus lorsqu'ils m'ont dit que j'atteindrais la Chine!!

Aujourd'hui, on ne peut pas dire que je ne suis pas "terre à terre" parce que je vous assure que le plancher je le sens, pas de doute.

Et si cela m'arrache un sourire au passage, c'est parce que je sais que je ne peux à présent que gravir pas à pas et vous voyez, je vois encore la lumière mais pas au fond du trou, non bien au dessus!

" Demain c'est loin" et qui sait s'il viendra.

Comprenez-vous? Me suivez-vous?

Tant que le souffle est, le souffre ne peut agir!

Explicitement, tant que vous vous relevez quand vous tombez, tant que vous persévérez quand vous beuguez, tant que vous êtes là et que vous savez pourquoi, le plancher ne pourra pas s'effondrer!

A tous ces gens qui baissent les bras, fatigués et usés de se battre contre des chimères, blasés d'essuyer sans cesse et sans répit les plâtres, je voulais adresser ma..."désolance".

A tous celles et ceux qui luttent chaque jour, nous sommes très nombreux dans ce cas et j'en fais partie bien évidemment, je voulais souhaiter qu'ils soient tout de même entourés d' "êtres chers" (vous savez ce que j'entends par là et notamment les valeurs humaines impliquées dans cette appellation), aussi dire qu'il y a fort souvent des "chauffages" dans notre mémoire, qu'il faut s'en servir sans honte ni remords, il n'y a aucun mal à cela; au contraire il y a énormément de bien pour soi-même!

Également leur dire que je connais ces moments de réclusion, ces moments d'errance et aussi ces moments de désarroi.

"Seul au monde" c'est cette impression pour certain(e)s qui domine, même hyper entourés, on est seul dans sa tête ou plusieurs
;) ça dépend mais ce que je veux dire c'est que nous sommes chacun et unitairement "alone" dans nos destinées respectives.

Ce que tu dois accomplir n'en revient qu'à toi seul, les personnes qui t'entourent sont celles que tu choisis, bonnes ou mauvaises épaules, elles ne font que t'accompagner et sache que c'est déjà énorme!

Ceci dit, je pense que les "épreuves" que l'on traverse sont là pour nous faire gravir des paliers mais ceci ne prend "vie" que lorsque chacun met en route son mécanisme et il se trouve que des défaillances ne soient pas si rares qu'on le pense ou du moins qu'on peut l'entendre...

Alors vous me direz, tout ça pour vous dire quoi?!

Hé bien simplement une relatation qui pourrait ressembler à un fait divers au final tout comme elle pourrait tout aussi se révéler un grand mérite personnel et individuel mais aussi une reconnaissance des autres sur soi-même.

Pour tenter de décrire une des énièmes situations dans ce monde et crier qu'il faut garder cette force, ne pas se laisser envahir par l'errance, que le désarroi devient sérénité si on dose bien, voilà encore et TOUJOURS l'équilibre.

Puisque le bon et le mauvais existent, le bien et le mal, l'inverse et son contraire; vous possédez les capacités et le potentiel pour équilibrer à VOTRE juste dosage.

Vient ensuite votre volonté, votre nature humaine s'y rajoute; il faut rester convaincu(e) que vous croiserez la route d'êtres qui auront un bon cœur et qui vous tendront la main de bonne augure; simplement ne partez plus, s'il vous plait, hiberner comme vous le faites parfois, il ne faut pas se terrer et beaucoup diront que c'est facile de le dire, alors je leur réponds que je l'écris en connaissance de cause!

J'adresse ici mon soutien moral et ma chaleur d'âme aux gens qui traversent ces déserts remplis (cf ma page) et je souhaite que la volonté les accompagnent et surtout qu'ils aient trouvé la raison de leur existence, le "Pourquoi je suis sur Terre?".

Je leur souhaitent sincèrement de tenir bon et de ne pas se laisser en dérive malgré l'infimité d'y plonger et je leur adressent également mes pensées ressemblantes!


The Smile

 

Philaly

Maître Poète
#3
Ne pas avoir peur de toucher le fond, car, de là, on ne peut que remonter !!! ET la vue devient plus belle !
Très sensible à la teneur et qualité de vos pensées ici partagées.
Beaucoup pourront se reconnaître parce qu'ils "reviennent de loin".
Vous employez une qualité que je trouve essentielle à la vie " l'équilibre". C'est cela qui rend la vie légère.
Vous m'avez fait penser à une citation qui m'a aidée à une certaine époque de ma vie : "personne ne peut pédaler pour toi sur ta bicyclette".
Il est des situations où on sera et se sentira "alone" même entouré de personnes qui nous sont chères. Savoir qu'elles veillent à distance et sont capables de nous tirer vers le haut quand on est au plus bas, donne confiance en soi.
Belles réflexions en votre écrit.
Philaly
 

thesmile

Maître Poète
#5
Ne pas avoir peur de toucher le fond, car, de là, on ne peut que remonter !!! ET la vue devient plus belle !
Très sensible à la teneur et qualité de vos pensées ici partagées.
Beaucoup pourront se reconnaître parce qu'ils "reviennent de loin".
Vous employez une qualité que je trouve essentielle à la vie " l'équilibre". C'est cela qui rend la vie légère.
Vous m'avez fait penser à une citation qui m'a aidée à une certaine époque de ma vie : "personne ne peut pédaler pour toi sur ta bicyclette".
Il est des situations où on sera et se sentira "alone" même entouré de personnes qui nous sont chères. Savoir qu'elles veillent à distance et sont capables de nous tirer vers le haut quand on est au plus bas, donne confiance en soi.
Belles réflexions en votre écrit.
Philaly
Bonjour Philaly, quel beau ressenti de votre part ce matin, je vous en remercie grandement et sincèrement!
J'aime bien votre citation, je vous remercie d'avoir pris le temps et de lire et de votre passage si joliment marqué :)
En vous souhaitant une très agréable journée!
 

Vega46

Maître Poète
#7
Je connais des personnes qui n’ont même pas eu la possibilité de toucher le fond dès le début de leur existence elles ont été condamnées.

Il ne leur a jamais été possible de se reconstruire pour envisager une vie normale.

Peut-on se remettre de blessures profondes infligées durant notre enfance la réponse est non.

Vous êtes aspiré au centre d’un abîme, même si votre instinct de vie est fort vous n’allez jamais avoir la chance de trouver un appui véritable, vous serez condamné à vivre l’enfer sur terre.

Se sont les écorchés vifs.

Bises damoiselle Thesmile Momo le clochard céleste au cerveau poussiéreux
 
Dernière édition:

thesmile

Maître Poète
#8
Je connais des personnes qui n’ont même pas eu la possibilité de toucher le fond dès le début de leur existence elles sont condamnées.

Il ne leur a jamais été possible de se reconstruire pour envisager une vie normale.

Peut-on se remettre de blessures profondes infligées durant notre enfance la réponse est non.

Vous êtes aspiré au centre d’un abîme, même si votre instinct de vie est fort vous n’allez jamais avoir la chance de trouver un appui véritable, vous allez devoir vivre l’enfer sur terre.

Se sont les écorchés vifs.

Bises damoiselle Thesmile Momo le clochard céleste au cerveau poussiéreux
Oui je connais les écorchés vifs!
Ils avancent quand même, tant qu'ils le peuvent!
Merci de ton passage marqué Momo, double bise demoiseau clodo!
 
#9
A tous celles et ceux qui luttent chaque jour, nous sommes très nombreux dans ce cas et j'en fais partie bien évidemment, je voulais souhaiter qu'ils soient tout de même entourés d' "êtres chers" (vous savez ce que j'entends par là et notamment les valeurs humaines impliquées dans cette appellation), aussi dire qu'il y a fort souvent des "chauffages" dans notre mémoire, qu'il faut s'en servir sans honte ni remords, il n'y a aucun mal à cela; au contraire il y a énormément de bien pour soi-même!

Également leur dire que je connais ces moments de réclusion, ces moments d'errance et aussi ces moments de désarroi.
main dans la main contre l'adversité

Tite sœur et grande sœur
 
#14
elle est toujours aussi belle ta lettre
à relire dés que flanche le moral !
et cette pensée là :
Tant que le souffle est, le souffre ne peut agir!
est superbe , me permets tu de l'uitliser ?

Je me suis trouvée une fois au fond du trou et j'étais bien
, plus personne, ni rien ne m'interressait!
je me laissais couler , 45 kilos , plus d 'envie
mais une nouvelle m'a fait donner un grand coup de pied au fond pour remonter
vers la vie, la vie qui s'annonçait : un petit-fils , mon Léo , mon amour
mon bébé sauveur !
 
#15
elle est toujours aussi belle ta lettre
à relire dés que flanche le moral !
et cette pensée là :
Tant que le souffle est, le souffre ne peut agir!
est superbe , me permets tu de l'uitliser ?

Je me suis trouvée une fois au fond du trou et j'étais bien
, plus personne, ni rien ne m'interressait!
je me laissais couler , 45 kilos , plus d 'envie
mais une nouvelle m'a fait donner un grand coup de pied au fond pour remonter
vers la vie, la vie qui s'annonçait : un petit-fils , mon Léo , mon amour
mon bébé sauveur !
Je creusais aussi vers le fond, c'est notamment grâce à mon petit moteur (mon fiston) que j'ai réussi à remonter alors je comprends bien la nouvelle qui t'a aidé :)
Et oui, permets-toi pour la pensée qui semble particulièrement t'inspirer, pas de soucis grande sœur, avec grand plaisir! :)
 

saoirse

Maître Poète
#16
Le plus dur c'est que parfois on se plait au fond du trou, il y a une espèce de confort dans le spleen quand il devient une habitude on en arrive à se dire que le bonheur c'est pour les autres qu'on est pas faite pour ça trop ceci, pas assez cela, que c'est trop tard, toutes les conneries qu'on invente pour se maintenir en bas. La capacité à s'auto administrer de bons coup de pieds au cul est salvatrice. Dans pareilles situations j'imagine un type que je n'aime vraiment pas, je le vois méprisant, je l'entends m'agonir d'injures les plus insupportables, ça me met en rage et me donne envie de bouger ne serait-ce que pour le contredire.
Sans doute mais-je eu la chance de ne jamais creuser aussi profond, mais j'ai fait l'expérience cependant de moments où je pensais avoir touché le fond et où le sol se dérobait sous mes pieds et me montrait que j'avais tort qu'il était encore possible d'aller plus bas.
On est seul c'est vrai, mais parfois une intervention extérieure ça fait du bien, je n'hiberne pas moi j'ai plutôt tendance à caverner, réfugiée dans cet endroit sombre, bien cachée je vois les fantômes de la vrai vie s'agiter sur les parois. Comme dit Boy parfois il faut creuser profond pour t'extirper de ta caverne toi. Mais elle creuse la grande, elle creuse inlassablement et sa lumière me guide au bout du tunnel. On est seul oui mais quand même la main qui se tend vers nous faut pas trop la mordre, faudrait plutôt l'embrasser :)
On a chacune et chacun nos méthodes pour nous tirer vers le haut ou en italien tirami sù un remède souverain contre la déprime :D
 
#18
Le plus dur c'est que parfois on se plait au fond du trou, il y a une espèce de confort dans le spleen quand il devient une habitude on en arrive à se dire que le bonheur c'est pour les autres qu'on est pas faite pour ça trop ceci, pas assez cela, que c'est trop tard, toutes les conneries qu'on invente pour se maintenir en bas. La capacité à s'auto administrer de bons coup de pieds au cul est salvatrice. Dans pareilles situations j'imagine un type que je n'aime vraiment pas, je le vois méprisant, je l'entends m'agonir d'injures les plus insupportables, ça me met en rage et me donne envie de bouger ne serait-ce que pour le contredire.
Sans doute mais-je eu la chance de ne jamais creuser aussi profond, mais j'ai fait l'expérience cependant de moments où je pensais avoir touché le fond et où le sol se dérobait sous mes pieds et me montrait que j'avais tort qu'il était encore possible d'aller plus bas.
On est seul c'est vrai, mais parfois une intervention extérieure ça fait du bien, je n'hiberne pas moi j'ai plutôt tendance à caverner, réfugiée dans cet endroit sombre, bien cachée je vois les fantômes de la vrai vie s'agiter sur les parois. Comme dit Boy parfois il faut creuser profond pour t'extirper de ta caverne toi. Mais elle creuse la grande, elle creuse inlassablement et sa lumière me guide au bout du tunnel. On est seul oui mais quand même la main qui se tend vers nous faut pas trop la mordre, faudrait plutôt l'embrasser :)
On a chacune et chacun nos méthodes pour nous tirer vers le haut ou en italien tirami sù un remède souverain contre la déprime :D
De l'auto conditionnement, c'est ainsi que je nomme cette auto administration, on peut dire que ce sont des synonymes à mes yeux, pas mal ton imagination pour te rebooster!! Au fon du trou, je me révèle plutôt ma meilleure ennemie qui se blâme!
Tiens, ta caverne me rappelle une certaine grotte où l'on tourne le dos à la sortie :)
Tu as une super acolyte à tes côtés et c'est certain que souvent nous avons besoin d'une intervention extérieure, d'une main qui se tend, on est seul dans notre tête dans le sens où sans ta propre volonté, tu dois avoir l'envie de et il est vrai que toute main tendue, toute voix familière réconfortante est une petite lumière qui ranime notre flamme intérieure; j'ai un petit moteur très précieux qui est mon fils mais j'ai eu aussi pour stopper de creuser et commencer à creuser les marches de la sortie des êtres chers et proches dont notamment mon grand frère à cette période avec qui je passais des heures au téléphone à n'importe quelle heure!!
Comme tu le dis, à chacun(e) ses méthodes, il en existe plein différentes, tant que tu en as une qui est efficace pour toi, c'est le principal!
J'adore ta référence italienne héhé, merci pour cette touche d'humour Saoirse, tu es une femme pleine de ressources ;)
Une bise lunaire arc en ciel vers toi à partager avec Boy ;)
 
#19
"ces déserts remplis"

Superbe texte, riche, à méditer et relire

Un grand bravo

:)
Merci beaucoup Thomas de ce ressenti spontané en partage, juste pour la référence à mes mots que tu cites :
http://www.creapoemes.com/index.php?threads/un-désert-rempli.322356/
à découvrir si tu le souhaites bien entendu, pas très gai certes mais bon… Tu remarqueras sans doute à force de découvrir mes méandres que mon écriture est plutôt du genre réaliste et parfois qui semble pessimiste, "Partage" et "Résistante" sont plutôt des écrits positifs et il y en a d'autres tout de même mais il est vrai que ma plume est souvent plus sombre que rose :)
Je partage un peu dans toutes les catégories ceci dit; allez je cesse de m'étendre, encore un grand merci à toi, passe une belle soirée!