L'euphorie s'évapore tout doucement
Laissant place au travail de sape
De la dépression.
Avançant les yeux bandés
Tout au bord du ravin,
Je sens le vent me lécher la peau
Et guider mes pas.
La pression s'en allant,
Je me laisse à penser que...
Je glisse, je glisse,
Vers ce pays que je connais trop bien,
Le pays de la folie douce amer.
J'essaye de me raccrocher, de me rattraper
A quelque chose ou à quelqu'un,
Mes doigts ont disparus, ma langue idem.
Dans quel état vais-je récuperer mon corps?
Je connais et ne fais rien,
Putain mais bouge ton cul,
Fait le avant qu'il ne soit trop tard,
Avant que le solitude te happe,
Laché de tous.
Il est encore temps de te soigner, de guérir,
Tu peux y arriver, je le sais.
Laissant place au travail de sape
De la dépression.
Avançant les yeux bandés
Tout au bord du ravin,
Je sens le vent me lécher la peau
Et guider mes pas.
La pression s'en allant,
Je me laisse à penser que...
Je glisse, je glisse,
Vers ce pays que je connais trop bien,
Le pays de la folie douce amer.
J'essaye de me raccrocher, de me rattraper
A quelque chose ou à quelqu'un,
Mes doigts ont disparus, ma langue idem.
Dans quel état vais-je récuperer mon corps?
Je connais et ne fais rien,
Putain mais bouge ton cul,
Fait le avant qu'il ne soit trop tard,
Avant que le solitude te happe,
Laché de tous.
Il est encore temps de te soigner, de guérir,
Tu peux y arriver, je le sais.
Olivier