Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète.

#1
Non, est-ce possible, pourtant, c'est d'une telle simplicité qu'après tu me diras, mais oui bien sûr mon papa excuse moi de t'avoir fait user de la salive pour une telle évidence ?
Oui, réfléchis et tu trouveras le rapport entre tous ces éléments.
Une africanisation, des fils électriques et le fait qu'il ait été au concert de Docteur Love à Marseille et sa garde à vue sous des yeux qui le surveillaient de très très, de loin avec des jumelles.
Non toujours pas ma fille, je suis très étonné vu ta sagacité.
Donc, soyons clair et reprenons donc la fin en reparabolisant la parabole de l'équation que j'ai deparaboliser.
Évidemment, je décosinuserais aussi le cosinus relatif à son africanisation.
Voilà, sa mère et son frère furent arrêtés pour tapage nocturne à vingt et une heure et zéro virgule un centième de seconde.
Oui, les voisins attendaient qu'ils soient vingt et une heure plus une seconde pour appeler la gendarmerie.
Et encore, je ne te raconte pas que ses voisins étaient indisposés depuis une semaine.
Comme par hasard, au moment où il commençait à bronzer après le concert de Docteur Love.
Alors c'est bon, vous avez compris pourquoi il fut arrêté pour usurpation d'identité.
Non, bon temps pis pour vous, je continue mon histoire.
Forcément, si mon curé avait eu une licence en lampadairologie rien de cela ne serait arrivé et son frère et sa mère n'auraient pas fait du bruit tous les soirs.
Non, ils ne chantaient pas du Claude Rançois, si j'avais un marteau pour faire du bruit et réveiller mes voisins.
Et puis mon moine n'aurait pas été victimes comme sa mère et son frère d'une africanisation.
Mais où Pépère voulait-il en venir encore une fois avec cette étrange histoire de fils et de couleur de peau sur fond de plainte pour tapage nocturne.
- Comment ça mon papa, son frère et sa mère avaient aussi bronzé ?
- Hé bien, ma fille pas simplement bronzé, ils avaient la couleur locale de Bamako, oui, ils chantaient le dimanche à Bamako quand j'allais les récupérer au commissariat.
Donc j'étais parti aller récupérer mes zigotos et je devais par la suite enquêter sur cette africanisation collective.
Déjà pour commencer, j'allais voir chez sa mère le lustre, des fois qu'il ait installé un éclairage de dix mille watts, avec un animal pareil, quelle idée loufoque aurait-il pu lui prendre.
Oui, dans les poubelles, j'avais retrouvé des boîtes vides d'ampoule à bronzer à trois cents pour cent.
J'examinais toute la maison sans pouvoir savoir où il avait installé ces fameuses lumières, celui qui ne les avait pas toute en haut.
Je partais pour le réveiller et le questionner, car j'étais missionné par la gendarmerie sur cette enquête d'africanisation.
Malheureusement, il était totalement cramé et je n'eus aucune réponse de sa part. La seule chose fut une bouteille vide qui traversait le capharnaüm alors qu'il s'écriait, sale chat, encore en train de faire du foin.
Je me disais laisse le cuver sa cuve de vin et va plutôt interroger sa mère qui a l'air beaucoup plus conciliante.
Là encore, je m'étais mis la moustache dans le yeux, car la seule réponse que j'obtenais fut, oui merde.
Enfin, j'allais dormir et le lendemain matin, j'eus enfin la clef de l'énigme.
Oui, il m'avouait avoir posé un nouveau lampadaire dans les WC chez sa mère.
Je partais voir l'installation et je comprenais que mon curé n'avait pas de licence en lampadairologie.
Effectivement, le lampadaire était à un mètre du WC. Voilà pourquoi ils s'étaient tous africanisés, car en plus, il avait mis une lampe à bronzer.
Donc le bruit que ses voisins écoutaient n'était autre que la porte qui cognait dans le lustre à chaque fois qu'ils y allaient.
Et sa mère peu patiente insistait lourdement en tapant et ponctuant par oui merde.
Voilà pourquoi ils avaient été arrêtés pour tapage nocturne la nuit et qu'ils étaient devenus à moitié africains.
Je sais, c'est carrément désolant.
- Mais, Pépère et ce passager de l'avion à cinq mille mètres d'altitude vu du sol, lui demandait Lolo.

La suite demain.
Screenshot_2024-09-02-14-21-46-36_99c04817c0de5652397fc8b56c3b3817.jpg