L'homme lui a répondu qu'il était aveugle. Bien que j'aie vu d'autres hommes plus forts que lui, il m'avait épaté. Je me souviens aussi qu'il nous avait avoués à moi et à mon aide de camp qu'il nous avait sauvé la vie.
- Malgré mes infirmités, j'ai évité les deux trous de balle qui étaient devant le tank et les ai ainsi sauvés du choc avec les chenilles.
Non seulement, il avait remis en état le char, mais il nous avait évité à chacun une balle qui était destinée à une chenille géante qui était devant nous.
Décidément, ce général Picolle était très étonnant, qu'allait-il raconter de plus comme loufoquerie.
Le professeur était sidéré par l'histoire du général qui lui semblait si farfelue.
Le président lui confiait tout bas qu'il avait déclamé à l'épicière un poème autant odieux que sans queue ni tête.
Le général continuait bien qu'il n'était plus qu'en présence de sœur Mathilde.
Il était persuadé qu'elle le regardait et cela attirait toute son attention de continuer de raconter n'importe quoi. En fait, elle lorgnait le rayonnage de vin qui était juste derrière lui. Elle se demandait comment détourner son intention pendant que les trois autres étaient dehors.
Oui, elle comptait dérober une bouteille de vin pour la boire à la sauvette et ensuite la cachée dans un coin une fois vidée.
- Écoutez mon bon maréchal premier, votre poème était d'une justesse propre à la poésie des grands de la littérature française.
Le général qui ne s'attendait pas à un tel compliment était sidéré par sœur Mathilde. Bien qu'il avait un doute sur ses capacités à apprécier un texte poétique même en prose.
- Ha oui ma bonne prière première, vous croyez que ce poème est un chef d'œuvre ?
- Oui mon bon mitraillette premier, je peux vous l'assurer. Moi-même plus jeune je faisais de la poésie. Ce n'est pas compliqué, je l'ai même enseigné au père Dominique le curé de ma paroisse. Oui, il disait vouloir faire des messes en poème pour séduire plus de fidèles à la parole divine du Christ. En fait peau de balle, malgré les cours que je lui dissipais, il ne fit aucune messe en poème. En fait, j'avais bien compris que le but était de faire des poèmes pour une blonde du village qu'il convoitait. Ne voulant renoncer à ses vœux de célibat le vieux chnoque les déposait discrètement dans sa boîte aux lettres le matin sans qu'elle ne sache qui lui déclamait son amour.
- Hé bien ma bonne missel premier, vous m'en apprenez une bien bonne sur ce père Dominique. Le bougre devrait être puni du bouton rouge à perpétuité pour un tel blasphème. Je devrais peut-être aller voir Dieu et lui demander si je ne devrais pas le corriger à coup de bazooka ou de kalachnikov.
La sœur regrattait déjà de lui avoir dit ça et cherchait toujours le moyen de l'éloigner de la rôtissoire maintenant qu'il était en confiance. Une idée germait dans sa tête en regardant le plafond et en voyait de la poussière tomber de celui-ci.
- Non n'en faite rien mon bon obus premier. Dieu lui a déjà pardonné ses péchés en lui envoyant un mail à son attention. Évidemment, je m'étais déguisé en Dieu pour lui faire ce mail de remontrances.
Non, mon bon munition premier, vous feriez mieux de vous occuper de ce qui se passe au-dessus de votre tête.
- Hé bien, expliquez-vous ma bonne Saint-Pierre premier, que se passe-t-il au-dessus de ma tête, est-ce que Dieu serait déjà arrivé en ce lieu ?
- Pas du tout mon bon canon premier. J'ai une mission à vous confier de la part du brigadier Tatouvu. Cette même affaire m'a expressément été demandée il y a cinq minutes par l'inspecteur Yorac qui est à côté. Il s'agit de débusquer un terroriste.
- Expliquez-vous donc ma bonne vêpre première, où est ce fameux terroriste.
Mais qu'avait donc imaginé sœur Mathilde pour éloigner ce fameux général d'opérette ?
La suite demain,
- Malgré mes infirmités, j'ai évité les deux trous de balle qui étaient devant le tank et les ai ainsi sauvés du choc avec les chenilles.
Non seulement, il avait remis en état le char, mais il nous avait évité à chacun une balle qui était destinée à une chenille géante qui était devant nous.
Décidément, ce général Picolle était très étonnant, qu'allait-il raconter de plus comme loufoquerie.
Le professeur était sidéré par l'histoire du général qui lui semblait si farfelue.
Le président lui confiait tout bas qu'il avait déclamé à l'épicière un poème autant odieux que sans queue ni tête.
Le général continuait bien qu'il n'était plus qu'en présence de sœur Mathilde.
Il était persuadé qu'elle le regardait et cela attirait toute son attention de continuer de raconter n'importe quoi. En fait, elle lorgnait le rayonnage de vin qui était juste derrière lui. Elle se demandait comment détourner son intention pendant que les trois autres étaient dehors.
Oui, elle comptait dérober une bouteille de vin pour la boire à la sauvette et ensuite la cachée dans un coin une fois vidée.
- Écoutez mon bon maréchal premier, votre poème était d'une justesse propre à la poésie des grands de la littérature française.
Le général qui ne s'attendait pas à un tel compliment était sidéré par sœur Mathilde. Bien qu'il avait un doute sur ses capacités à apprécier un texte poétique même en prose.
- Ha oui ma bonne prière première, vous croyez que ce poème est un chef d'œuvre ?
- Oui mon bon mitraillette premier, je peux vous l'assurer. Moi-même plus jeune je faisais de la poésie. Ce n'est pas compliqué, je l'ai même enseigné au père Dominique le curé de ma paroisse. Oui, il disait vouloir faire des messes en poème pour séduire plus de fidèles à la parole divine du Christ. En fait peau de balle, malgré les cours que je lui dissipais, il ne fit aucune messe en poème. En fait, j'avais bien compris que le but était de faire des poèmes pour une blonde du village qu'il convoitait. Ne voulant renoncer à ses vœux de célibat le vieux chnoque les déposait discrètement dans sa boîte aux lettres le matin sans qu'elle ne sache qui lui déclamait son amour.
- Hé bien ma bonne missel premier, vous m'en apprenez une bien bonne sur ce père Dominique. Le bougre devrait être puni du bouton rouge à perpétuité pour un tel blasphème. Je devrais peut-être aller voir Dieu et lui demander si je ne devrais pas le corriger à coup de bazooka ou de kalachnikov.
La sœur regrattait déjà de lui avoir dit ça et cherchait toujours le moyen de l'éloigner de la rôtissoire maintenant qu'il était en confiance. Une idée germait dans sa tête en regardant le plafond et en voyait de la poussière tomber de celui-ci.
- Non n'en faite rien mon bon obus premier. Dieu lui a déjà pardonné ses péchés en lui envoyant un mail à son attention. Évidemment, je m'étais déguisé en Dieu pour lui faire ce mail de remontrances.
Non, mon bon munition premier, vous feriez mieux de vous occuper de ce qui se passe au-dessus de votre tête.
- Hé bien, expliquez-vous ma bonne Saint-Pierre premier, que se passe-t-il au-dessus de ma tête, est-ce que Dieu serait déjà arrivé en ce lieu ?
- Pas du tout mon bon canon premier. J'ai une mission à vous confier de la part du brigadier Tatouvu. Cette même affaire m'a expressément été demandée il y a cinq minutes par l'inspecteur Yorac qui est à côté. Il s'agit de débusquer un terroriste.
- Expliquez-vous donc ma bonne vêpre première, où est ce fameux terroriste.
Mais qu'avait donc imaginé sœur Mathilde pour éloigner ce fameux général d'opérette ?
La suite demain,