Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète, suite.

#1
Le jour où il devait prendre sa commande, elle avait été dévalisée par une congrégation de bûcherons qui étaient dans la région pour une conférence sur la coupe des arbres selon la tronçonneuse de Léonne Muscle qui marche par télépathie avec une intelligence artificielle.
Appareil révolutionnaire capable même de réfléchir à la place du bûcheron qui lui-même a déjà perdu son cerveau depuis pas mal de temps.
Donc mon moine arrivait chez le laideron et elle lui annonçait avoir été dévalisée.
Elle lui expliquait l'histoire de ses amis de bambi et lui la regardait d'un air de lui dire mais elle se fout de moi ma parole.
- Hé bien qu'il lui dît, vous avez simplement oublié de passer la commande.
- Ha oui, qu'elle lui disait, vous me prenez pour une idiote aussi bête qu'elle est moche.
- Écoutez qu'il répondait, après ce n'est peut-être pas de votre faute si vous êtes moche. C'était sûrement à cause des pompiers qui ont éteint le feu dans votre berceau.
- Ha oui, qu'elle disait la bougresse et qu'entendez vous par là ?
- Hé bien, vu votre état, je ne vois que deux choses possibles. Soit vous avez pris un train en plein visage et l'on vous a fait de la chirurgie esthétique et l'on a oublié d'enlever les fils, ou bien vous avez eu le feu sur votre berceau.
Oui, tout le monde sait que votre mère était alcoolique et sûrement qu'un jour voulant allumer une cigarette ou soufflant la bougie de votre gâteau d'anniversaire elle enflammait le couffin.
Et elle appelait les pompiers et ceux-ci ayant oublié la grande lance éteignait le berceau à coup de pelle.
Et voilà pourquoi je ne vous dirais pas que vous êtes affreuse, car vous n'êtes pas responsable du mauvais travail des pompiers.
Autant te dire Tagada que la bougresse n'était pas très heureuse d'avoir reçu ses quatre vérités virgule vingt treize.
Alors si vous êtes aussi alcoolique, vous êtes insultant lui disait elle étonnez vous que j'ai oublié votre commande.
Ha oui, qu'il lui disait, je suis un alcoolique, vous ne manquez pas de toupet.
Forcément, il ne s'attendait pas à la réponse mon apothicaire en comtoise connectée avec IA pour tante Jeannine.
hé bien, comment je vais faire, je n'ai pas le temps d'aller à Sancoins aujourd'hui, car la curatrice de mon frère doit passer et je dois surveiller la bougresse.
Je dois absolument savoir ce que veut cette gourdasse comprenez vous.
Vous allez en commander en express pour ce soir, disait-il.
Hé bien, ça attendra demain qu'elle lui répondît.
Lui, furieux lui répondait, écouté si je n'ai pas ce vin avant dix minutes, je démolis la rôtissoire et mange tous les poulets.
Le ton montait de plus en plus et il était autant énervé qu'elle soit moche, ce n'est pas pour dire.
Et de dix paroles à huit autres, il s'engouffrait dans la rôtisserie et secouait la rôtissoire qui finissait au sol. Elle lui disait, écoutez ma sœur travaille à la poste.
Ha oui, disait-il le laideron postal est votre sœur ?
Oui, disait-elle et mon cousin le brigadier Tatouvu est actuellement avec lui. J'ai ici un système d'alarme installé par la poste et ma sœur est aussi intelligente qu'elle est moche et croyez bien qu'elle prévient déjà la gendarmerie.
La poste vous a installé un système d'alarme, ce n'est pas possible ?
- Si parfaitement monsieur et c'est Stéphane Berne en personne qui l'a installé, car ce jour-là, il était à la poste pour vendre sa collection de verres duralex aux effigies du roi Louis vingt douze.
Je peux vous garantir qu'elle était autant furax que lui s'en foutait pas mal de son alarme estampillé Stéphane Berne.
Et il se mettait, alors à dévorer les poulets en dédommagement de sa commande de vin qu'il n'avait pas reçu.
Elle lui disait, d'accord, vous le prenez comme ça, hé bien, je vais me venger et elle sortait de la rôtisserie.
Lui de dedans écoutait un bruit monstrueux à l'extérieur et se demandait bien ce qu'elle faisait.
Au bout d'un moment, il écoutait l'alarme de la xsara. En fait d'alarme, c'est un rap grégorien accompagné d'une sirène.
Si te ne retire pas tes mains de ma voiture, je vais te péter le groin, amen.
Et il sortait précisément et la voyait en train de dégueniller les pneus avec son râtelier.
Elle avait déjà détruit les roues avant, bon ce n'est pas tout ça, tu nous retardes Tagada avec tes histoires.
Est-ce Pépère arriverait un jour vers sa fille Ettesion.

La suite demain.

Screenshot_2025-02-15-10-41-50-60_99c04817c0de5652397fc8b56c3b3817.jpg