Hé bien, il est drôle le Pépère, tu parles d'une mission, je suis parti de Sancoins parfaitement toiletté et me voilà couvert de salissures. C'est évident que Loulou Lecurieux avait raison, il a bien dû écrire l'art de la salissure.
Le Pépère avait été très clair dans ses ordres sur la mission de Toutblanc. Il lui avait dit, dans un premier temps de se cacher et de lui dire par SMS ce que faisait son maître sous le hangar. Ensuite d'essayer de localiser le colis. Si tu te fais voir, surtout fait le souffreteux pour l'attendrir et boitille un peu. Ainsi, il te mènera vers la cabane.
Le Pépère de derrière le sapin avait trouvé l'endroit idéal pour voir la progression de Toutblanc. Il le regardait avec l'appareil du Chatmsung en zoomant au maximum.
Le pauvre Toutblanc était extrêmement gêné par la boue dont Pépère lui avait barbouillé le dos.
En plus de cela le vent, c'était levé et il peinait à avancer dans les herbes qui lui balayaient le corps.
- Hé bien, ma fille, il a les quatre pattes cassées ce n'est pas possible ça, il avance au ralenti. Si ça continue le bout de lard anorexique du grattez moi-là va sortir de dessous le hangar et nous ne serons pas ce qu'il trafique là-dessous.
- Mais mon papa, il est parti chercher une corde.
- Écoute ma fille, c'est peut-être un faux mensonge pour essayer de piéger le grand Pépère. N'oublions pas que j'étais non loin de lui tout à l'heure. Peut-être qu'il m'a vu en faisant semblant de ne pas me voir. Si ça se trouve, le coup du pied et la corde, c'est une ruse, soyons méfiants nous autres. Peut-être qu'il est sous le hangar avec une longue-vue en train de nous observer cet animal à six bosses pleines de vin.
Peut-être pense-t-il que Pépère à de la nourriture dans sa chatchatmobile. N'oublions pas que tout à l'heure, j'étais chez le laideron local de la commune. Et si mon moine y était allé et qu'il m'avait vu. Il pourrait s'imaginer la chatchatmobile remplie de bon René à l'intérieur. Je n'oublie pas qu'une fois, il m'a volé un demi-poulet que m'avait offert une pauvre femme sur la commune.
- Ha oui, à ce point-là, tu es sur Pépère ?
- Parfaitement Chatdore, j'étais parti en prospection ce jour-là. Oui, j'étais arrivé à la cabane et voyant que l'on m'avait servi un bol de cailloux avec de la purée d'ozone aromatisé de poudre de perlimpinpin, je m'en étais allé à la recherche de nourriture sur la commune. Une pauvre femme ayant eu pitié du pauvre chat miséreux que je faisais au vu de ma maigreur m'avait offert un demi-poulet.
Et moi heureux, je m'en étais retourné devant le capharnaüm pour le manger sur ce pucier qui me sert de lit. Oui cette horrible fauteuil tout délavé qui date certainement de néandertal premier.
En revenant, j'avais été dérangé par un bruit extrêmement strident. Arrivé là-bas, le gargantua sortait de la cabane au moment où je montais sur le fauteuil. Holà serait-il écrié, mais ne mange pas ça malheureux. C'est peut-être du poulet empoisonné.
Et l'immonde individu était rentré dans le gourbi avec mon demi-poulet et le sol se mettait à trembler. Et là, je voyais au sol de la poudre blanche et sur la table une lime. Oui, le bruit que j'avais écouté n'était que mon curé qui se limait les canines. Et le bougre certainement m'observait avec une jumelle salivant sur mon poulet. Et ce fut le ventre creux que je partais voir Ainos emmenant avec moi le souvenir du bruit de ses dents manger intégralement mon poulet, même les os.
Alors là, il se peut qu'il soit encore la longue-vue en main en train de chercher la chatchatmobile, alors méfiance, nous autres.
Pendant que le Pépère dissertait sur sa vie, le pauvre Toutblanc avançait en marmonnant.
- Bon, essayons de ne pas nous faire prendre nous, autres. Où est-il le curé, ah oui, je le vois, il est à côté du châssis de la nouvelle chatchatmobile à Pépère. Hé bien, il boite savamment le bougre. Alors, est-ce que je peux arriver de face ?
Non, je vais contourner par-derrière le long de cette maison.
Donc si j'ai bien tout compris, c'est ici qu'habite Grenouille la chatmoureuse à Saturne.
Est-ce que Toutblanc arriverait vers le poète sans se faire voir ?
Et le Pépère, serait-il content des services de Toutblanc ?
La suite demain.
Le Pépère avait été très clair dans ses ordres sur la mission de Toutblanc. Il lui avait dit, dans un premier temps de se cacher et de lui dire par SMS ce que faisait son maître sous le hangar. Ensuite d'essayer de localiser le colis. Si tu te fais voir, surtout fait le souffreteux pour l'attendrir et boitille un peu. Ainsi, il te mènera vers la cabane.
Le Pépère de derrière le sapin avait trouvé l'endroit idéal pour voir la progression de Toutblanc. Il le regardait avec l'appareil du Chatmsung en zoomant au maximum.
Le pauvre Toutblanc était extrêmement gêné par la boue dont Pépère lui avait barbouillé le dos.
En plus de cela le vent, c'était levé et il peinait à avancer dans les herbes qui lui balayaient le corps.
- Hé bien, ma fille, il a les quatre pattes cassées ce n'est pas possible ça, il avance au ralenti. Si ça continue le bout de lard anorexique du grattez moi-là va sortir de dessous le hangar et nous ne serons pas ce qu'il trafique là-dessous.
- Mais mon papa, il est parti chercher une corde.
- Écoute ma fille, c'est peut-être un faux mensonge pour essayer de piéger le grand Pépère. N'oublions pas que j'étais non loin de lui tout à l'heure. Peut-être qu'il m'a vu en faisant semblant de ne pas me voir. Si ça se trouve, le coup du pied et la corde, c'est une ruse, soyons méfiants nous autres. Peut-être qu'il est sous le hangar avec une longue-vue en train de nous observer cet animal à six bosses pleines de vin.
Peut-être pense-t-il que Pépère à de la nourriture dans sa chatchatmobile. N'oublions pas que tout à l'heure, j'étais chez le laideron local de la commune. Et si mon moine y était allé et qu'il m'avait vu. Il pourrait s'imaginer la chatchatmobile remplie de bon René à l'intérieur. Je n'oublie pas qu'une fois, il m'a volé un demi-poulet que m'avait offert une pauvre femme sur la commune.
- Ha oui, à ce point-là, tu es sur Pépère ?
- Parfaitement Chatdore, j'étais parti en prospection ce jour-là. Oui, j'étais arrivé à la cabane et voyant que l'on m'avait servi un bol de cailloux avec de la purée d'ozone aromatisé de poudre de perlimpinpin, je m'en étais allé à la recherche de nourriture sur la commune. Une pauvre femme ayant eu pitié du pauvre chat miséreux que je faisais au vu de ma maigreur m'avait offert un demi-poulet.
Et moi heureux, je m'en étais retourné devant le capharnaüm pour le manger sur ce pucier qui me sert de lit. Oui cette horrible fauteuil tout délavé qui date certainement de néandertal premier.
En revenant, j'avais été dérangé par un bruit extrêmement strident. Arrivé là-bas, le gargantua sortait de la cabane au moment où je montais sur le fauteuil. Holà serait-il écrié, mais ne mange pas ça malheureux. C'est peut-être du poulet empoisonné.
Et l'immonde individu était rentré dans le gourbi avec mon demi-poulet et le sol se mettait à trembler. Et là, je voyais au sol de la poudre blanche et sur la table une lime. Oui, le bruit que j'avais écouté n'était que mon curé qui se limait les canines. Et le bougre certainement m'observait avec une jumelle salivant sur mon poulet. Et ce fut le ventre creux que je partais voir Ainos emmenant avec moi le souvenir du bruit de ses dents manger intégralement mon poulet, même les os.
Alors là, il se peut qu'il soit encore la longue-vue en main en train de chercher la chatchatmobile, alors méfiance, nous autres.
Pendant que le Pépère dissertait sur sa vie, le pauvre Toutblanc avançait en marmonnant.
- Bon, essayons de ne pas nous faire prendre nous, autres. Où est-il le curé, ah oui, je le vois, il est à côté du châssis de la nouvelle chatchatmobile à Pépère. Hé bien, il boite savamment le bougre. Alors, est-ce que je peux arriver de face ?
Non, je vais contourner par-derrière le long de cette maison.
Donc si j'ai bien tout compris, c'est ici qu'habite Grenouille la chatmoureuse à Saturne.
Est-ce que Toutblanc arriverait vers le poète sans se faire voir ?
Et le Pépère, serait-il content des services de Toutblanc ?
La suite demain.