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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Arrivé vers l'entrée, il se garait à un mauvais endroit très boueux dans l'herbe et partait voir dans le champ et dans l'allée, ne voyant rien, il décidait de rentrer la voiture.
La voiture patinait et partait d'un coup en marche arrière, il accrochait l'échappement sur un des piquets de la clôture à Cookie. .
Celui-ci pendait dans le vide et il comprenait qu'il allait avoir d'un bout de corde pour l'attacher sous la voiture et partait vers le hangar.
Il commença à partir quand il vit que la voiture avançait toute seule. Il avait oublié le frein à main. En voulant stopper la voiture celle-ci lui roula sur le pied.
Mais qu'allait-il encore faire ce sacré Pépère ?
Le Pépère l'observait et il était content du sort de son maître.
- Alors soûlard, tu as bobo au pied, chat chat chat chat chat, bien fait pour toi, ça t'apprendra à t'occuper de tes affaires. Chat chat chat chat chat chat, qu'est-ce que ça peut bien te faire, ce que nous faisons nous autres.
Tu n'en as pas besoin de corde, alors fous moi le camp de là. Ha oui, je comprends, tu es bourré et tu n'arrives pas à lacer tes chaussures. Chat chat chat chat, oui pas facile avec le pied enflé. Surtout que tu vois double à cette heure-là. Tu t'es dit une corde, c'est plus gros comme lacet, je ne la verrais pas en double. Tu ferais mieux d'aller dans ton gourbi soûlard que nous allions voir ce carton sous le hangar.
Le pépère, arriverait-il à ses fins avec ce colis.
- Stop soûlard, Pépère a des choses à dire.
- Pépère, mais que se passe-t-il ?
- Il se passe que tu m'as mis dans de beaux draps et qu'un ami à moi risque de me prendre pour un voleur.
- De quoi parles-tu Pépère ?
- De l'objet que j'avais remisé il y a deux jours sous le hangar.
Ça y est cela revient à ta mémoire.
- Ha oui, c'est François qui était pressé.
- Et le tracteur à Maurice, est là-bas et je risque de ne pas retrouver mon bien, ivrogne, de quel droit, tu te mêles des affaires à Pépère. Pour me venger, j'ai posé une serrure à code sur le frigo chez toi. Il y a neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf combinaisons, à toi de jouer soûlard.
Pas de réponse, nous sommes tranquilles pour un moment. En plus, s'il est bourré et qu'il voit les chiffres en double nous avons au moins deux jours d'avance.
Donc, il y a deux jours, je rencontrai Léonne Muscle en Italie alors que j'étais en mission. Là, il me fit comme ça, Pépère, pourrais-tu me rendre un service.
Oui, lequel, que je lui demandais ?
Hé bien, disait-il, voilà, j'ai une fusée que j'avais prêté à un ami propre de chez toi. Mais malheureusement, elle est tombée en panne dans sa cour, étant donné que tu es capable de réparer ton hélicoptère, si tu récupérais le premier étage où il y a le moteur, pour me le réparer chez ton maître.
Écoute que je lui disais, comment le ramener jusqu'à Mornay.
Hé bien, avec une élingue sous ton hélicoptère.
Et voilà comment deux jours, plus tard, love route prévenait les autorités aériennes que Pépère allait survoler la région avec son hélicoptère pour hélitreuiller un étage de fusée à Léonne Muscle.
Une fois arrivé à Mornay, je posais le moteur sous le hangar et je repartais chez Ainos, car nous devions aller le soir même au chatpéra de Paris voir le dernier récital de Divine la rouquine.
Oui, mais voilà, mon Indien ne perdait pas de temps à la manœuvre. En effet, son voisin Maurice était parti passer le broyeur avec son tracteur et tombait en panne en face de chez lui.
François, son fils qui n'est pas tout seul dans sa tête, vint voir mon curé et lui demandait s'il pouvait dépanner l'engin qui date de Louis quatorze.
Bon qu'il disait mon moine, mais c'est le moteur qui est mort. Si tu veux, j'ai retrouvé un moteur sous le hangar, si on le montait en attendant que ton père en récupère un autre.
Et voilà comment je me retrouvais de corvée ce matin sous la houlette de madame le maire de Mornay.
C'est bon mes amis vous avez compris ce qui s'était passé ?
Décidément, ce sacré Pépère était le roi de l'embrouille.

La suite demain.
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