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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Oui, mais je reprenais la suite quand tu parlais Saturne...
- Tais-toi ivrogne, forcément, tu n'es pas pressé que je parle de tes exploits d'hier sur l'autoroute, autant te dire que tes lecteurs sauront le fin mot de cette grosse histoire bourrée de gros mots, chat chat chat.
Alors, tu n'as rien à raconter pour me contredire bras d'acier ?
Visiblement, il est vexé, il ne parle plus, bon reprenons mon histoire d'hier.
Donc, j'en étais là où le fait divers en plein automne avait eu lieu.
Toute la ville de Bordeaux était alcoolisé sans que personne n'en sache la raison.
Si vous vous souvenez, j'étais le seul avec le ministre de la sobriété qui n'était pas alcoolisé.
Oui, le bougre était là sous les ordres de Manu en personne accompagnée de son chien qui est un poisson nommé Medor.
Nous devions donc enquêter ensemble et ce fut ce que nous fîmes afin de démêler le vrai du faux.
Mais qui avait tricoté cette histoire avec du vrai fil faussement réel, c'était très inquiétant.
Proche de l'hélicoptère, il y avait une rangée de platanes et ceux-ci semblaient trembler du tronc.
Effectivement, les bougres se mirent à se déhancher et à chanter mon beau tire vin roi des goret que j'aime ta biture, quand par l'hiver, les bois saoulés, sont découverts de leur méfait.
Hé bien, que me répondait le ministre de la sobriété, c'est inimaginable même, les arbres sont ivres, que se passe-t-il dans cette région.
Bon, que je lui répondais, prenons les airs avant que ce mal ne nous gagne.
J'ouvrais alors la porte de l'hélicoptère et celle-ci eut un problème d'ouverture.
Le ministre sortit alors de sa poche intérieure une caisse à outils gonflable et d'un souffle très puissant fit apparaître une énorme servante d'atelier.
Oui, me répondait-il, le bricolage, c'est mon dindon pingre.
Ce fut alors qu'il reparaît la porte en remontant le vérin à l'envers et celle-ci fermait très mal.
Malgré mes objections, il me répondait, ça ira comme ça avant de dégonfler la caisse à outils gonflable et de la remettre dans sa poche intérieure.
Hé bien, votre professeur de bricolage n'était pas souvent à ces cours que je lui répondais.
Où alors vous étiez ceinture noire de car raté le jour de ses cours, chat chat chat.
Il me répondait, si si, c'était Manu en personne, mon saint pour le bricolage, c'est l'ange Gabriel l'ambassadeur de monsieur bricole tout.
Enfin, nous prenions les airs et chose étrange, nous apprenions par monsieur Google que tous les lieux bordés par la Garonne étaient comme Bordeaux tout le monde était alcoolisé.
Ce fut alors que nous apprenions qu'un conducteur de camion, c'était fait arrêter sur l'autoroute A63 à Pessac le matin même et que la gendarmerie était toujours à la recherche des trente mille litres de Porto qu'il transportait.
Le bougre avait une charge d'un gramme de sang par litre d'alcool sur l'échelle des éthylomètres internationaux vérifié au trentième degré par les agents du plan Orsec en personne.
Ce fut alors que le journaliste précisait les conditions de l'arrestation du bougre.
Des automobilistes l'avaient repéré alors qu'il était assis sur le siège passager une bouteille dans la main.
Certains conducteurs avaient décrit un Manchot.
Personne ne savait comment le camion tenait la route.
C'était un modèle assez ancien et il n'y avait pas de conduite autonome dessus.
Le peloton autoroutier finissait par arrêter l'ivrogne qui déclarait aller dans le Cher.
Il prétendait remplacer le chauffeur.
Les gendarmes comprenaient enfin comment le camion était conduit.
Une jambe électronique et un bras Android avaient été placés derrière le volant.
Le tout branché avec une parabolapépère intérieure sur un satellite de Léonne Muscle.
Le bougre avait inventé la conduite autonome Tesla de Léonne Muscle sur ce bras et jambe Android.
Ce fut alors que je répondais au ministre.
Ne cherchez plus j'ai compris l'histoire, c'est mon pipeline nigérien pour gaz sibérien provenant de la Corse de l'équateur qui est notre homme.
Ah oui, et pourquoi donc me répondit-il ?
Hé bien, jambe bionique, bras artificiel habitant dans le Cher, je n'en connais qu'un.
Décidément, le Pépère n'en finissait plus, où voulait-il en venir encore une fois.

La suite demain...
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