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Pépère le chat du poète, suite

#1
Pas plus tard qu'à midi, mon déjanté du stylo à plume camerounais mangeais devant mes yeux une saucisse de dix personnes avec deux kilos de choux.
Pas la peine de préciser qu'il buvait en conséquence autant de vin.
Moi, pauvre chat famélique, je dus aller quémander à manger chez un voisin propre, oui ce bon René chez qui Mickey à trouver refuge pour soigner sa dénutrition.
Donc, un peu, plus tard, je le retrouvais à la cabane où il m'annonçait comme ça en ces termes ;
Mon gentil minet, tu vas garder la cabane, je m'en vais voir un ami à l'hôpital.
Oui, son ami italien, le fameux Mario qui a une Fiat uno et qui s'était pété le râtelier par terre en dénoyautant des olives.
Donc, je lui répondais sur un ton peu commode, hé le moine, tu me prends pour un malinois, tu n'as qu'à t'acheter un chien où faire mettre une alarme.
Le bougre n'était pas très heureux d'avoir eu ses quatre vérités dans le museau.
Puis, il disparut avec ma pauvre chatlauréane, la messe à fond.
Donc, je me disais, je vais aller aux champignons avec Ainos, ma chamoureuse.
Ce fut donc ce que l'on fit en chamoureux.
Malheureusement, je fus appelé au secours de ma brindille d'ortie sibérienne pour une raison que je n'avais pas trop comprise. Oui, le réseau passait très mal et je n'avais compris que le ( ique) de la fin. Je me disais, bon, c'est un était alcoolique.
Mais qu'a-t-il bien pu trifouiller, mon curé saoudien imbibé de messe napolitaine.
Donc, je dus m'excuser auprès de ma chamoureuse pour aller à Saint-Amand pour voir ce qui se passait. Vous remarquerez l'adoration des curés dans la famille dans le nom de la ville, Saint-Amand, comme par hasard, bref.
Ce que ne m'avait pas dit mon ivrogne, c'est qu'il était à l'hôpital pour fêter le Beaujolais nouveau avec son ami Mario et tout l'hôpital.
Hé oui, quand je vous disais que Jean-Pierre Poivrot avait oublié de mentionner un fait dans le Berry dans son émission, nos régions ont des artistes du comptoir.
Ce fait en question, c'est l'alcoolisme, hé bien oui.
À l'hôpital dans le Berry, on ne fait pas de la prévention pour l'alcoolisme, mais pour la façon de se turbiner le goulot à grands coups de brosse à dents pour poule chinoise.
J'arrivais donc à l'hôpital et on m'informait que mon moine musulman bible en poche, faisait le Beau gelé nouveau.
Oui, il était dans une chambre froide de l'hôpital.
Voilà comment cela, s'était passé.
Arrivé sur place, on lui disait qu'un repas allait être servi pour fêter le Beaujolais nouveau.
Évidemment, tous les résidents étaient conviés. Les médecins, les infirmières et mêmes les visiteurs.
Mon prêtre arrivait donc là-bas et salivait d'avance du repas qui allait être servi. Il se disait, les personnes âgées mangent très peu, je vais m'en mettre plein la panse.
Donc, il arrivait et il croisait une infirmière qui avait l'air ennuyée.
Que se passe-t-il donc qu'il s'écriait, le Beaujolais nouveau n'a pas été livré.
Si mon pauvre, qu'elle lui répondait, mais le curé qui devait faire la messe de baptême des bouteilles et bénir ce saint breuvage ne peut pas venir.
Il a été arrêté en route par la gendarmerie et il est d'amende pour les gendarmes.
Il doit bénir le Beaujolais à la brigade avec les agents.
Du coup, la fête est gâchée, nous n'avons plus le curé.
Lui, qui rêvait depuis tant d'année de faire la messe se proposait de faire l'office.
L'infirmière acceptait, on lui trouva un drap noir et il s'en fit une aube avec.
Ce fut ainsi qu'il se mettait à faire la messe et à bénir les bouteilles.
Évidemment, le vin de messe était sans modération et quand il finissait son prêche et qu'il s'écriait amen, un des médecins qui était proche de l'estrade a répondu, il est quinze heures dix.
Oui, il se balançait tellement qu'il ressemblait à une horloge.
Ce fut en descendant de l'estrade qu'il partait en avant comme une fusée. L'aube s'accrocha après les micros et totalement déséquilibré il partit tout droit.
Il finissait par s'encastrer dans une armoire électrique.
Le bougre ne devait son salut qu'à son taux d'alcoolémie. Les vingt grammes d'alcool qu'il avait par gramme de sang avaient absorbé l'électricité. Seul l'alcool du sang était électrifié.
Du coup, il mettait en panne tout l'hôpital qui n'avait plus d'électricité. Étant donné qu'il était intouchable, car il était bourré de milliers de kilowatts électriques, un médecin eut l'idée de l'enfermer dans la chambre froide pour geler l'alcool électrifié de son sang.
Ce fut moi qui eus l'idée de le brancher sur l'armoire électrique et actuellement, il fait la génératrice pour alimenter l'hôpital.
Voilà, à quoi j'ai passé ma journée. Moi qui avais prévu de ramasser des champignons avec ma chamoureuse avant l'arrivée de la tempête Aitor qui n'a pas raison d'avoir tort. Il n'en loupe pas une, je suis furax.

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