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Pépère le chat du poète, suite

#1
Le vieux babouin s'était mis du papier aluminium sur le visage laissant juste dépasser le groin furonculé.
J'attendais que la cire bout un bon moment évidemment dans l'intention de l'ébouillanter un bon coup.
C'est bon sœur Mathilde qu'il disait le bougre. Moi évidemment, j'étais incapable de lui répondre, car j'étais plié en quatre de rire.
Entre deux rigolades, je lui criant, c'est bon veille momie, tu peux te mettre au-dessus de la cire.
Et la juste au-dessus, il me disait, je ne suis pas un peu près de la marmite, sœur Mathilde, car ça me brûle déjà la truffe.
Et il se mit au-dessus des vapeurs et moi, je me retenais, mais le diable me soufflait plonge lui la tête dedans.
Et voilà comment, je lui piquais le nez dans le bouillon.
Alors que je lui disais, non plus près, allez, hop la tête dedans.
Oui, ça t'apprendra à m'avoir pris la cornette pour quelques malheureuses feuilles de missel fumé.
Je ne vous raconte pas comment j'étais plié en deux de rire. Le vieux était transformé en cierge géant avec le pustule cuisant qui dépassait.
Appelez les pompiers, disait-il et moi, qui lui répondait, laissez moi profiter du spectacle.
Hé bien que je lui répondisse, tu vas pouvoir postuler pour le calendrier des routiers et faire miss tout en camion vielle momie.
Mais comment cette histoire, c'était terminé en fait.
Cette sœur était manifestement plus que diabolique.
- Sœur diablesse, tu es une impénitente et j'espère que Dieu te punira un jour. Tu as le mal en toi vieille chamelle du grattez moi-là élevée au lait de dromadaire.
- Ho oui, je vous comprends mon bon seigneur triporteur premier de ti n'enfant, cette nonne est diabolique et elle finira en enfer.
Mais le pauvre homme a dû bien souffrir, espérons qu'il n'ait pas été défiguré.
- Hé bien, mon bon Vaticanteux premier, tu ne rigoles plus des blagues de ta sœur préférée.
Bon, écouter mon bon sénat premier, mangeur de cordons-bleus, je vais vous raconter la suite qui est aussi hilarante.
Stop soûlard, Pépère à des choses à raconter, vas donc soigner ton sang électrique.
Amis lecteurs, bonjour, c'est encore Pépère qui est de corvée d'écriture. Oui, vous l'aurez compris, mon moine iranien, imbibé de cholestérol saoudien, est indisponible. Actuellement, il rend un service pour l'hôpital et le bougre en a pour un bon moment.
Oui, il se désélectrifie de milliers de volts bus hier.
Laissez-moi vous raconter cette journée de misère. Vous l'aurez compris entre deux délires d'écriture de la part de mon comanche irlandais professionnel de la maçonnerie chinoise, dans la vraie vie, j'essaie de profiter un peu.
Bon ça n'est pas de tout repos non plus, car il est un phénomène peu connu par Jean-Pierre Poivrot, c'est la misère dans le Cher, mais pas que, vous comprendrez pourquoi, après ce qui est arrivé à mon rabougri spasmophile ce jour même.
Donc, entre deux bols de cailloux ou de rogatons de ses orgies alimentaires, je vais me promener à droite à gauche.
Heureusement, sur la commune, il y a des âmes charitables qui ont bien conscience de ma condition miséreuse. Donc, tout naturellement, ils me soignent convenablement.
Pas plus tard qu'à midi, mon déjanté du stylo à plume camerounais a mangé devant mes yeux une saucisse de dix personnes avec deux kilos de choux. Pas la peine de préciser qu'il a bu en conséquence autant de vin.
Moi, pauvre chat famélique, je dus aller quémander à manger chez un voisin propre, oui ce bon René chez qui Mickey à trouver refuge pour soigner sa dénutrition.
Donc, un peu, plus tard, je le retrouve à la cabane où il m'annonce comme ça en ces termes ;
Mon gentil minet, tu vas garder la cabane, je m'en vais voir un ami à l'hôpital.
Oui, son ami italien, le fameux Mario qui a une Fiat uno et qui s'était pété le râtelier par terre en denoyotant des olives. Donc, je lui répondis sur un ton peu commode, hé le moine, tu me prends pour un malinois, tu n'as qu'à t'acheter un chien où faire mettre une alarme.
Le bougre n'était pas très heureux d'avoir eu ses quatre vérités dans le museau.
Puis, il disparut avec ma pauvre chatlauréane, la messe à fond.
Donc, je me disais, je vais aller aux champignons avec Ainos, ma chamoureuse.
Mais où Pépère voulait-il en venir encore une fois avec cette étrange histoire d'électricité.

La suite demain.

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