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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Et encore une fois, ce fut moi qui me faisais attraper alors que je n'y étais pour rien sous prétexte que j'avais fumé l'ancien missel.
Bien oui que je lui disais, vieux babouin, si tu me payais un peu mieux.
Oui, comment acheter des feuilles et du shit en suffisance ? Espèce de sagouin si j'avais un salaire convenable, je n'aurais pas fumé ton missel, tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même.
Et encore, il n'était pas content d'avoir reçu ses quatre vérités divisées par cinq virgule treize.
Je lui disais, bien fait pour toi vieux débris ça t'apprendra à fourrer ton nez partout. Tu croyais quoi à mettre ton nez dans ton missel, sentir les effluves de la vierge.
Hé bien, oui, je me doute bien qu'en fourrant ton pif là-dedans, tu rêvais de Dieu. Arrête, vieux mohican que je lui disais, tu es un hypocrite, tu rêvais à sa blonde et imaginant ta petite bibliothécaire.
Il était furax le père Dominique et partait voir le pharmacien en marmonnant que je n'attendais rien pour attendre.
Le pharmacien en le voyant avec sa pustule nasale éclatait de rire.
Bien qu'il s'était fait des gerçures aux lèvres à force de se marrer, il lui donnait un médicament qui ne lui fit rien de plus.
Deux jours plus tard, son nez était un énorme furoncle et il ressemblait à un alcoolique du Cher. Il n'arrêtait pas de dire et de redire que c'était de ma faute que si je n'avais pas fumé son missel ect ect...
Et moi, je lui disais si j'en avais plutôt que de m'appeler sœur Mathilde, on m'appellerait frère Robert.
Et c'est moi qui trouvais enfin le remède et voilà comment il avait failli se faire amputer du nez.
Mais qu'avait donc trouvé comme bêtise à faire de plus cette sœur satanique.
- Tu es vraiment très mal élevée sœur soiffarde, ton histoire est un blasphème à Dieu.
- Oui, vous avez raison mon bon os ventral premier, cette sœur est une honte pour l'église.
- Oui mon bon merdeux premier, vous avez écouté comme moi cette histoire.
- Et encore mon bon curé qu'aime les ti n'enfant premier, nous ne sommes pas quelle invention elle trouvait pour soigner ce pauvre père Dominique.
- Oui, mon bon gigolo premier, et elle va nous lui dire cette vieille chamelle aux pis sur les genoux.
- Hé bien, on peut dire que vous êtes très mal élevés mes bons merdeux que vous êtes.
Donc, le vieux Zébulon était impossible à soigner personne ne trouvais de remède à son furoncle nasal.
En lisant un vieux pamphlet médical qui datait de cromagnon premier certainement je trouvais un remède qui était annoncé comme miraculeux.
Mais, qu'il me répondait le vieux bouc, vous pensez que je vais essayer ces remèdes de tante Jeannine à deux centimes de zéro.
Oui, cette recette miracle consistait à s'enduire le tarin de moutarde et de respirer des vapeurs de cire en ébullition. Enfin de les laisser se déposer sur le furoncle sans les respirer.
Et voilà comment je me retrouvais à faire fondre des vieux cierges dans un faitout.
Le vieux babouin s'était mis du papier aluminium sur le visage laissant juste dépasser le groin furonculé.
J'attendais que la cire bout un bon moment évidemment dans l'intention de l'ébouillanter un bon coup.
Et il se mit au-dessus des vapeurs et moi, je me retenais, mais le diable me soufflait plonge lui la tête dedans.
Et voilà comment, je lui piquais le nez dans le bouillon.
Je ne vous raconte pas comment j'étais plié en deux de rire. Le vieux était transformé en cierge géant avec le pustule cuisant qui dépassait.
Appelez les pompiers, disait-il et moi, qui lui répondait, laissez moi profiter du spectacle.
Mais comment cette histoire, c'était terminée en fait.
Cette sœur était manifestement plus que diabolique.

La suite demain
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