Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète, suite.

#1
Maman moi peur, maman moi peur, des fourmis nucléaires.
Il eut tellement peur qu'il passât à travers le soupirail sans même savoir comment il avait fait.
Il tombait derrière sur une étagère où étaient alignées des bouteilles de vin.
Le bruit que fit l'étagère en tombant s'écoutait dans toute la maison.
La femme était déjà debout dans le salon.
Est-ce qu'elle n'allait pas faire du mal à Pépère.
Celui-ci ne s'était il pas blessé en tombant avec les bouteilles ?
- Non, non, non, et non, tu vas bien moine, tu n'es pas remis de ta maladie ?
- Pépère, encore toi, mais quel est le problème à présent ?
- Il me demande le problème, il ne manque pas d'air. Tu ferais mieux d'aller à la maison, car le psy de ton frère attend, je te signale.
- Comment ça le psy attend, je ne comprends pas ?
- Bon, je vois ce que c'est, il a gardé des séquelles de sa maladie.
Oui, il a rendez-vous aujourd'hui pour lui parler de sa maladie et pendant ce temps-là le psy cause, chat chat chat.
Voilà, il est parti, bon enfin, je peux pousser mon coup de gueule.
Oui, mes amis lecteurs, j'imagine que vous êtes déjà en pleine dépression. Comme moi, vous avez lu les horreurs qu'il raconte sur son chat. Moi j'ai l'habitude, mais je pense que vous avez dû être extrêmement choqué de lire, entre parenthèse (maman moi peur) devant une ridicule fourmi.
Oui, moi qui aie fait la guerre, partout dans le monde, terrassé des t-rex et des mammouths à pattes nues, moi qui aie combattu Jennyffer la panthère.
Oui, comment croire de telles sornettes, Pépère ayant peur d'une simple fourmi.
Oui, comme ça, ça lui évite de raconter la vérité vraie sur ce qu'il lui est arrivé récemment.
Attention, l'agent secret number one est de retour, révérence au grand Jean Bon. Dépliez le tapis rouge à zéro zéro sept puissance mille, chat chat chat.
Donc amis des arts et des lettres, c'est encore le plus grand des chatcrivains qui vient aujourd'hui refaire l'histoire.
Le grand Guillaume Pépère, quand vous y aurez goûté, vous ne pourrez plus lire quelqu'un d'autre.
Oui, pardonnez-moi d'imposer ma présence, mais il faut que je vous raconte la dernière en date au jour d'aujourd'hui que c'était aujourd'hui ce matin.
Donc, lundi, c'était matinée, fête des législatives.
Mon moine fit le convoi des nouvelles libertés, c'est-à-dire tout le monde fait la même chose.
Donc, j'ai dû aller le faire libérer de garde à vue.
Je ne sais quelle idée délirante lui a germé dans les oreilles de vouloir monter suivre ce convoi des libertés avec des banderoles vive le communiste.
Oui, vous avez bien entendu, il a fait tout le tour de Sancoins en faisant le tour des bars. Le but étant de soutenir une proposition communiste. Oui, vous avez bien lu, que la retraite soit à cinquante ans dans le Cher.
Oui, concernant cette revendication elle porte sur le fait que les gens du Cher passent beaucoup de temps au bar. Le lever de coude est un geste répétitif qui use l'individu plus vite. Il est donc évident que la pénibilité est plus importante dans cette région plus qu'ailleurs.
Donc, ce fut ainsi que mon apothicaire de comptoir en marbre façon Louis trente-douze se fit arrêter suite à une émeute dans un bistrot.
Il avait vidé la cave et les clients furax, c'étaient battus avec lui.
Donc une fois libéré de la gendarmerie, le bougre était vaseux.
Forcément, à boire une cave entière, ça lui avait retourné le foie.
Donc, en sortant, il fit le tour du marcher de Sancoins et décidait d'acheter des œufs pour manger léger disait il, une bonne omelette miam miam.
Mais en rentrant, il s'endormait sur son lit avec les œufs en main, et voilà comment il se retrouvait avec six poussins à son réveil.
Oui, tout ça parce qu'il avait cru être mordu par un chauve qui sourit.
En fait, il avait cette célèbre infection, avez vous compris maintenant le problème qu'il a eu, avec tout ce luxe d'exploitations.
Mais où Pépère voulait-il en venir encore une fois avec cette étrange histoire de maladie ?

La suite demain

La suite demain.