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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Bon voyons ce que la chatchatmobile a dans le ventre en attendant, chat chat chat.
- Tu crois que c'est une bonne idée, Ettesion.
- Oui, Lolo, ne t'inquiète pas, je serais beaucoup plus prudente que mon papa.
- Une prudente imprudente, hé bien, c'est de la moyenne compensée démoyennisée, ça, chat chat chat.
- Parfaitement, Turbo, chat chat chat, mais comme tu es le chat le plus rapide au monde, tu peux peut-être courir à côté de la voiture.
Turbo n'était pas très content de la réflexion de la part d'Ettesion.
- Chat chat où t'es où as-tu mis ton Pépère chat chat où t'es, il est chez le vétérinaire.
Chat chat où t'es, dans la chatchatmobile, chat chat où t'es, tu es la plus habile.
Poussez-vous les pisseuses, ranger mon morveux monsieur, Ettesion chatte de course est sur la route.
Hé, la gendarmette va voir le maréchal Pétain, chat chat chat, Pétain Coup, chat chat chat.
Lolo qui au départ était rassuré que ce soit Ettesion qui conduise commençait à regretter amèrement d'être monté devant à la place de Turbo.
Lui derrière, voyait déjà la catastrophe arrivée et qu'ils allaient tous se retrouver à la chat clinique avec le Pépère.
Est-ce qu'elle saurait garder le contrôle de la chatchatmobile et ne pas trop commette d'imprudence.
Elle roulait entre les véhicules ne se préoccupait même pas des lignes blanches.
Chat chat où t'es, la ligne blanche, chat chat où t'es, on verra ça dimanche.
Le Pépère pendant que sa fille faisait le pitre avec la chatchatmobile se réveillait. Le vétérinaire lui avait fait une piqûre et s'était absenté.
Il était revenu à lui assez rapidement et se demandait comment fuir de cet endroit. La porte était close et fermée à clef.
- Mince me voilà prisonnier ici, mais où est-il l'autre torturien. Je comprends que le bougre est un cousin d'Olivier Variant, car il m'a fait deux piqûres au cucul, donc pas de doute, c'est de sa famille, un cousin certainement.
Bon composons un poème en attendant à l'intention de cet affameur qui ne m'a même pas laissé de quoi manger.

J'ai les crocs.

Dans l'odeur d'ether
D'un cabinet austère
C'est un pépère désabusé
Qui reste encore médusé

Seul devant mon désespoir
Je marcherai dans la lumière du soir
Et mon ventre gargouille
Mais où est la fripouille.

Je suis comme un boulet
À la cuisse d'un poulet
Qui n'arrive même pas
À trouver l'ombre des pas,

Qui mène vers une rôtissoire
Pour enfin, le Pépère, y croire
Au miracle qui donne l'envie
De manger toute sa vie,

Autre chose que des cailloux
Le soir au chant des hiboux
Un truc à finir au gibet
Faute d'avoir pu sauver

L'âme d'un torturien
Qui, tout seul, picole du vin
Mais est incapable de faire péter
Un bout du tricératops braisé.

À mon pauvre Pépère
Mais quel vétérinaire,
Il va sûrement te manger,
Fuyons cet estaminet

J'ai les crocsssss, mais j'y pense, je pourrais passer par la fenêtre.
Mais je ne rêve pas, je sens la bonne odeur d'Henri le rôti. Oui, hum, quelle bonne odeur d'ailleurs j'ai l'impression d'écouter le doux chant mélodieux d'Agathe la patate qui accompagne la douce mélodie de Xavière la cuisinière.
Effectivement, dans la maison en face chez le vétérinaire, dans la cuisine, une femme avait mis au four un rôti de porc, elle était dans la pièce voisine et venait de temps en temps surveiller la cuisson de celui-ci.
Le Pépère partait vers la fenêtre, mais la poignée était trop dure à pousser et il se demandait comment franchir cet obstacle pour enfin accéder en face afin de satisfaire son appétit galopant.
Arriverait-il à ses fins ?

La suite demain.



La suite demain.