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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Écoutez ma bonne éthylique première, ce n'est pas mon langage. Si je suis avec le brigadier Tatouvu, c'est que je suis le président. Et je suis le président, car je présidente mieux que quiconque.
Le brigadier Tatouvu est sur cette enquête et comme je présidente beaucoup mieux plus que vous qui causez mal la France je l'assiste dans son enquête.
Ensuite, je ferais un rapport au FBI, CIA, KGB, PCF, RN, enfin à tout le monde pour leur dire qu'un extraterrestre est dans les parages. Je rajouterai même que celui-ci est cro, cro, cro, cro, méchant.
Mais qu'allait répondre sœur Mathilde.
- Écoutez-moi blanc bec premier, je n'ai pas l'habitude de recevoir des remontrances de la part d'un morveux.
Je constate simplement que vous conduisez votre soucoupe comme le père Dominique mène sa deux chevaux.
Le brigadier Tatouvu à ces mots était intéressé des fois qu'il y ait eu des procès-verbaux à distribuer.
- Hé bien ma bonne pochtronne première, que se passe-t-il avec votre curé ?
Pourquoi a-t-il du mal avec sa deux chevaux, il ne sait plus conduire ?
- Hé bien mon bon merdeux premier, le père Dominique est vieux et il conduit très mal. Et puis un jour suite à une blague de ma part, il a eu un incident en voiture.
- Ha bon ma bonne vulgaire première, qu'aviez donc encore fait comme tour peu pendable.
- Hé bien, mon bon LGBT premier écoutez donc cette bonne blague que je lui avais faite.
Voilà un jour, je lui ai donné un coup de marteau sur le pied. Voilà l'histoire, le bougre avait des piquets de tomate à replanter et m'avait demandé de l'aider. Je précise que ce vieux grigou avait été volé les pieds de tomates chez le voisin. Il m'avait assuré que les racines de ses tomates qui étaient l'année d'avant le long de la clôture avaient donné les racines de ces plans.
J'eus beau lui dire que c'était du vol qu'il m'assurait que c'étaient ses racines donc ses tomates.
Ce fut pendant que nous enfoncions les piquets que l'histoire était revenue sur le tapis.
Au bout d'un moment, il m'assurait avoir demandé à Dieu.
Je m'écriais, père Dominique, un scorpion devant votre pied et bang je lui assenais un coup de marteau sur le pied en disant, et ça, tu l'as demandé à Dieu, vieux radin.
Il s'était retrouvé à l'hôpital et sortait assez rapidement. Oui, mais je savais pourquoi. Le célibat le rendait fou, car en vieillissant, il devient zinzin. Il s'était mis en tête de quitter les ordres, perturbé par la fille de l'une de ses ouailles croisée un jour par hasard.
Il avait donné des cours de catéchisme à la fille, mais l'avait oublié.
Et voilà que du jour au lendemain, il se mettait à rôder avec sa deux chevaux autour de chez la bougresse. Une fois sorti de l'hôpital ce vieux coquin n'avait qu'en tête de faire de l'auto pour cette même raison.
Étant donné que son pied fraîchement opéré le gênait, il roulait avec une cane pour se servir du frein. Et voilà comment je finissais, un soir, plié en deux de rire en apprenant qu'il s'était mangé un camion avec la deux chevaux et qu'il s'était cassé les deux jambes.
Visiblement, sœur Mathilde était vraiment diabolique en réalité.
Et pendant ce temps-là, le pape s'inquiétait toujours de savoir où elle était.
Le Pépère regardait le saint homme avec Momo.
- Oui, j'imagine qu'il s'inquiète pour sœur soiffarde, je le connais bien l'animal et depuis un sacré moment même.
- Dit moi mon copain, comment as-tu connu le pape François ?
- Hé bien, Turbo, voilà, il est mon successeur.
- Ha bon, mon papa, mais ce n'était pas Jean-Paul Deux ?
- En fait, c'était moi Chat-paul Deux. Voilà le vrai ne pouvait pas exercer la fonction, car il avait renoncé avant son sacre. Il était allergique au blanc suite à une publicité pour une lessive. Voilà, la publicité se déroulait dans une église. Le curé faisait sa messe et la sœur qui lui serre son vin de messe lui en mettait partout sur son aube. En réalité, c'était sœur Mathilde, mais ne le répète pas, car elle a honte de cette publicité. Donc, la lessive en question qui est la marque, je lessive sans frotter, était censée nettoyer les vêtements sur la personne. Donc Jean-Paul deux fut introduit dans une machine à laver avec le tuba percé de Jean Creno. Il était ressorti tellement blanc qu'il en était invisible et il avait été constaté par CBS pour tourner dans l'homme invisible. Bon, le cachet était énorme alors, il l'avait fait, mais à force d'être blanc, il avait brûlé au soleil et il était devenu noir.
Mais où Pépère voulait-il en venir encore une fois avec cette étrange histoire de pape.

La suite demain.