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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Simplement, ils étaient bourrés de plombs et mon moine, l'alpiniste et son frère en avaient mangé récemment et tous avaient en fait le sang rempli de plomb, oui, des tonnes de plombs dans le sang.
Il faut comprendre que ces épinards étaient cultivés à Pripiat en Ukraine proche de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
En poussant, ils buvaient le plomb qui était dans le sol et voilà pourquoi ceux qui les mangeaient se retrouvaient alourdis de quelques tonnes à cause de leur sang plombé.
Alors, oui, je comprends votre déception, car maintenant, que vous savez le dénouement, vous vous dites, mince, pourquoi avoir laissé Pépère aller jusqu'au bout, c'était tellement logique en fait.
Mais où Pépère allait-il chercher des histoires pareils.
Sa fille et Turbo étaient encore une fois sidérés de la logique à Pépère.
Pendant ce temps-là, Momo était toujours avec le pape et ils essayaient ensemble de la joindre par téléphone.
Est-ce qu'il allait la retrouver prochainement ?
- Alors mon chat fils, Momo, vous le sage avez vous une idée, afin de retrouver sœur Mathilde et le président qui demeurent introuvables.
- Hé bien, mon bon pape, je ne sais point par quel début produire ces explorations. Néanmoins, mon bon pape, s'il vous venait à l'idée de demander à ce butor de Pépère, n'en faites rien, saint homme. Je vous en conjure, ne procédez point à cette requête. Oui, sachez, qu'elle vous serait préjudiciable. Le bougre d'animal se cagna la tête récemment, suite à ce que j'appelle de la sorcellerie. Hosanna, que l'on jette du sel sur le feu et que l'on châtie les sorcières, sortons les fléaux et chassons Satan trismégiste. Pensez, monsieur, moi votre vicaire, je vous le dis nettement, il y a de la sorcellerie dans l'affaire de cette soucoupe volante.
Ce godelureau de Pépère a perdu toute raison et il ne serait pas en mesure d'assurer des recherches convenables. Il devrait aller chez le panseur, que nenni, il fait le pitre et il nourrit son imaginaire de compte pour enfant déraisonnable. Il eut besoin de remède, mais le butor pense guérir sans potion, c'est une catastrophe.
- Je vous comprends mon chat fils roi Momo, je devrais peut-être appeler le brigadier Tatouvu à mon secours.
Pendant que le pape et Momo essayaient ensemble se trouver une solution pour retrouver le président et sœur Mathilde, justement celle-ci était en train de dire des méchancetés sur son curé.
Elle était devant la soucoupe avec Chatdore et cela lui avait cloué la parole.
Tous les deux pensaient halluciner en voyant cet engin devant eux.
Ils se demandaient comment elle était venue jusqu'à cet endroit sans savoir qu'à l'intérieur se trouvait le président avec le brigadier Tatouvu.
- Mon chat fils Chatdore, comment cet appareil a-t-il pu arriver jusqu'ici, je ne comprends plus rien à cette affaire.
- Hé bien, sœur Mathilde, quelqu'un parle à l'intérieur, il me semble reconnaître la voix du président.
- Hé bien, de mieux en mieux, alors ce communiste de la foire des trônes serait un extraterrestre et se déplacerait en ssoucoupe.
- Sœur Mathilde vous avez trop d'imagination.
La sœur n'eut pas le temps de répondre que le président apparaissait devant elle qui se préparait à pénétrer dans celle-ci.
- Ça alors, vous mon bon cheveux premier, dans cet engin, mais que faites vous ici.
Ne seriez vous pas un peu extraterrestre sur les bords. Je comprends, vous êtres comme le vieux père Dominique qui rôde dans le volage sous prétexte de maintenir son confort de conduite. Comme par hasard, il prend toujours la même route. Et je vous le donne en mille, comme le vieux pouilleux là-haut il y a une histoire de blonde là-dessous.
Et vous, vous êtes pareil à ce vieux dégoûtant de père Dominique, vous avez trouvé une soucoupe et vous vous êtes dit, allons traîner par là à la recherche d'une belle Martienne blonde avec un œil sur le front.
- Hé bien, ma bonne alcoolique première, que vous arrive-t-il, quel est ce langage de charcutier.
- Oui, mon bon travestit premier. Vous vous êtes dit, si j'en trouve une, je pourrais toujours lui dire, viens donc boire un verre de pinard avec moi. Je comprends tout à présent, oui, je te vois Tatouvu derrière, vous vous êtes dit allons à Mornay pour nous piquer la ruche à grand coup de bouteilles de pinard.
- Écoutez ma bonne éthylique première, ce n'est pas mon langage. Si je suis avec le brigadier Tatouvu, c'est que je suis le président. Et je suis le président, car je présidente mieux que quiconque.
Le brigadier Tatouvu est sur cette enquête et comme je présidente beaucoup mieux plus que vous qui causez mal la France, je l'assiste dans son enquête.
Ensuite, je ferais un rapport au FBI, CIA, KGB, PCF, RN, enfin à tout le monde pour leur dire qu'un extraterrestre est dans les parages. Je rajouterai même que celui-ci est cro, cro, cro, cro, méchant.
Mais qu'allait répondre sœur Mathilde.

La suite demain.
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La suite demain.