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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Quatrièmement, cette intelligence est dotée de force et de nerfs capables de détruire et de tuer le cholestérol, ce qui fait que tu as le droit à l'os et moi la viande. Comme j'ai la patte sur le cœur, je t'ai donné en plus de ma part. Alors tu pourrais me remercier de ma générosité.
Rogne-le et garde le il te servira un jour peut-être comme matraque pour corriger un bandit.
Ainsi, tu seras le premier de mes chatgents doté d'une matraque osseuse.
Tu la feras personnaliser en faisant inscrire dessus, en récompense de services rendus à Pépère lors d'un généreux partage de sa part.
Mais le président et le brigadier, pendant ce temps-là que devenaient ils ?
Grâce à la magie de Chouânne, le président avait posé sa soucoupe comme un vrai professionnel et le brigadier Tatouvu n'en revenait pas.
Il était à l'orée d'un bois légèrement caché par une haute haie.
Sans le savoir, sœur Mathilde et Chatdore arrivaient vers eux.
- Hé bien, mon chat fils Chatdore, j'en suis certaine maintenant, nous sommes à Mornay.
- Mais ma sœur, comment pouvez-vous en être sûr à ce point.
- Hé bien, mon chat fils Chatdore, venez proche de se gros chêne. Attendez que je trouve un morceau de bois.
La sœur regardait en tout sens et finit par ramasser un vieux bout de bois mort juste devant elle.
Elle se mit à gratter le sol et apparaissait des bouteilles alignées l'une à côté de l'autre sous les yeux de Chatdore.
- Mais, ma sœur comment saviez vous qu'ils y avaient des bouteilles au pied de cet arbre.
- Hé bien, mon chat fils Chatdore, c'est une longue histoire. D'ailleurs, si je me souviens, il doit en rester quelques-unes de pleines de ces belles bouteilles.
Hourra, merci vieux pouilleux, tu as enfin trouvé exhaussée ma prière.
Bon, alors ouvrons une de ces belles demoiselles afin de soigner ma déshydratation.
Elle sortit de son immense sac à main un tire-bouchon et ouvrit la bouteille.
Elle la but en une seule traite et Chatdore était médusé par cette religieuse.
- Hé bien, ma sœur, vous n'avez pas peur d'être alcoolisée avec autant de vin.
Chatdore avait peur d'être retenue par cette sœur et qu'elle soit totalement ivre d'ici peu.
- Aucun risque, mon chat fils Chatdore. Déjà, premièrement, j'ai acquis un sérieux entraînement depuis des années, car le vieux chnoque de père Dominique, veux que je goûte le vin de messe à chaque livraison.
Deuxièmement, j'étais en pleine déshydratation et si nous n'avions pas été ici, je serais morte, mon chat fils Chatdore.
Effectivement, j'étais totalement déshydratée et sans cette belle bouteille il ne m'aurait resté que quelques secondes de vie. Oui à une seconde près, j'étais décédée ici même. Mais je vois que Dieu, bien qu'il soit occupé dans sa forêt de baobabs a pensé à la prière de sœur Mathilde.
Certainement que par dépit de se promener la canne en main à la recherche de sa blonde sans la rencontrer, il se soit dis, aidons sœur Mathilde, des fois que ça me rapporte un miracle et que je croise mon petit soleil.
Oui, je te connais toi là-haut, vieux dégoûtant, sans ça, tu parles qu'il aurait secouru sœur Mathilde.
Donc, l'équivalent d'un verre est entré dans mes veines et le reste de la bouteille a été bu par la déshydratation.
- Hé bien, sœur Mathilde, vous êtes sacrément étonnante, chat chat chat.
Mais cela ne me dit pas que faisaient ses bouteilles au pied de cet arbre. Surtout, comment vous saviez qu'elles étaient à cet endroit-là ?
- Hé bien, mon chat fils Chatdore, c'est que dans le passé, j'avais volé acheté en travail ces belles demoiselles.
- Hé bien, sœur Mathilde, vous les aviez volées ou achetées ces bouteilles, je ne comprends pas ?
- Hé bien, voilà mon chat fils Chatdore, j'avais rendu un service au vieux myope de père Dominique. Oui, il connaît le curé de cette paroisse et m'avait envoyé aider ce curé qui est d'une radinerie sans commune mesure.
Voilà, sa vielle servante, la demoiselle Versaire était malade et ce curé avait contacté le père Dominique pour lui en parler.
Voilà toute l'histoire, la brave Annie, Annie Versaire, depuis un certain temps était devenu extrêmement douée en calcul mental. La bougresse, pourtant d'après ce curé passait son temps pieds nus dans le but de pouvoir compter sur tous ses doigts pour dénombrer, soit les cierges ou bien le nombre d'hosties pour une messe.
Attention d'après ses dires, la vieille Annie Versaire comptait si vite sur ses doigts qu'un jour elle avait failli foutre le feu à l'autel tant ses doigts étaient chauds, après avoir compté les hosties.
Mais où sœur Mathilde voulait elle en venir avec cette vieille Annie Versaire et quel était le rapport avec ces bouteilles...

La suite demain...