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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Sachez qu'un jour, j'ai arrêté un voleur de linge qui se faisait passer pour un Martien en lui volant sa soucoupe volante. Alors vous ne craignez absolument rien.
- Vous mon bon loi premier, vous vous êtes pris pour un policier ?
- Hé bien mon bon anarchiste premier, oui, un jeune de mon quartier quand j'étais jeune, de n'être pas âgé et de ne pas être vieux d'être jeune comme un vieux n'est pas jeune.
- Hé bien, mon bon vieillard premier avant de me raconter cette histoire déjà, pouvez-vous poser cette soucoupe.
- Écoutez mon bon gamin premier, profitons de cet engin. Je vous raconterai ça après.
Mais qu'avait donc fait le président ce jour-là.
- Quoi, que dites vous mon bon sagouin premier, vous compter vous promener avec cette soucoupe volante.
- Parfaitement mon bon crasseux premier et pas qu'un petit peu.
Le président dans sa frénésie à se servir de cet engin appuyait sur tous les boutons.
Le Pépère après son contrôle était reparti vers le canal où le sage Momo l'attendait.
Il voulait lui demander conseil ce qui était un peu inhabituel chez Pépère.
Il était au milieu de l'allée et attendait tranquillement. Le Pépère en passant dans l'allée croyait halluciner. Effectivement, il venait de voir dans l'herbe, Hector la côte de porc qui était survolée par manouche la mouche.
Dans sa tête, il se disait, que fait-elle seule ici cette côte de porc. Oui, nous n'avons pas mangé nous autres et j'ai le plein de poulets dans le coffre.
Il cherchait une ruse pour aller la récupérer au plus vite avant qu'un autre chat ne la remarque.
En fait, cette côte de porc avait été jetée là par une femme qui habitait non loin du canal.
Elle avait l'habitude de laisser traîner de la nourriture chez elle et un jour s'était presque empoisonnée à cause d'une purée avariée.
Elle avait trouvé cette côte dans le fond du frigo oublié depuis au moins six jours.
De peur d'être à nouveau malade, elle l'avait jeté dans l'herbe à cet endroit.
Non loin, plus tôt dans la matinée, il y avait un camping-car avec un gros chien à côté. Cette brave Annie, sans penser à mal, bien que ce fut son patronyme, se disait ce molosse va la manger. Mais, Annie Mal n'avait pas réfléchi que celui-ci aurait put être aussi malade en la mangeant. L'animal, fort heureusement, n'y touchait pas rebuté par cette odeur qu'elle dégageait.
Le Pépère venait de la voir en passant et maintenant de deux cents à l'heure, il roulait à deux kilomètres à l'heure. Ceci avait le don d'énerver le pauvre Momo.
Le Pépère jeta volontairement et très discrètement le chat-ventre de la chatchatmobile. Il avait maintenant une excuse pour aller récupérer celle qui avait fait briller ses yeux tout de suite.
- Diantre, mais que fait ce godelureau, non est-ce possible, que l'on ne me dise pas que cette diligence fut équipée de deux cents chevaux. Inimaginable, sont-ce des chevaux boiteux pour qu'il aille aussi vite qu'Ignace la limace ?
Alors, butor, allez vous vous dépêcher avant que la colère ne monte à ma tête et que je parte prestement vous faire avancer avec le fléau ou la trique.
Enfin, le Pépère arrivait sur Momo et garait la voiture avec précipitation.
- Diantre, mais il devient fou cet animal, holà sacripant cherchez vous à nous accidenter en vous garant si prestement. Auriez-vous besoin que la maréchaussée vous correctionne les écoutilles, butor ?
- Hé bien, mon papa que fais-tu ?
- J'ai perdu mon chat-ventre dans l'allée, ma fille va le dire à Momo.
Le pauvre le vit partir à l'opposé de sa propre personne.
- Diantre, il fit avec dédain ce geste pour lequel j'eus déjà puni d'un chaudron d'huile bouillante, celui qui lésait le bon roi Momo. Hé bien, oui, la bienséance et la correction se perdent de nos jours.
Ettesion partait vers Momo lui dire pourquoi son père s'était enfui dans l'autre sens en courant.
Il avait garé l'auto de façon à ce que personne ne put le voir ramasser cette côte de porc dans l'herbe.
Momo était furax malgré les explications fournies par Ettesion.
Le Pépère avait ramassé le chatventre et Momo l'avait vu clairement traverser l'allée pour se dissimuler derrière la haie de troènes juste en face.
Il était derrière assis sur le chat ventre avec Hector la côte de porc sous les yeux.
- Hé bien ma belle, que vous est-il arrivé. Mais quelle odeur portez-vous ainsi ? Vous avez avec été au bal du détritus avec Joëlle la poubelle, ce n'est pas possible. Attendez ma chérie, je vais vous mettre un peu de mon parfum. Ce n'est que le célèbre, gras de poulet de Nichat Ricci, mais vous vous sentirez beaucoup mieux pour converser avec mes dents.
Il n'eut pas le temps d'en dire plus qu'un bruit abominable se fit au-dessus de lui. Puis un souffle le couchait parterre.
Mais que faisait le président avec cette soucoupe, était-il devenu fou lui aussi ?

La suite demain.