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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Le Pépère arrivait enfin vers chez le vétérinaire. La peur qu'il avait eue suite à ses folies sur la route avait eu raison de son imprudence et il arrivait presque au ralenti.
Pêcheur Dranac et Coin-coin étaient déjà sur place et avait prévenu celui-ci.
Pépère leur donnait l'ordre de retrouver Chatdore et sœur Mathilde afin de les aider à revenir jusqu'à Sancoins.
Entre temps, Turbo, était venu rejoindre Pépère.
Ettesion montait avec son père à l'avant et Turbo montait à l'arrière.
Elle était encore retournée de l'aventure qu'ils avaient vécue ensemble sur la route.
- Alors mon papa, que faisons nous à présent. J'espère que Lolo sera bien soigné.
- Oui, ma fille ce torturien est un sacré guérisseur quand il n'a pas bu.
- Mais au fait, tu n'as pas de nouvelle de mon chamoureux.
- Si ma fille, la sœur le gave, avec ses histoires. Il avait pété la lanière de son chat ventre et la sœur lui a prêté un tendeur.
Pendant que tu conduisais Lolo, la sœur m'a répondu derrière Chatdore sur son téléphone et n'a pas pu s'empêcher de me raconter d'où venait ce tendeur.
- Un tendeur en guise de lanière, hihi, c'est amusant ça.
- Oui, comme disait Elvis Presselelait, love me tendeur.
Oui, et la sœur tenait ce tendeur par un ancien combattant qui a débarqué en Normandie. L'homme a cent vingt treize ans à ce qu'elle raconte.
- Un ancien combattant avec un tendeur, mais quel est le rapport avec cet objet.
- Oui, ma fille, un ancien combattant qui fêtait l'ascension, et le jour J en même temps chat chat chat. Oui, il n'avait pas pu se déplacer pour l'ascension alors il faisait les deux en même temps.
- Ah bon et qu'est ce que ça veut dire, mon papa, pourquoi cet objet, je ne comprends pas.
- C'est simple ma fille et je vais t'expliquer l'affaire.
- Voilà cet ancien combattant passait à proximité de sœur Mathilde et il s'entraînait pour le défilé de l'ascension. Ayant connu dans le passé sœur Mathilde lors d'une messe et l'ayant reconnu comme la nonne du père Dominique, il lui prêtait sa ceinture de cérémonie.
Oui, sœur Mathilde avait pété la sangle qui tenait sa robe.
- Mais quelle cérémonie, et pourquoi avait-il un tendeur en guise de ceinture.
- Je vois ce que c'est, ma fille, tu as besoin d'un cours d'histoire.
Une chance, tu as devant toi l'un des plus grands historologue de France, que dis-je le plus grand de France, du monde même, c'est carrément différent.
Turbo qui était resté silencieux ne put s'empêcher de répondre.
- Ha oui, hé bien, tu m'en diras tant, il faudrait que j'en parle à mon léopard, chat chat chat.
- Oui, monsieur Turbo, quand certains ont une licence en clownerie et en petite vitesse et grande lenteur, d'autres ont une licence appliquée en historologie.
- Hé bien, mon papa, tu as fait une jolie réponse.
- Hé bien, oui, ma fille que veux-tu, quarante-cinq licences d'exception obtenues dans trente-huit universités prestigieuses ça ne s'invente pas.
Bon arrêtons d'être toujours modeste et humble, quarante-cinq universités, voilà une vérité rétablie et cinquante licences.
Si ma réponse était aussi précise, c'est que chaque mot, lettre, phrase, a été calculé au centième de la phrase d'un dictionnaire qui dit la vérité vraie jugée par le juge des cyclopistes. Alors, Turbo, tu vois à quoi sert la moyenne compensée, parfois à aller plus vite que le temps, Monsieur le Roi de la lenteur comme Charles magne toi, chat chat chat.
La fille de Pépère n'en revenait pas de cette nouvelle réponse.
- Alors et cet ancien combattant ?
- Ha oui, Turbo, ma fille, attend son cours d'historologie par le plus grand historologue au monde.
Donc sache qu'à la révolution un homme écrivait un texte qui sert de chant patriotique. Cette chanson est la Marseillaise.
Déjà pourquoi la Marseillaise et bien à cause du chat de la sœur de sa mère.
Voilà ce monsieur s'appelait Roger De-Lille, étant d'origine bretonne par sa mère et Bourguignon par son père. Tien à ce propos, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles de Gaston le bourguignon.
La sœur de sa mère, elle était sibérienne, car ses grands-parents étaient là-bas en voyage à sa naissance. Oui, un caprice du fœtus qui avait envoyé un télégraphe à sa mère pour lui dire qui voulait voir les forêts sibériennes à sa naissance.
Oui, le SMS n'existait pas d'où le télégraphe sous forme de choc avec des morceaux de bois ferrés. On tapait ces morceaux de bois face aux montagnes et les nuages recevaient le code qu'ils emmenaient au-dessus de l'habitat de la personne à qui s'était destiné. Oui, c'est l'ancêtre du téléphone, bref.
Donc cette tante sibérienne habitait en Chine et avait un chat originaire d'Espagne qui était de mère marseillaise. Le bougre d'animal parlait parfaitement chinois, mais avec un accent marseillais. En écrivant sa chanson, il repensa à cet animal et mit ce titre, car il était à court de titre. Oui, il n'avait pas Pépère sous la main qui a une licence en titréose.
Donc, dans sa chanson, il fait référence au tendeur des militaires.
Turbo était de plus en plus embrouillé avec, mais où Pépère voulait-il en venir encore une fois.

La suite demain...