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Pépère le chat du poète, suite.

#1
En fait le brigadier avait abandonné ce véhicule avec lequel il était parti avec le président.
Ayant excessivement bu avant de partir, il avait mis de l'essence à la place du gazole en faisant le plein.
Les deux hommes étaient répartis à pied dans le bois à la recherche de la soucoupe.
Le Pépère ne prit pas la peine de s'arrêter et le pauvre gendarme n'eut que le temps de sauter dans le fossé pour ne pas se retrouver en short.
Est-ce Lolo arriverait entier chez le vétérinaire ?
Le président et le brigadier Tatouvu, de leur côté arrivaient vers la soucoupe.
Elle était juste devant eux et ils n'en revenaient pas.
- Hé bien mon bon taser premier, vous qui disiez que c'était une hallucination collective, vous vous étiez mis le doigt dans l'œil. Oui, je dirais même plus profondément, jusqu'à la nuque, euh, jusqu'aux omoplates même, c'est bien différent. Vous ne vous appeliez pas Tom autrefois, hi hi hi.
- Mon bon, promulgation premier, merci de cette judicieuse remarque. Non, Tom, c'est celui d'ailleurs moi, je m'appelle Roger. Oui, Roger Pludebiere comme disent mes collègues à la brigade.
- Hé bien, mon bon, munition premier, je ne vous parle pas de Tom d'ailleurs, c'est l'Uruguayen. Non, je vous parlais de Tom de ça se voie, Tom Desavois, hihi.
Mais pourquoi vos collègues vous appellent ils Pludebiere ?
- Hé bien, mon bon ministère premier, vous avez de l'humour. Vous ne voyez pas cette soucoupe, c'est un fait assez grave. D'ailleurs, soyons prudent et allons voir si nous trouvons des extraterrestres par là ?
Oui, mes collègues me disent tout le temps, hé Roger, rho, j'ai plus de bière.
Le président était dans un état d'euphorie des plus complète. Son état n'était pas anodin à ce que lui avait fait boire le brigadier Tatouvu.
Effectivement, en route le président, c'était plein d'une soif inimaginable. Il avait prétendu qu'il allait se déshydrater. Écoutez, lui avait-il dit, je suis en train de me déshydrater et si ça continue, je vais me retrouver sec comme une datte. Vous n'aurez plus qu'à me mettre dans une baignoire pleine d'eau pour que je reprenne ma forme initiale. En plus, comme vous avez mis la Dacia en panne en mettant de l'essence à la place du gazole, le temps que vous reveniez, je serais découvert. Les scientifiques incapables de me reconnaître me prendront pour ET. Et voilà comment je finirais dans le nevada dans la zone cinquante et un. Oui, et l'on me mettra là-bas avec Michael et Elvis comme sujet d'études sur les individus extraterrestres.
Alors, brigadier que faisons-nous ?
Le brigadier avait alors sorti de sa veste une gourde et s'était exclamé, là-dedans, j'ai du spécial.
Le président lui avait répondu qu'il ne buvait pas d'alcool.
Il lui avait affirmé que c'était du jus de fruits fabrication maison. Buvez, lui avait-il dit, ce ne sont que des fruits cent pour cent naturels.
Le président s'en était délecté avec abondance, car la gourde était immense et contenait deux litres.
En fait de jus de fruits maison, c'était du punch très corsé en alcool.
Le président en avait bu plusieurs fois et disait que plus il en buvait plus il avait soif.
La fée Chouânne pendant ce temps, c'était transporté avec sa magie dans la soucoupe.
Elle s'était grimée en femme extraterrestre avec des ailes dans le dos.
Elle avait décidé de leur faire peur afin qu'ils ne fouillent pas trop dans les affaires à Pépère.
Elle avait repensé à ce déguisement de sœur Mathilde en Pépère géant. Le brigadier Tatouvu qui était un vrai fouineur aurait put lui demander ce que c'était que ce pastiche.
En plus, sœur Mathilde avait posé ses empreintes partout dans la soucoupe.
Le président était face à l'entrée totalement explosée. Il s'apprêtait à rentrer quand apparue la fée Chouanne devant lui.
- Mais qu'est-ce que c'est que cette libellule humaine ?
- Bonjour, je suis la fée de la sagesse des fleurs, que vouliez vous faire dans ma soucoupe.
Le brigadier qui était aussi peureux que téméraire s'était caché derrière un arbre.
Il finissait la gourde de punch pour se remonter.
- Hé bien, moi, je suis le président des Français et vous avez fait peur à tout un village avec votre soucoupe.
Je m'appelle Emmanuel Micron, comme micro, mais avec un n, et j'ai la haine d'être dans ce bois au lieu d'être à la brasserie du cul roux en train de manger des cordons-bleus à la chantilly avec une cuillère de moutarde et de la confiture de fraises.
Le brigadier Tatouvu qui est avec moi est un gendarme et il va vous mettre aux arrêts.
- Moi, je suis la fée mal, je ne fais pas mal. Mais Annie Mal, la fée, va te punir si tu t'en prends à elle.
Mais comment cela allait-il finir.

La suite demain