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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Oui, souvenez-vous, je lui avais téléphoné avant que love livraison n'appelle et la ligne était restée en attente. En raccrochant, je m'étais retrouvé de nouveau en communication avec lui.
Je me disais la belle aubaine, tu vas pouvoir écouter la suite de l'aventure du camion de chats Leclerc.
Puis il mettait de la messe à fond donc, je mettais un peu en sourdine. J'avais calculé dix minutes de route et je remis le son plus fort passé ce temps.
J'écoutais, donner moi dix-sept crêpes au sucre à emporter et un litron de vin s'il vous plaît.
Je me disais, hé bien, love course peut toujours l'attendre le temps qu'il mange, chat chat chat.
Sacré Pépère, mais où va-t-il s'arrêter.
Enfin, j'écoutait beaucoup mieux la conversation, car je n'étais pas de derrière la porte comme un SDF à écouter ses élucubrations.
Donc, il était à l'auberge des moines où il avait commandé dix-sept crêpes.
Enfin, il partait à la brigade où l'attendait love terrasse de pieds fermes la trique de bambou à la main pour lui radoucir la couenne des oreilles.
Alors lui disait-elle, tu crois que c'est le moment de manger des crêpes. Mon singe capucin les veines remplies de chlorhydrate de benzène lui répondait qu'il était venu directement.
Ah oui faisait elle, cent quarante-quatre mètres me séparaient de ce bruit caninaire donc c'était à l'auberge des moines.
Je comprenais qu'elle avait en main un appareil et que mon mineur spécialisé en extraction alcoolisée sur des betteraves chinoises à trois mètres sous terre lui demandait, qu'est-ce que c'est que cet engin.
C'est un sonolomètre lui répondait-elle, avec je peux écouter à distance et je sais où est le bruit et justement, c'était le son de tes grandes dents, je ne suis pas dupe moi toute seule.
Au fait et ta canine d'élevage, comment va-t-elle ?
Il y eut un long silence et elle reprit, tu es sûr que c'est un dentologue français, il ne serait pas né dans les carpates en transylvanie, car ta dent ressemble à une canine draculéhaine.
Bon, lui disait-il où est le camion ?
Et ce fut là que je comprenais que ce n'étaient pas des chats.
Oui, disait-elle, le convoi qui est là et pas la peine de rêver ce qui est dessus doit être livré à bon port. Je sais ton adoration pour ces engins, mais voilà.
Mon curé s'écriait, oulala, mon cœur palpite, un char Leclerc, c'est le premier que je vois, c'est autre chose que cette relique que j'ai acheté sur Wish il y a deux ans.
Et voilà comment mon déjanté du smartphone sibérien qui envoie des SMS gelés en été pour refroidir celui qui le reçoit, fut carrément aux anges, car il réalisait le rêve de sa vie, promener un char dans la campagne.
Il prenait le volant heureux comme un prince et sortait enfin de sa veste une poche où il avait mis dedans dix crêpes de réserve. Oui, la fille à l'auberge des moines n'étant pas dupe savait que dix-sept ça voulait dire vingt-sept crêpes.
Donc, love talkie-walkie le guidait en temps réel de la gendarmerie avec son téléphone.
Le bougre était en train de manger ses crêpes et comprenait la moitié de ce qu'elle lui annonçait.
Bon, disait elle après la grande rue tu passes devant le stade.
Et ce fut ainsi que mon militaire d'opérette des petits rats de Tel-Aviv rentrait dans le stade avec son char Leclerc.
Heureusement, il n'avait écrasé que la grille et se retrouvait sur le terrain parmi les joueurs.
Je ne vous raconte pas la panique qu'il semait sur toute la ville quand l'information qu'un char terroriste était entré dans un stade. Évidemment, ce genre d'endroit n'étant pas prévu pour un tel engin sur un camion, le convoi s'enfonçait jusqu'à l'essieu.
La police hésitait à intervenir et ce fut au bout de dix minutes qu'ils tombaient de haut les policiers, un curé en soutane descendait du camion avec une crêpe dans une main et un smartphone dans l'autre.
Je ne vous raconte pas comment il fut neutralisé en quelques minutes mon curé.
Après avoir eu love gendarmerie en ligne la police comprenait que ce n'était qu'une méprise.
Lui, inventait une histoire à dormir debout de les trente-trois février des années caniculaires en disant qu'il était venu bénir les joueurs.
En fait la base militaire était dans la rue derrière le stade. Et voilà comment un hélicoptère, chargeait le char et le déplaçait à côté.
Le camion fut tiré avec un autre char sous une méchante pluie guerrière, battante. Oui, il pleuvait des gouttes d'eau plus grosses qu'un ballon de foot.
Du coup, les ornières laissées par le camion formaient des rangs d'eau et le stade était transformé en piscine olympique pour les plus grandes joies du maire qui décrétait le math annulé et les joueurs revêtaient un maillot et allaient ainsi s'entraîner dans cette piscine toute neuve.
Et voilà comment ces footballeurs entraînés par Rouanna, Marie Rouanna se retrouvaient qualifiés pour le Jeux olympique de cette années à Paris, chat chat chat.
Sacré Pépère, mais son histoire était vraiment étrange.

La suite demain.
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