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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Ainsi tous les matins sur une partie du canal, elle m'entraînait. Elle roulait en mobylette à allure soutenue en écoutant Jean-plaque Holeman.
Pendant dix jours, je me suis entraîné et à chaque bon résultat ma love gendarme poète me donnait en récompense une glace à la sardine.
Le jour de la course, ce fut elle-même qui donnait le départ et me remettait ma médaille à l'arrivée.
- Fle fle fle fle, mon love canard, Coin-coin, c'est le meilleur.
Chatdore était stupéfait et Momo s'attendait à ce qu'il sorte une nouvelle histoire dont il serait bien évidemment le héros. Qu'allait-il en faire ?
- Hé bien Coin-coin, c'est extraordinaire, moi, j'ai rattrapé un train une fois grâce à l'entraînement de Turbo.
- Diantre, mais de quelles balivernes allez-vous nous abreuver encore mon cher Chatdore, durant ces dix minutes qui nous sont imparties.
- Hé bien, Momo, ce ne sont pas des histoires, Turbo m'a entraîné à la course sur le circuit de formule un de Magny-Cours, proche de chez le soûlard à Pépère.
- Morbleu, mais c'est qu'il est insultant le godelureau, je préfère ne point écouter la suite.
- Oui, mais moi, j'aimerais bien connaître cette histoire, Momo.
- Cher Mimine, bien vous en fasse, moi, je cède à la paresse auditive chère chatmoiselle.
- Oui, je l'ai remplacé ce jour-là dans une mission, car le matin même, il semblait avoir des problèmes de yeux.
Nous étions passés à l'épicerie du village et l'épicière l'avait caressé. Il m'avait dit en sortant, la belle épicière m'a caressé.
Elle est moche comme un derrière chat chat chat.
- Peut-être avait-il besoin de changer de lunettes, on ne sait pas, chat chat chat, c'est évident, elle est aussi laide que le laideron postal de Sancoins.
- Pépère, ici, encore une fois, tu es gentil, mais je suis en train d'écrire.
- Tais-toi soûlard, je veux, rétablir la vérité sur l'anorexique toute rouillée qui tiens le coupe gorge où les chats n'ont même pas le droit d'avoir un joli poulet en dédommagement d'avoir été insulté de bouboule. Oui moi-même l'un des plus beaux chats du monde en ma personne.
- Oui mon, Pépère, tu as faim, tu veux des croquettes.
- Tes croquettes pourries remplies de cocaïne, tu n'as qu'à t'en servir comme des cerises pour t'en faire une tarte. Tu m'as bien regardé, j'ai une tête à manger du poulet, moi un chat de ma classe. Allez, écrit, et n'oublie pas le héros, c'est Pépère dans l'histoire. Si tu crois que tu vas m'endormir avec des rogatons et de la nourriture pour chats maladifs, tu peux te l'accrocher et n'oublies pas de dire, Je t'aime ma love gendarme dixit Pépère a ma soûlarde que j'aime et qui me traite bien par rapport à toi. Révérence à ton chat et des bisous sur mes grosses joues.
- D'accord Pépère, je peux écrire.
- Oui, soûlard, et pose ce verre de vin.
Donc Chatdore racontait son sauvetage.
- Oui, je l'ai remplacé ce jour-là dans une mission, car le matin même, il semblait avoir des problèmes de yeux.
- Alors raconte-nous ça Chatdore.
Oui, monsieur Momo cette histoire est vraie réelle, pas fausse et authentiquement avérée vraie par l'huissier du mensonge pas faux, et ce jour-là, je sauvais la cousine à Turbo d'un accident de train et où je courus sur l'eau.
- Ha oui, tu as couru sur l'eau, c'est impressionnant ça raconte moi cette histoire ça m'intéresse.
- Diantre, sur l'eau, il se prend pour Dieu à présent.
- Si tu veux, Momo, voilà, un jour, la cousine à Turbo avait pris le train pour aller à Paris visiter un oncle qui était au chatpital. On lui avait greffé une queue, car le pauvre avait eu un accident en traversant la route. Il s'en était remis, mais se plaignait d'entendre tout en écho et il avait consulté le chatrurgien qui lui avait assuré que tout était normal au niveau de la greffe. Malgré tout, il avait toujours ce problème de double audition. Un jour, en se promenant sur un toit, il avait glissé et avait failli tombé. En glissant, il essayait de se cramponner avec ses griffes et cela l'avait ralenti. Malgré le crissement de ses pattes, il était arrivé à entendre une femme qui appelait à l'aide, car elle avait le feu chez elle. Il avait appelé les pompiers et la dame avait été sauvée. Il avait les griffes légèrement brûlées et les pompiers l'examinèrent. Ce fut alors qu'ils se rendaient compte qu'il avait une oreille sur le bout de la queue. C'était pour ça qu'il écoutait tout en écho. Il avait donc été voir un autre chatrurgien et porté plainte contre le premier qui était un alcoolique et lui avait greffé une oreille sur la queue qu'il lui avait greffé juste avant. Donc la cousine à Turbo était partie le visiter en train. En chemin, elle envoyait un message à Turbo lui disant que le train roulait trop vite et que la compagnie ne savait plus comment faire.
Momo ne semblait pas apprécier cette histoire, qu'allait-il lui répondre.

La suite demain...

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