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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Suite d'hier.

- Toc toc toc, c'est extrêmement bizarre, toc toc toc.
- Pas du tout Pêcheur, il l'avait tellement bien réglé qu'elle recevait les chaînes de Pluton au lieu de terrestres et à force elle avait appris le Plutonien.
Le lendemain, il se faisait remettre en place par son voisin. Il lui avait monté un moteur de formule un sur son tracteur et celui-ci s'était ramassé une amende pour détention illégale d'un avion de chasse. Oui, le tracteur allait si vite qu'il s'envolait au-dessus du champ, bref.
- Toc toc toc, c'était extrêmement chaud pour lui toc toc toc.
- Fle fle fle, ma love gendarme poète pour se rafraîchir elle prend un ventilateur. Fle fle fle et s'il y a une panne de courant, elle appelle les petites pattes qui font du vent avec leurs ailes, fle fle fle.
- Extrêmement chaud, hé bien, Coin-coin, c'est comme l'hiver du sèche-cheveux.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire encore ?
- Hé bien ma fille, c'est une histoire saharienne, chat chat chat.
- Ceci est incompréhensible, tout de même.
- Hé bien, Fripouille, pas du tout, laisse moi vous raconter cette histoire.
Un jour, sa voisine lui confiait un sèche-cheveux qui selon elle ne faisait plus que de la chaleur froide.
- Toc toc toc, de la chaleur froide, ça existe ça ?
- Hé bien, Pêcheur, pas vraiment en réalité, la chaleur froide est du froid glacé. La chaleur est chaude aussi vrai que l'on monte en haut, que l'on rentre dedans pour sortir dehors et que l'on descend en bas pour monter en haut au jour d'aujourd'hui qui n'est pas hier d'être le jour d'aujourd'hui.
Donc mon coléoptère chinois pour ruche à ketchup norvégien lui dit comme ça donnez moi le, je vais vous le réparer.
L'après-midi, il se mettait sur l'engin et chercha dans son fourbi une résistance.
Ce fut alors qu'il retrouvait une résistance de four à pain industriel et qu'il la montait dessus.
Le soir même, content de son travail, il redonnait l'engin à la brave dame.
Sa fille revenait de l'école et elle s'écriait, ça tombe bien ma fille va l'essayer en sortant de la douche.
Donc, la mioche en question, partait à la douche contente de pouvoir enfin se laver les cheveux.
Oui, pour situer la chose, la demoiselle avait une chevelure qu'elle tenait depuis l'âge de ses six ans.
La draculette était âgée de quatorze ans à l'époque.
Donc, une chevelure de huit années était très dure à sécher. Sa mère passait trois heures quarante-cinq et passait vingt-cinq serviettes de bain à chaque fois.
Voilà pourquoi il était utile pour elle qu'elle ait cet engin à mettre à la disposition de sa fille.
Donc, la bougresse partait à la douche et trente minutes plus en sortait ravie. Elle était arrivée à sécher sa chevelure de treize mètres cinquante en l'espace de cinq minutes.
Sa mère la regardait bizarrement, mais la laissait faire ce dont elle avait à faire.
Le soir à table, son père lui disait, hé bien, ma fille ta nouvelle couleur de cheveux, c'est un peu voyant.
Et la mère s'écriait, c'est bien ce qu'il me semblait, bien que je n'ai plus mes lunettes, qu'il y avait un changement de couleur.
Oui, la bougresse avait cassé ses lunettes depuis deux ans. Dans la région, si les bars font légion, les yeuxtologues sont rares et il faut en moyenne cinq ans pour un rendez-vous.
Donc, la mignonnette répondait, mais je n'ai pas fait de couleur.
Son père répondait, mais tu es blonde et ils sont roses à présent.
Effectivement, elle avait les cheveux roses Barbie.
Ce fut alors qu'elle répondait que le sèche-cheveux lui semblait faire beaucoup de chaleur.
Le père partit dans la salle de bain et revint à table.
Hé bien, disait-il à sa femme légitime en pensant à l'illégitime.
Il t'a roulé ton réparateur, figure toi que le sèche-cheveux chauffe tellement que sa chaleur à décoller le carrelage dans toute la pièce.


La suite demain.


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