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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Pendant que Pépère fonçait vers le bois, Toutblanc surveillait les activités d'Annahoj.
Il était en liaison avec Isidore qui depuis son ordinateur était en communication avec la chatte robot.
Il finissait sa conférence avec elle. La chatte n'avait aucun doute d'être en communication avec Aketok. Isidore était brillant dans son rôle. Il avait bien observé la façon dont les Énarpilodiens échangeaient leurs communications.
Il fit en sorte de faire croire à la chatte que les amis de Pépère étaient partis à Sancoins pour la préparation du barbecue.
Pour la chatte selon les dires de son chef, Pépère était seul avec sa fille Ettesion. Il était parti dans un petit-bois à la sortie du village. Il voulait lui montrer l'endroit où il avait réalisé une mission. Au même endroit, il était supposé avoir rencontré la petite Ainos.
Fort de ces renseignements, la chatte robot prit donc la décision d'y aller pour le combattre. Pour elle, ça serait très facile d'après ce qu'elle avait eu comme information de la part de son chef.
Elle était loin de se douter que le Pépère soit avec une partie de ses amis et sœur Mathilde.
Toutblanc était caché sous le fourgon. Il avait laissé son scooter bien en évidence dans l'espoir que la chatte le prenne.
Cela faisait parti du plan, car Isidore avait fixé dessus une balise GPS.
Ainsi, le Pépère du bois pourrait aisément suivre son déplacement.
Isidore avait vraiment pensé à tout. Ceci n'était pas étonnant qu'il soit aussi bon dans l'élaboration de ses histoires dans toutes griffes dehors.
Sœur Mathilde cheminait en direction du lieu accompagné de tous les chats. Pêcheur et Coin-coin y avait été directement en volant.
Le plan d'Isidore prenait forme. La chatte robot, était sortie du bois et avait vu le scooter. Sans s'occuper de quoi que ce soit elle monta dessus et partit directement à l'endroit que lui avait donné son prétendu chef.
Elle mit en avant ses capacités électroniques en émettant des ondes. Celles-ci avaient pour but de donner l'illusion qu'elle était le maître de Pépère. Partout où elle passait, quiconque regardait en direction du scooter, voyait la xsara avec le poète à l'intérieur.
Le brigadier et le général sortaient à peine du fossé qu'ils crurent halluciner.
La xsara était encore en face d'eux en train d'arriver.
Annahoj elle sur le scooter les vit de loin. Elle ne comprenait pas que ces personnages soient dans cet état d'excitation. Normalement, ils voyaient la xsara du poète. Pourquoi étaient ils inquiets. Après tout, si c'était un chat sur un scooter qu'ils aient vu, oui, ils auraient pu, mais là, c'était incompréhensible.
Le brigadier partit dans la Dacia mettre la sirène et les gyrophares.
Le général était au milieu de la route bras écartés.
- Au nom du bouton rouge, arrêtez-vous, vous êtes en état d'arrestation pour transport illégal d'ogive nucléaire.
Stop, où je vous fais arrêter par la chaise électrique.
Annahoj arrivait vers le militaire qui semblait vouloir l'arrêter. Avec ses puissants yeux laser, elle coupa le toit de la Dacia qui s'envolait dans les airs. Le brigadier était médusé de peur. Ensuite, elle dirigea le faisceau en direction du général et la route se coupa en deux. Il était à côté d'une ornière de deux mètres de profondeur. La xsara passa à travers son corps sans même qu'il ne sente quelque chose.
- Incroyable, vite le bouton rouge, c'est un terroriste, il a avec lui des armes secrètes sûrement volé au pentagone
Un peu plus loin dans les bois le Pépère était arrêté pour vérifier le tracé de la chatte robot.
- Elle n'a pas traîné la bougresse, il reste une dizaine de minutes.
Heureusement que j'ai inventé le GPS, sans ça, nous étions marron. Celui-ci parle en anglais, mais ce n'est pas grave.
- Tu es un génie, mon papa, tu parles l'anglais en plus.
Tu crois que Pêcheur et Coin-coin sont arrivés ?
Tu parles l'anglais en plus.
- Oui ma fille, je suis un génie et l'inventeur de tas de choses.
- Mais dite moi mon papa, tu parles combien de langue ?
- Des centaines ma fille et je parle aussi couramment la côtelette, le rôti, le poulet, les lasagnes.
Oui, j'ai eu bien fait de les laisser sur le bord de la route, ne t'inquiète pas, Pêcheur aura conduit Coin-coin au bon endroit, il sait où c'est.
Mais nous autres dépêchons nous l'alarme arrive.
- Quelle alarme, mon papa ?
- Hé bien, l'orage si tu préfères ma fille.
- L'orage est un signal d'alarme ?
- Oui, je l'ai inventé pour éviter que l'on se fasse voler les nuages par des planètes extraterrestres.
- Je ne comprends pas mon papa.
- Je vais t'expliquer la chose ma fille. Voilà, il faut savoir que les nuages sont les gaz de l'intestin de la terre. Et que des planètes extraterrestres les volaient pour se droguer figure-toi. À l'époque, j'avais découvert ça quand j'étais en Égypte. Je travaillais au ministère de l'Agriculture et j'aidais le ministre pour des maïs d'exception. On nourrissait la terre avec des flageolets pour qu'elle fasse des nuages pour arroser nos plantations. Mais nous avions eu la désagréable surprise de voir qu'elle n'en faisait pas assez. Bon que je disais au ministre double dose de flageolets. Rien à faire, alors on lui fit passer un scanner des intestins. Tout était normal, j'avais demandé à Freud de l'examiner et il avait conclu qu'elle était saine psychologiquement. Alors j menais mon enquête et je trouvais le problème. Des planètes extérieures au système solaire venaient sniffer les nuages. Le ministre me dit, Pépère gloire de l'Égypte le seul à parler la lasagne que pouvons nous faire ? Alors j'avais intégré un système d'alarme dans l'intestin de la terre avec des capteurs sur les planètes voisines. Dès qu'une planète étrangère venait trop près, ça lui envoyait des décharges électriques et la terre grognait, alors l'ennemi s'en allait, voilà ma fille pour l'anecdote
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