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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Cookie avait tout vu de sa cabane et se mit à s'agiter.
- Hiiii, le bandit en soucoupe, hiii il va faire caca sur les nuages, hiii, bandit renégat.
Les Américains avaient tout enregistré sur leurs radars, mais n'avaient rien vu dans le ciel. Le Pépère avec sa magie avait rendu les soucoupes invisibles et personne au sol n'avait vu quoi que ce soit.
Seule Cookie avait vu la scène, car les soucoupes étaient visibles aux animaux exclusivement.
Le poète était perturbé par la conduite de la jument. Il la trouvait vraiment excitée et il remarqua que même les Américains derrière la cabane se méfiaient de la bête.
Son pied lui faisait moins mal et il arrivait enfin à marcher à peu près normalement.
Un camion arriva dans le chemin qui menait à sa cabane et il partit voir ce qui se passait. C'était en fait un pick-up et il y avait dedans des centaines de poches en plastique transparent contenant des bouchons de bouteille, la villageoise. Le conducteur descendit et vint vers le poète.
- Bonjour, monsieur, je m'excuse de vous déranger, voilà, j'ai un problème sur mon véhicule qui fait des ratés et il n'y a pas de réseaux et je n'arrive pas à joindre mon entreprise pour être dépanné. Je me suis arrêté plus haut pour demander à téléphoner à une personne qui m'a dit ne pas avoir de fixe, mais qu'il connaissait une personne faisant de la mécanique dans le coin et m'a envoyé chez vous.
Le poète lui répondit qu'il voulait bien jeter un coup d'œil. L'homme lui ouvrit le capot et l'homme trifouilla dans le moteur en parlant de filtre, de retour, de bouchon et partit sous son hangar et revint avec un filtre à gasoil et dit au chauffeur.
- Démarrer maintenant ça doit être bon.
L'homme s'exécutait et donna plusieurs coups d'accélérateur, extrêmement satisfait.
- C'est génial, il tourne comme une horloge, qu'est-ce que c'était ?
- Rien de bien méchant, le retour du gazole ne se faisait pas bien, le filtre était partiellement bouché, je vous en ai mis un qui a déjà servi, mais qui est encore bon. Dites-moi, qu'est-ce que c'est que tous ces sacs de bouchons, il y a une fabrique de bouteilles dans le coin.
- Hé bien, ces sacs contiennent le nombre de bouchons qui correspond aux buveurs de vin de la région. C'est un recensement par bouchon, chaque personne buvant du vin a mis un bouchon.
- Ha oui, quand même, ce sont tous les buveurs de vin du Cher ?
- Non, c'est seulement, Sancoins et Mornay, et un convoi exceptionnel est nécessaire cette région, là, j'ai environ trente mille bouchons.
C'est pour savoir si la région centre est aussi critique que l'affirme les sondages. C'est une enquête pour le ministère de la Santé publique.
- Mais nous sommes en gros à peine huit mille habitants entre Sancoins et ici, c'est très étrange.
L'homme n'avait pas l'air de trouver ça étrange et lui dit.
- C'est que nous sommes nombreux, je suis moi-même un buveur de vin rouge et à la télévision, ils ont parlé de treize milliards de buveurs de vin dans le centre de la France.
Somme soixante-sept millions en France, c'est impossible.
L'homme lui répondit en remontant dans son camion pour repartir.
- Oui, soixante-sept millions virgule quelque chose et notre représentant Jean Marie Dragib a dit que c'étaient les gens d'après la virgule qui faisait qu'il y avait autant de monde, bon, j'y vais merci monsieur, les buveurs de vin vous citerons certainement pour une médaille de la bravoure pour l'acte héroïque que vous avez réalisé ce matin. Tenez brave homme cadeau.
Le poète resta médusé dans le chemin, avec dans les mains une bouteille de deux litres de villageoise que lui avait laissée le chauffeur.
Dans la soucoupe, sœur Mathilde était heureuse et Ettesion était fière du plan de son père. Son demi-frère était sauf et c'était vraiment très bien.
- Mon chat fils, vous êtes vraiment génial, votre plan a fonctionné à merveille, et nous n'avons trouvé aucun gêneur, ours, panthère ou autre dans ce bois.
- Oui, mon papa, c'est vraiment un magnifique sauvetage. Mon chat fils, vous êtes vraiment génial, votre plan a fonctionné à merveille, et nous n'avons trouvé aucun gêneur, ours, panthère ou autre dans ce bois.
- Ce n'est rien ma fille, pour ton père, cette mission est un détail. Hé bien, l'ours ne m'aurait pas fait peur, j'en ai déjà combattu.
- Ha bon, mon papa, c'est étonnant.
-Hé bien oui, ma fille, je vais te raconter cette histoire, tu la raconteras à mes petits enfants.
Voilà, j'étais en Asie pour le démantèlement d'un trafic de fausses toiles d'araignées.
- Des fausses toiles d'araignée, êtes-vous sûr mon chat fils !
- Oui, sœur Mathilde, peut-être, ne le savez vous pas, mais ce sont les nuages qui tricotent les toiles d'araignées.
Donc, ma fille, à l'époque où j'étais en mission, il régnait en Chine un désordre total et Spiderman était le seul à pouvoir aider les habitants. Grâce aux toiles d'araignée que lui fournissait le ciel en travaillant à une cadence effrénée. Malheureusement, j'avais été piraté par un virus et la pile de mon cœur s'était mise à défaillir. Spiderman arriva juste à tant, il me retrouvait dans le chatmus en direction de l'hôpital.
Le pauvre Spiderman, a rencontré Turbo qui était en fait un faux chat espion déguisé en Turbo.
Il lui a offert des cacahouètes qui étaient son régal et il fut ainsi victime d'hallucinations. Le ciel pendant ce temps avait disparu et les étoiles avaient beau pleuvoir des nuages rien n'y faisait. C'est alors que Spiderman victime d'hallucinations a vu un ciel qui n'existait pas et qu'il a sauté d'un immeuble pensant que le ciel allait lui tricoter une toile. Le pauvre s'est retrouvé avec les deux jambes cassées. C'est comme ça que j'ai été obligé de remplacer Spiderman. J'ai trouvé les responsables qui étaient des ours de Colombie qui avait volé le ciel pour se faire tricoter des pulls en soie, car ils comptaient partir au pôle Sud. C'est à coup de queue et de moustaches que j'ai anéanti une cinquantaine d'ours de deux mètres de haut après dix heures de combat. Voilà ma fille ce sauvetage que tu pourrais raconter un jour à tes enfants.


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GABY73

Maître Poète
#2
Cookie avait tout vu de sa cabane et se mit à s'agiter.
- Hiiii, le bandit en soucoupe, hiii il va faire caca sur les nuages, hiii, bandit renégat.
Les Américains avaient tout enregistré sur leurs radars, mais n'avaient rien vu dans le ciel. Le Pépère avec sa magie avait rendu les soucoupes invisibles et personne au sol n'avait vu quoi que ce soit.
Seule Cookie avait vu la scène, car les soucoupes étaient visibles aux animaux exclusivement.
Le poète était perturbé par la conduite de la jument. Il la trouvait vraiment excitée et il remarqua que même les Américains derrière la cabane se méfiaient de la bête.
Son pied lui faisait moins mal et il arrivait enfin à marcher à peu près normalement.
Un camion arriva dans le chemin qui menait à sa cabane et il partit voir ce qui se passait. C'était en fait un pick-up et il y avait dedans des centaines de poches en plastique transparent contenant des bouchons de bouteille, la villageoise. Le conducteur descendit et vint vers le poète.
- Bonjour, monsieur, je m'excuse de vous déranger, voilà, j'ai un problème sur mon véhicule qui fait des ratés et il n'y a pas de réseaux et je n'arrive pas à joindre mon entreprise pour être dépanné. Je me suis arrêté plus haut pour demander à téléphoner à une personne qui m'a dit ne pas avoir de fixe, mais qu'il connaissait une personne faisant de la mécanique dans le coin et m'a envoyé chez vous.
Le poète lui répondit qu'il voulait bien jeter un coup d'œil. L'homme lui ouvrit le capot et l'homme trifouilla dans le moteur en parlant de filtre, de retour, de bouchon et partit sous son hangar et revint avec un filtre à gasoil et dit au chauffeur.
- Démarrer maintenant ça doit être bon.
L'homme s'exécutait et donna plusieurs coups d'accélérateur, extrêmement satisfait.
- C'est génial, il tourne comme une horloge, qu'est-ce que c'était ?
- Rien de bien méchant, le retour du gazole ne se faisait pas bien, le filtre était partiellement bouché, je vous en ai mis un qui a déjà servi, mais qui est encore bon. Dites-moi, qu'est-ce que c'est que tous ces sacs de bouchons, il y a une fabrique de bouteilles dans le coin.
- Hé bien, ces sacs contiennent le nombre de bouchons qui correspond aux buveurs de vin de la région. C'est un recensement par bouchon, chaque personne buvant du vin a mis un bouchon.
- Ha oui, quand même, ce sont tous les buveurs de vin du Cher ?
- Non, c'est seulement, Sancoins et Mornay, et un convoi exceptionnel est nécessaire cette région, là, j'ai environ trente mille bouchons.
C'est pour savoir si la région centre est aussi critique que l'affirme les sondages. C'est une enquête pour le ministère de la Santé publique.
- Mais nous sommes en gros à peine huit mille habitants entre Sancoins et ici, c'est très étrange.
L'homme n'avait pas l'air de trouver ça étrange et lui dit.
- C'est que nous sommes nombreux, je suis moi-même un buveur de vin rouge et à la télévision, ils ont parlé de treize milliards de buveurs de vin dans le centre de la France.
Somme soixante-sept millions en France, c'est impossible.
L'homme lui répondit en remontant dans son camion pour repartir.
- Oui, soixante-sept millions virgule quelque chose et notre représentant Jean Marie Dragib a dit que c'étaient les gens d'après la virgule qui faisait qu'il y avait autant de monde, bon, j'y vais merci monsieur, les buveurs de vin vous citerons certainement pour une médaille de la bravoure pour l'acte héroïque que vous avez réalisé ce matin. Tenez brave homme cadeau.
Le poète resta médusé dans le chemin, avec dans les mains une bouteille de deux litres de villageoise que lui avait laissée le chauffeur.
Dans la soucoupe, sœur Mathilde était heureuse et Ettesion était fière du plan de son père. Son demi-frère était sauf et c'était vraiment très bien.
- Mon chat fils, vous êtes vraiment génial, votre plan a fonctionné à merveille, et nous n'avons trouvé aucun gêneur, ours, panthère ou autre dans ce bois.
- Oui, mon papa, c'est vraiment un magnifique sauvetage. Mon chat fils, vous êtes vraiment génial, votre plan a fonctionné à merveille, et nous n'avons trouvé aucun gêneur, ours, panthère ou autre dans ce bois.
- Ce n'est rien ma fille, pour ton père, cette mission est un détail. Hé bien, l'ours ne m'aurait pas fait peur, j'en ai déjà combattu.
- Ha bon, mon papa, c'est étonnant.
-Hé bien oui, ma fille, je vais te raconter cette histoire, tu la raconteras à mes petits enfants.
Voilà, j'étais en Asie pour le démantèlement d'un trafic de fausses toiles d'araignées.
- Des fausses toiles d'araignée, êtes-vous sûr mon chat fils !
- Oui, sœur Mathilde, peut-être, ne le savez vous pas, mais ce sont les nuages qui tricotent les toiles d'araignées.
Donc, ma fille, à l'époque où j'étais en mission, il régnait en Chine un désordre total et Spiderman était le seul à pouvoir aider les habitants. Grâce aux toiles d'araignée que lui fournissait le ciel en travaillant à une cadence effrénée. Malheureusement, j'avais été piraté par un virus et la pile de mon cœur s'était mise à défaillir. Spiderman arriva juste à tant, il me retrouvait dans le chatmus en direction de l'hôpital.
Le pauvre Spiderman, a rencontré Turbo qui était en fait un faux chat espion déguisé en Turbo.
Il lui a offert des cacahouètes qui étaient son régal et il fut ainsi victime d'hallucinations. Le ciel pendant ce temps avait disparu et les étoiles avaient beau pleuvoir des nuages rien n'y faisait. C'est alors que Spiderman victime d'hallucinations a vu un ciel qui n'existait pas et qu'il a sauté d'un immeuble pensant que le ciel allait lui tricoter une toile. Le pauvre s'est retrouvé avec les deux jambes cassées. C'est comme ça que j'ai été obligé de remplacer Spiderman. J'ai trouvé les responsables qui étaient des ours de Colombie qui avait volé le ciel pour se faire tricoter des pulls en soie, car ils comptaient partir au pôle Sud. C'est à coup de queue et de moustaches que j'ai anéanti une cinquantaine d'ours de deux mètres de haut après dix heures de combat. Voilà ma fille ce sauvetage que tu pourrais raconter un jour à tes enfants.


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Un grand merci pour cet épisode Daniel
Amicalement
Gaby