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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Divine n'en revenait pas de l'histoire que venait de lui raconter le Pépère.
- Hé bien, c'est une drôle d'histoire, donc après avoir écrit ce poème, tu es rentré te reposer ?
- Pas du tout, love messe m'a envoyé faire un travail devant la grotte des moines.
Suite à une infiltration d'eau, il fallait creuser une rigole à l'extérieur et elle s'était proposé de le faire en échange de bons vins de messe.
Voilà comment je me suis retrouvé à creuser le sol comme un manant, encore une fois.
Elle pendant ce temps était au téléphone avec mon poivrot et ensemble ils faisaient un concours d'insultes à mon sujet. Évidemment, Divine, tu l'auras compris, j'étais le sujet de conversation étant donné que mon poivrot avait besoin de mes services et du harnais.
Moi pendant ce temps, je creusais, creusais, comme un pauvre diable. D'un seul coup, je l'entends raccrocher, je me dis enfin, elle va m'aider, pas du tout, elle restait dans sa cuisine, fenêtre ouverte et me lançait des, vas-y Pépère, creuse, creuse.
- Elle te voyait d'où elle était dans sa cuisine ?
- Oui, car la résidence d'été est en face de la grotte. En plus, elle avait installé une longue-vue, des jumelles et une caméra pour ne rater aucun de mes faits et gestes, une honte après ce que je venais de subir. Oui, j'étais encore très faible.
Puis elle s'assit et je ne la voyais plus. C'est alors que j'ai été voir ce qu'elle faisait. Des fois, qu'elle aurait été en train de manger, peut-être aurait-elle eu pitié d'un pauvre souffreteux comme moi.
Alors que je regardais par la vitre ouverte en agrippant mes griffes aux rebords et je la vois de nouveau le téléphone à la main. Hé, tu veux un coup de main, je viens de voir la grosse tête du Pépère par la fenêtre, va creuser bouboule, sont les seules paroles qu'elle m'ait dites.
Elle ouvrit un peu plus la fenêtre et je vis à côté du micro-onde de délicieuses friandises, des Catisfactions et des Félix-bombom qui étaient sensés être pour moi en récompense de mon travail de forçat.
Tu vois mon gentil minet qu'elle me disait, c'est pour Pépère ça, dès que tu auras fini ton ouvrage.
Moi confiant, je retournais creuser, creuser.
Il me semblait entendre ses grandes dents mastiquer. Je me disais, la faim te fait délirer mon pauvre Pépère.
Ma tâche finie, je vais à la porte qui était restée ouverte et la stupéfaction à côté du four les sachets vides et elle la main dans le sac la bouche encore pleine de croquettes, elle me disait. Achend mon chentil minet, gloup, gloup, tiens des bonnes croquettes.
Confiant, j'y suis allé et la désillusion à été totale, des croquettes pourries du commissariat remplies de cocaïne, qu'elle avait gardées en stock depuis au moins trois ans dans un coin de la résidence.
Pris de désespoir, j'étais parti à la recherche d'une autre maison. Et j'ai erré dans Lourdes durant des heures à en avoir les pattes en feu.
- Ha oui, quand même, tu n'as pas eu de séquelles ?
- Ma pauvre Divine, j'ai failli m'embraser tellement mes pattes étaient échaudées. Un riverain à téléphoner aux pompiers, car le trottoir fumait derrière moi. De peur que la grotte ne prenne feu, il fut même envoyé un canadair pour refroidir les lieux.
Moi pauvre miséreux, je continuais mon chemin de croix. Mon pauvre vente faisait des bruits épouvantables. Cela faisait vibrer le sol et des sismologues avaient même lancé une alerte de risque de tremblement de terre de dix sur l'échelle du Robert qui va jusqu'à sept. Pour te dire comme mon pauvre estomac était à l'agonie. Encore, sache que je minimise les faits, car c'était encore pire que ça.
Puis je finissais par trouver une maison plus charitable où l'on me secourut.
La brave femme de cette maison comprit ma détresse en me voyant de loin.
- Oui, tu devais être dans un drôle d'état.
- Oui, je transpirais à grosses gouttes et un ruisseau s'écoulait devant moi. D'ailleurs, il y eut une alerte de crue. Les plus grands spécialistes craignaient une crue du Gave comme on n'avait pas vu depuis six cents ans, ce n'est pas pour dire comme je suais.
Donc, la brave dame en cuissardes, n'était pas dupe et vit que je n'avais que la peau sur les os.
Elle me fit entrer chez elle et je vis d'autres malheureux comme moi.
Elle m'offrit alors un bol d'eau. Ce fut avec grande peine que je finissais les deux mètres qui m'en séparaient. Totalement anémié, je me mis à boire alors que je n'étais plus qu'à un centième de seconde de l'urgence absolue avec un pronostic vital engagé. Puis elle m'offrit un superbe poulet.
Ce fut comme ça que je repartis vers chez love cierge pour manger mon poulet dans un coin tranquille pour ne pas susciter la jalousie des minets qui étaient chez la brave dame. Malheureusement, je là croisais sur ma route, elle me dit, Pépère viens mon gentil minet que je te caresse.
Moi pauvre souffreteux en manque d'affection, j'y suis allé et là, elle me saisit le poulet de la gueule et s'en fait une bouchée, elle l'a mangé entièrement.
Je n'ai eu le droit qu'à la ficelle qui le tenait et que j'ai longtemps gardé dans mes affaires par désespoir et dans l'espoir de lui faire manger un jour.
Disant cela, il ouvrit son chatventre et sortit une petite boite en carton. De celle-ci, il extirpa un long morceau de ficelle de poulet toute jaunie par le temps. En fait, c'était une ficelle de poulet qu'il avait gardé en souvenir d'une minette qui lui avait offert un poulet et dont il était le chat love, à l'époque où il était à Trappes.
Il fit donc passer cette ficelle pour celle de son histoire.
- Regarde, Divine, voilà la fameuse ficelle qui me fait encore pleurer de désespoir aujourd'hui.
- Hé bien, Pépère, quelle histoire.




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