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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Pépère était toujours derrière ces cartons et attendait que Grisou et Lolo viennent le voir pour faire les présentations.
Lolo ne savait plus comment faire pour sortir de la cabane de Bibou. Le poète allait et venait en tous sens sur son terrain à la recherche de Pépère.
- Pépère, nabon la boiboite, gamin, vient là, gamin, où es-tu. Il a dû encore attraper le coryza j'ai entendu éternuer.
Où alors il a peur des tourterelles, mais que fait...
- Bon, c'est Pépère qui vous parle, ne vous inquiétez pas.
Mon sucre en morceaux lyophilisé pour café d'alcoolique au rhum est parti chez sa mère chercher de la vinasse.
Là où je vous parle, le salopard est en train de se buriner les amygdales à grands coups de louche à rôti de tricératops.
Il se passe des choses graves, depuis trois jours. Oui, je suis insulté constamment par mes deux Indiens degardis des ailes de l'oreille de la nuque.
J'imagine avec quelle indignation vous avez lu que la vilaine de l'épicerie avait parlé du chat le plus populaire de France.
Hé bien, je vais m'en occuper personnellement de la bougresse. Tu vas voir laideron, je vais te décolorer la tignasse au lance-flamme et te refaire le dentier à coup de moustaches.
Hé bien oui, et ce n'est pas tout, mon carnassier irlandais mangeur de salade cocaïnomane d'Uruguay ne fait que de m'insulter depuis deux jours.
Puis, là, d'entrée de jeu, il dit que j'ai peur des tourterelles et cela me ramène à l'affront de ce matin de la part de love balai.
Donc, comme vous avez pu le lire ma love maîtresse que j'aime a été emprisonnée pour circulation sans attestation de déplacement.
Enfin, plutôt pour attestation non-conforme. Oui, elle avait écrit achat de serpillière pour que mon chat fasse le ménage. Une honte, après m'avoir offert à la Noël dernier un harnais, on comptait m'offrir un balai avec une serpillière. C'est inadmissible, quand on pense qu'elle me doit un colis de saucissons, un de croissant et un de poulet.
Si elle avait écrit, dans la section, achat de produits essentiels, rhum, ou vin, cela serait passé comme le père Noël dans le tuyau du radiateur.
Une honte, oui, on comptait me faire faire le ménage à la résidence d'été de Lourdes.
Dernièrement, elle a installé des moutons pour avoir du lait. Les bougres se sont installés sous le buffet et il paraît que c'est incurable tellement, c'est crasseux. On comptait sur la force de Pépère pour nettoyer. Je comprends pourquoi mon téléviseur hindou, fabriqué par des moines aveugles pour des sourds corses, a acheté récemment une pelle de maçon. C'était pour Pépère, la pelle.
Je le vois d'ici Pépère, ha la belle pepelle, nabelle la pepelle pour Pépère, vas te faire cuire un jarret de mammouth soûlard, je ne suis pas ton domestique.
Donc, hier soir, mon cornet de frit Norvégien pour Gargantua du Laos était totalement rincé. Moi, pauvre miséreux, je traînais ma carcasse à la recherche de quelques nourritures à manger. Et seul, dans la campagne, j'errais, patte dans la patte avec mon désespoir. Et les étoiles, pauvres impuissantes des avanie subies par le pauvre Pépère, pleuraient des larmes de sel sur les prés. Et je marchais, imaginant à chaque coin de buisson, une fleur de poulets ou un arbuste à rôtis. La lune seule en ce ciel blafard de sa harpe accompagnait ma peine d'une aubade de tristesse. Au hasard des allées l'âme chagrinée, je cheminais, pensant à ma vie se résumant à un harnais, des privations de nourriture et ma pauvre chatlauréanne totalement estropiée. Croyant à l'âme charitable de mon maître que j'aime malgré tout, j'ai été toqué à sa porte pour quémander quelques nourritures, même des rogatons de tarte ou des miettes de croquettes. La seule réponse que j'ai eue, qui d'ailleurs m'arrachait les larmes des yeux, fut, dégage de là, tu veux un coup de main à gratter ma porte, bouboule. Et moi pauvre souffreteux, j'ai pleuré, pleuré, et j'ai failli me noyer dans cet océan de désespoir que je venais d'enfanter.
C'est alors, que je pensais à ma love maîtresse que j'aime, seule dans un cachot en Espagne certainement avec un boulet au pied.
Je l'imaginais, d'une vieille capsule de bière usagée, tracer des traits sur le mur de sa geôle en comptant les jours loin de son chat bien-aimé, le Pépère.
C'est alors que je décidais d'un saut d'hélicoptère d'aller délivrer ma love maîtresse que j'aime.
C'est dans ma libellule volante, cadeau inespéré de ma love maman fée Choûanne, que je quittais mes amis, mes amours, ma chatmoureuse, et mon renégat de maître. Inondant la campagne de mes larmes, je volais pour délivrer la plus douce et la plus gentille, ma love maîtresse que j'aime. La seule qui m'ait offert un carton de saucissons ou un bol d'eau à boire, quand miséreux les pattes cagneuses je labourais les vignes de mon soûlard, sous un soleil de plomb par soixante-dix degrés à l'ombre. Et c'est sur monsieur Google, que j'appris bien plus tard que mes larmes inondèrent toute une région qui se retrouvait en alerte météo. Et après avoir bravé, le Zéphyr et l'Aquilon, j'arrivais enfin les pattes gelées d'avoir volé les hublots ouverts tout ça pour ne pas m'endormir.
Et de villes en villes de Madrid, Barcelone, Séville, Saragosse à Malaga, j'écumais les prisons à la recherche de ma love maîtresse.
Épuisé et fourbu, au petit matin après une nuit d'angoisse à marcher les pattes en sang et totalement affamé, il me fallut me résigner à aller à un repos bien mérité à la résidence d'été emmenant avec moi mon chagrin pour tout compagnon.
Et comme un bagnard traîne son boulet, j'arrivais à la porte de chez elle éreinté de fatigue. Presque au bort d'un coma ou d'une urgence absolue à prévenir le chatmu je tombais dans l'herbe derrière la maison.
C'est au petit matin que j'eus le bonheur de voir qu'elle était libérée. Ne voulant aucun remerciement pour le peu que je fis, je me déguisais en tourterelle pour la suivre.
C'est alors que le Graal à mes yeux apparut, quelqu'un avait mis sous mon nez des croquettes premier choix. Très vite, je partis me sustenter à découvert devant elle.
Elle était avec mon soûlard au téléphone et lui disait, hé bien cette tourterelle a un sacré petit bidon, on dirait Pépère.
Elle s'arrangea pour parler sur mes ailes et les vapeurs de rhum brûlèrent mes plumes. C'est chauve comme un caillou que je suis reparti vers mon hélicoptère.
Alors comprenez maintenant que Pépère soit furax.
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#2
Pépère était toujours derrière ces cartons et attendait que Grisou et Lolo viennent le voir pour faire les présentations.
Lolo ne savait plus comment faire pour sortir de la cabane de Bibou. Le poète allait et venait en tous sens sur son terrain à la recherche de Pépère.
- Pépère, nabon la boiboite, gamin, vient là, gamin, où es-tu. Il a dû encore attraper le coryza j'ai entendu éternuer.
Où alors il a peur des tourterelles, mais que fait...
- Bon, c'est Pépère qui vous parle, ne vous inquiétez pas.
Mon sucre en morceaux lyophilisé pour café d'alcoolique au rhum est parti chez sa mère chercher de la vinasse.
Là où je vous parle, le salopard est en train de se buriner les amygdales à grands coups de louche à rôti de tricératops.
Il se passe des choses graves, depuis trois jours. Oui, je suis insulté constamment par mes deux Indiens degardis des ailes de l'oreille de la nuque.
J'imagine avec quelle indignation vous avez lu que la vilaine de l'épicerie avait parlé du chat le plus populaire de France.
Hé bien, je vais m'en occuper personnellement de la bougresse. Tu vas voir laideron, je vais te décolorer la tignasse au lance-flamme et te refaire le dentier à coup de moustaches.
Hé bien oui, et ce n'est pas tout, mon carnassier irlandais mangeur de salade cocaïnomane d'Uruguay ne fait que de m'insulter depuis deux jours.
Puis, là, d'entrée de jeu, il dit que j'ai peur des tourterelles et cela me ramène à l'affront de ce matin de la part de love balai.
Donc, comme vous avez pu le lire ma love maîtresse que j'aime a été emprisonnée pour circulation sans attestation de déplacement.
Enfin, plutôt pour attestation non-conforme. Oui, elle avait écrit achat de serpillière pour que mon chat fasse le ménage. Une honte, après m'avoir offert à la Noël dernier un harnais, on comptait m'offrir un balai avec une serpillière. C'est inadmissible, quand on pense qu'elle me doit un colis de saucissons, un de croissant et un de poulet.
Si elle avait écrit, dans la section, achat de produits essentiels, rhum, ou vin, cela serait passé comme le père Noël dans le tuyau du radiateur.
Une honte, oui, on comptait me faire faire le ménage à la résidence d'été de Lourdes.
Dernièrement, elle a installé des moutons pour avoir du lait. Les bougres se sont installés sous le buffet et il paraît que c'est incurable tellement, c'est crasseux. On comptait sur la force de Pépère pour nettoyer. Je comprends pourquoi mon téléviseur hindou, fabriqué par des moines aveugles pour des sourds corses, a acheté récemment une pelle de maçon. C'était pour Pépère, la pelle.
Je le vois d'ici Pépère, ha la belle pepelle, nabelle la pepelle pour Pépère, vas te faire cuire un jarret de mammouth soûlard, je ne suis pas ton domestique.
Donc, hier soir, mon cornet de frit Norvégien pour Gargantua du Laos était totalement rincé. Moi, pauvre miséreux, je traînais ma carcasse à la recherche de quelques nourritures à manger. Et seul, dans la campagne, j'errais, patte dans la patte avec mon désespoir. Et les étoiles, pauvres impuissantes des avanie subies par le pauvre Pépère, pleuraient des larmes de sel sur les prés. Et je marchais, imaginant à chaque coin de buisson, une fleur de poulets ou un arbuste à rôtis. La lune seule en ce ciel blafard de sa harpe accompagnait ma peine d'une aubade de tristesse. Au hasard des allées l'âme chagrinée, je cheminais, pensant à ma vie se résumant à un harnais, des privations de nourriture et ma pauvre chatlauréanne totalement estropiée. Croyant à l'âme charitable de mon maître que j'aime malgré tout, j'ai été toqué à sa porte pour quémander quelques nourritures, même des rogatons de tarte ou des miettes de croquettes. La seule réponse que j'ai eue, qui d'ailleurs m'arrachait les larmes des yeux, fut, dégage de là, tu veux un coup de main à gratter ma porte, bouboule. Et moi pauvre souffreteux, j'ai pleuré, pleuré, et j'ai failli me noyer dans cet océan de désespoir que je venais d'enfanter.
C'est alors, que je pensais à ma love maîtresse que j'aime, seule dans un cachot en Espagne certainement avec un boulet au pied.
Je l'imaginais, d'une vieille capsule de bière usagée, tracer des traits sur le mur de sa geôle en comptant les jours loin de son chat bien-aimé, le Pépère.
C'est alors que je décidais d'un saut d'hélicoptère d'aller délivrer ma love maîtresse que j'aime.
C'est dans ma libellule volante, cadeau inespéré de ma love maman fée Choûanne, que je quittais mes amis, mes amours, ma chatmoureuse, et mon renégat de maître. Inondant la campagne de mes larmes, je volais pour délivrer la plus douce et la plus gentille, ma love maîtresse que j'aime. La seule qui m'ait offert un carton de saucissons ou un bol d'eau à boire, quand miséreux les pattes cagneuses je labourais les vignes de mon soûlard, sous un soleil de plomb par soixante-dix degrés à l'ombre. Et c'est sur monsieur Google, que j'appris bien plus tard que mes larmes inondèrent toute une région qui se retrouvait en alerte météo. Et après avoir bravé, le Zéphyr et l'Aquilon, j'arrivais enfin les pattes gelées d'avoir volé les hublots ouverts tout ça pour ne pas m'endormir.
Et de villes en villes de Madrid, Barcelone, Séville, Saragosse à Malaga, j'écumais les prisons à la recherche de ma love maîtresse.
Épuisé et fourbu, au petit matin après une nuit d'angoisse à marcher les pattes en sang et totalement affamé, il me fallut me résigner à aller à un repos bien mérité à la résidence d'été emmenant avec moi mon chagrin pour tout compagnon.
Et comme un bagnard traîne son boulet, j'arrivais à la porte de chez elle éreinté de fatigue. Presque au bort d'un coma ou d'une urgence absolue à prévenir le chatmu je tombais dans l'herbe derrière la maison.
C'est au petit matin que j'eus le bonheur de voir qu'elle était libérée. Ne voulant aucun remerciement pour le peu que je fis, je me déguisais en tourterelle pour la suivre.
C'est alors que le Graal à mes yeux apparut, quelqu'un avait mis sous mon nez des croquettes premier choix. Très vite, je partis me sustenter à découvert devant elle.
Elle était avec mon soûlard au téléphone et lui disait, hé bien cette tourterelle a un sacré petit bidon, on dirait Pépère.
Elle s'arrangea pour parler sur mes ailes et les vapeurs de rhum brûlèrent mes plumes. C'est chauve comme un caillou que je suis reparti vers mon hélicoptère.
Alors comprenez maintenant que Pépère soit furax.
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Hihi hi sacré Pépère
A demain pour de nouvelles aventures
Amicalement
Gaby
 
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