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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Dans sa soucoupe le Pépère observait toujours le poète qui était toujours devant l'épicerie. Un camion transportant du bois était garé à côté de l'entrée de la boutique. Le poète fini par grimper dans le camion et celui-ci disparut.
- Toc toc toc, mais où va-t-il, toc toc toc, il rentre du bois pour se chauffer, toc toc toc.
- Fle fle fle, en arrivant, il va te dire, Pépère, vient de mettre au chaud avec les petites pattes, fle fle fle.
- La dernière fois où il m'a dit ça, il a failli me faire mourir, écraser en faisant du saut de barrière.
- Toc toc toc, mais pourquoi a-t-il sauté par-dessus une barrière, toc toc toc.
- Fle fle fle, il voulait essayer de voler comme les oiseaux, fle fle fle.
- Pas du tout, c'était une ruse pour m'emmener voir le torturien de Sancoins.
- Toc toc toc, mais pourquoi faire, t'emmener chez ce monsieur, toc toc toc.
- Fle fle fle, il paraît qu'il t'a soigné du colza, fle fle fle, c'est Lolo qui nous en a parlé, fle fle fle.
- Pas du tout, j'avais un morceau de nuage dans le nez. Il m'a emmené là-bas pour que ce faux vétérinaire, dégarni de l'oreille de langue du genou, fasse des expériences sur moi. D'ailleurs, j'ai fini par avoir une poiléose. Oui, des poils de six mètres de long dont le soûlard s'est servi pour se tricoter une écharpe. Oui, la chalauréanne n'a plus de chauffage. Il l'a trifouillé pour mettre un autoradio à galène et depuis, il n'y a plus de chauffage dedans et c'est comme ça qu'il m'a piégé pour m'emmener chez le torturien.
- Toc toc toc, comment a-t-il fait, toc toc toc.
- Fle fle fle, comme pour les petites pattes, avec du pain, fle fle fle.
- Pas du tout Coin-coin, laissez moi vous raconter cette journée en enfer.
Donc le matin, il me dit comme ça, Pépère, je vais aller faire des courses à intermarcher. Plutôt que de rester dehors dans le froid, tu n'as qu'à venir avec moi. Je te montrerai où travaille love croquettes. Moi, je pensais surtout, il doit y avoir un rayon viande dans le magasin. Étant là-bas depuis peu, je ne savais pas encore que ma pauvre chalauréanne n'avait plus de chauffage. Lui étant réchauffé de l'intérieur, il s'en foutait. Puis, arrivé là-bas, harnaché, on me fit pousser le chariot. Puis il disparut et je le retrouvais discrètement sans qu'il me vît. Il était au téléphone et j'entendis, en rentrant, je le ramène chez ma mère et je l'emmènerai chez le vétérinaire.
Alors une fois revenu, entre la messe dans la voiture et une température à moins vingt degrés, je m'étais dépêché de me sauver pour demander asile à mon amie Cookie. Le bougre lui mangea une tarte de dix personne sous prétexte de prendre des forces.
C'était le soir et je pensais qu'il ne me verrait pas. C'est comme ça que je me fis surprendre près à entrer chez mon amie. Le bougre avait une lampe à la main et il m'aveuglait avec.
Ne t'inquiète pas mon gamin mon gentil Pépère, je te ramène à la maison, tu seras au chaud mon gamin, qu'il me disait.
Le salopard marchait à l'aveugle car il était bourré. La lampe allait dans tous les sens. Il essayait d'éviter les ronciers, en marchant de travers.
- T'inquiètes pas gamin, nous allons y arriver, le plus dur ça va être la barrière, qu'il disait.
- Sérieusement bras d'acier, tu as vidé combien de barriques à la taverne des moines pour en tenir une aussi sévère. On a l'impression que tu as chaussé des péniches et qu'on est sur la Seine.
- Arrête de t'agiter gamin, tu vas nous faire tomber, qu'est ce que tu es lourd Pépère, s'est-il empressé de rajouter.
- Tu t'es vu poussière de nuage déshydraté, et toi tu n'es pas lourd avec tes remarques sur mon physique. Sache ignorant que Pépère est un mythe le dieu de l'olympe, Clara Varice (* Narcisse) ou un truc dans le genre, je ne connais pas le nom des second rôles, que je lui aie répondu.
Le salopard arrivé vers la barrière m'a saisi très haut contre lui et prit la lampe entre ses dents. Le jet de lumière partait dans tous les sens. J'étais terriblement angoissé, car je ne voyais que son dos et le sol plus bas.
Je lui ai dit, hé bien mon gaillard, tu es mal barré avec la tarte de douze personnes que tu viens d'engloutir.
Sans s'occuper de mes remarques, il a saisi le haut de la rambarde et s'éleva du sol une jambe passée de l'autre côté.
- je me suis dit, ce coup si Pépère, tu peux faire ton testament à maman fée nous sommes tous morts.
je me suis dit, ce coup si Pépère, tu peux faire ton testament à maman fée nous sommes tous morts. Moi toutes griffes dehors je me cramponnais tant bien que mal. Puis il perdit l'équilibre avant de partir en avant, alors je me suis mis à prier.
- Notre poulet qui êtes aux cieux,
Donnez-nous aujourd'hui de la chance,
De pouvoir franchir ces lieux
De survivre à la malchance
De donner simplement des yeux
À cet alcoolique odieux
Pardonnez son errance
Et que ce soir dans l'assiette
Pépère puisse vous faire la fête...
Il a fini par atterrir sur une jambe et s'est laissé rouler sur le côté. Et par on ne sait quel miracle (sûrement ma prière) il a repris dans une station debout une semi-course et s'est arrêté. J'ai ouvert les yeux, pour me rendre compte que j'avais la tête en bas.
- Alors, la queue, les pattes, mes oreilles, mon chatventre, mes moustaches. C'est un miracle Pépère, tu es toujours en vie. Hé bois sans soif pirate aubergine cramoisie du pays Corse, tu as failli nous tuer nous autres, que je lui aie laissé, sans qu'il ne s'en soucie.
Tu as de la chance que pépère est gentil sinon d'un coup de moustache, je te refaisais le crâne façon le chauve qui rit. Tu aurais mieux fait de me laisser faire, ta barrière, je l'aurais cisaillé avec les dents pauvre brin d'herbe.
- Le salopard était content et rajouta, tu vois gamin, on y est arrivé rentrons vite se réchauffer, surtout toi.
- Boire un coup oui !! Pour toi, et moi manger, j'ai les crocs que je lui aie répondu.
- Toc toc toc, c'est une drôle d'aventure.

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#2
Dans sa soucoupe le Pépère observait toujours le poète qui était toujours devant l'épicerie. Un camion transportant du bois était garé à côté de l'entrée de la boutique. Le poète fini par grimper dans le camion et celui-ci disparut.
- Toc toc toc, mais où va-t-il, toc toc toc, il rentre du bois pour se chauffer, toc toc toc.
- Fle fle fle, en arrivant, il va te dire, Pépère, vient de mettre au chaud avec les petites pattes, fle fle fle.
- La dernière fois où il m'a dit ça, il a failli me faire mourir, écraser en faisant du saut de barrière.
- Toc toc toc, mais pourquoi a-t-il sauté par-dessus une barrière, toc toc toc.
- Fle fle fle, il voulait essayer de voler comme les oiseaux, fle fle fle.
- Pas du tout, c'était une ruse pour m'emmener voir le torturien de Sancoins.
- Toc toc toc, mais pourquoi faire, t'emmener chez ce monsieur, toc toc toc.
- Fle fle fle, il paraît qu'il t'a soigné du colza, fle fle fle, c'est Lolo qui nous en a parlé, fle fle fle.
- Pas du tout, j'avais un morceau de nuage dans le nez. Il m'a emmené là-bas pour que ce faux vétérinaire, dégarni de l'oreille de langue du genou, fasse des expériences sur moi. D'ailleurs, j'ai fini par avoir une poiléose. Oui, des poils de six mètres de long dont le soûlard s'est servi pour se tricoter une écharpe. Oui, la chalauréanne n'a plus de chauffage. Il l'a trifouillé pour mettre un autoradio à galène et depuis, il n'y a plus de chauffage dedans et c'est comme ça qu'il m'a piégé pour m'emmener chez le torturien.
- Toc toc toc, comment a-t-il fait, toc toc toc.
- Fle fle fle, comme pour les petites pattes, avec du pain, fle fle fle.
- Pas du tout Coin-coin, laissez moi vous raconter cette journée en enfer.
Donc le matin, il me dit comme ça, Pépère, je vais aller faire des courses à intermarcher. Plutôt que de rester dehors dans le froid, tu n'as qu'à venir avec moi. Je te montrerai où travaille love croquettes. Moi, je pensais surtout, il doit y avoir un rayon viande dans le magasin. Étant là-bas depuis peu, je ne savais pas encore que ma pauvre chalauréanne n'avait plus de chauffage. Lui étant réchauffé de l'intérieur, il s'en foutait. Puis, arrivé là-bas, harnaché, on me fit pousser le chariot. Puis il disparut et je le retrouvais discrètement sans qu'il me vît. Il était au téléphone et j'entendis, en rentrant, je le ramène chez ma mère et je l'emmènerai chez le vétérinaire.
Alors une fois revenu, entre la messe dans la voiture et une température à moins vingt degrés, je m'étais dépêché de me sauver pour demander asile à mon amie Cookie. Le bougre lui mangea une tarte de dix personne sous prétexte de prendre des forces.
C'était le soir et je pensais qu'il ne me verrait pas. C'est comme ça que je me fis surprendre près à entrer chez mon amie. Le bougre avait une lampe à la main et il m'aveuglait avec.
Ne t'inquiète pas mon gamin mon gentil Pépère, je te ramène à la maison, tu seras au chaud mon gamin, qu'il me disait.
Le salopard marchait à l'aveugle car il était bourré. La lampe allait dans tous les sens. Il essayait d'éviter les ronciers, en marchant de travers.
- T'inquiètes pas gamin, nous allons y arriver, le plus dur ça va être la barrière, qu'il disait.
- Sérieusement bras d'acier, tu as vidé combien de barriques à la taverne des moines pour en tenir une aussi sévère. On a l'impression que tu as chaussé des péniches et qu'on est sur la Seine.
- Arrête de t'agiter gamin, tu vas nous faire tomber, qu'est ce que tu es lourd Pépère, s'est-il empressé de rajouter.
- Tu t'es vu poussière de nuage déshydraté, et toi tu n'es pas lourd avec tes remarques sur mon physique. Sache ignorant que Pépère est un mythe le dieu de l'olympe, Clara Varice (* Narcisse) ou un truc dans le genre, je ne connais pas le nom des second rôles, que je lui aie répondu.
Le salopard arrivé vers la barrière m'a saisi très haut contre lui et prit la lampe entre ses dents. Le jet de lumière partait dans tous les sens. J'étais terriblement angoissé, car je ne voyais que son dos et le sol plus bas.
Je lui ai dit, hé bien mon gaillard, tu es mal barré avec la tarte de douze personnes que tu viens d'engloutir.
Sans s'occuper de mes remarques, il a saisi le haut de la rambarde et s'éleva du sol une jambe passée de l'autre côté.
- je me suis dit, ce coup si Pépère, tu peux faire ton testament à maman fée nous sommes tous morts.
je me suis dit, ce coup si Pépère, tu peux faire ton testament à maman fée nous sommes tous morts. Moi toutes griffes dehors je me cramponnais tant bien que mal. Puis il perdit l'équilibre avant de partir en avant, alors je me suis mis à prier.
- Notre poulet qui êtes aux cieux,
Donnez-nous aujourd'hui de la chance,
De pouvoir franchir ces lieux
De survivre à la malchance
De donner simplement des yeux
À cet alcoolique odieux
Pardonnez son errance
Et que ce soir dans l'assiette
Pépère puisse vous faire la fête...
Il a fini par atterrir sur une jambe et s'est laissé rouler sur le côté. Et par on ne sait quel miracle (sûrement ma prière) il a repris dans une station debout une semi-course et s'est arrêté. J'ai ouvert les yeux, pour me rendre compte que j'avais la tête en bas.
- Alors, la queue, les pattes, mes oreilles, mon chatventre, mes moustaches. C'est un miracle Pépère, tu es toujours en vie. Hé bois sans soif pirate aubergine cramoisie du pays Corse, tu as failli nous tuer nous autres, que je lui aie laissé, sans qu'il ne s'en soucie.
Tu as de la chance que pépère est gentil sinon d'un coup de moustache, je te refaisais le crâne façon le chauve qui rit. Tu aurais mieux fait de me laisser faire, ta barrière, je l'aurais cisaillé avec les dents pauvre brin d'herbe.
- Le salopard était content et rajouta, tu vois gamin, on y est arrivé rentrons vite se réchauffer, surtout toi.
- Boire un coup oui !! Pour toi, et moi manger, j'ai les crocs que je lui aie répondu.
- Toc toc toc, c'est une drôle d'aventure.

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Un bon petit momentre de lecture très agréable
Merci Daniel
Amicalement
Gaby