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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Momo était toujours avec Lucie et Cookie.
Il regardait repartir les gendarmes qui étaient à la recherche d'un curé, selon ses dires.
- Diantre, mais que voulaient ces godelureaux, à n'en point douter, ils étaient enivrés.
- Hiii, c'est des faux gendarmes, hiii, des complices à Pépère, hiii, ils font une enquête pour voir si la voie est libre pour faire un caca, hiii.
- Hiii, mais non, Cookie, Pépère est dans l'espace, ne t'inquiète pas comme ça, hiii.
- Oui, très chère, n'ayons point de vilaines pensées. Malgré tout, je m'en vais aller quérir ce qui se passe en ma demeure. Si ces marivaux reviennent, n'hésiter point à leur corriger les fesses.
Momo, partit assez vite et se retrouva devant la maison.
Il sauta sur le rebord de la fenêtre et regarda à travers. Mimine dormait sagement à côté du feu. Petit chat s'était installé contre Bouillette qui était à côté de Mimine. Momo aimait cette vue où régnait une sage sérénité. Il percevait néanmoins quelque chose d'assez étrange, venant du ciel. Il avait l'intuition d'être surveillé d'en haut et était persuadé que le Pépère y était pour quelque chose. Il gratta la vitre en regardant la maman du poète qui était de l'autre côté. Elle gesticulait d'un air de dire, tu attendras que j'aie fini avec le feu. Elle était en effet en train de charger le poêle en bois. Le pauvre Momo se tourna et observa le ciel. Il remarqua que les nuages étaient bizarres, comme si, ils avaient été dessinés avec un crayon géant. Il soupira et se mit à réfléchir en attendant que la porte veuille bien s'ouvrir.
- C'est étrange quand même, j'ai comme l'impression que le temps n'est point comme à l'accoutumé. Je suis, fort aise néanmoins de voir mes amis dormir ainsi contre ce bon chauffage dont il ne faut point monter dessus. Il me faudrait lui dire à petit chat que cet endroit est dangereux pour les pattes, qu'il ne fasse point cette stupide bêtise que j'aie commise un jour en sautant dessus. Diantre, rien que d'y repenser, j'en ai encore mal aux coussinets. Bon que nous dit cet azur laiteux, c'est étrange quand même, ses nuages ne semblent point normaux. Hé, monsieur ciel, que vous est-il arrivé, est-ce une bévue de notre sacripant de Pépère qui vous aurait déranger avec sa soucoupe volante. Chat chat chat, j'extrapole ne m'en veuillez point. Morbleu, la porte qui s'ouvre, vite allons rejoindre notre couche afin d'y faire office d'un repos bien mérité.
Le père Mike demeurait introuvable. Le brigadier Tatouvu était parti questionner sa cousine à l'épicerie et il n'en sut pas plus.
En fait, ce que Momo avait remarqué dans le ciel était bien étrange en effet.
Le nuage qu'il avait observé n'en était pas un. C'était une soucoupe Enarpilodiènne. Aketok était de retour et il était arrivé à fabriqué deux chat robots qu'ils avaient asservis à ses ordres. Ils venaient d'enlever le père Mike pour avoir des informations sur l'endroit où se trouvait Pépère.
Dans l'hélicoptère sur la lointaine planète, Pépère continuait son récit. Pendant ce temps, Coin-coin et Pêcheur, guidaient Choûanne.
- Tu avais alors retrouvé ta couleur mon papa et tu as pu repartir alors !
- Pas du tout, love messe m'a envoyé faire un travail devant la grotte des moines.
Suite à une infiltration d'eau, il fallait creuser une rigole à l'extérieur et elle s'était proposé de le faire en échange de bon vin de messe.
Voilà comment je me suis retrouvé à creuser le sol comme un manant, encore une fois.
Elle pendant ce temps était au téléphone avec mon poivrot et ensemble ils faisaient un concours d'insultes à mon sujet. Évidemment ma fille, tu l'auras compris, j'étais le sujet de conversation étant donné que mon poivrot me cherchait depuis deux jours.
Moi pendant ce temps, je creusais, creusais, comme un pauvre diable. D'un seul coup, je l'entends raccrocher, je me dis enfin, elle va m'aider, pas du tout, elle restait dans sa cuisine, fenêtre ouverte et me lançait des, vas-y Pépère, creuse, creuse.
Puis elle s'assit et je ne la voyais plus. C'est alors que j'ai été voir ce qu'elle faisait. Des fois qu'elle aurait été en train de manger mes rôtis.
Alors que je regardais par la vitre ouverte en agrippant mes griffes aux rebords et je la vois de nouveau le téléphone à la main. Hé, tu veux un coup de main, je viens de voir la grosse tête du Pépère par la fenêtre, va creuser bouboule, sont les seules paroles qu'elle aient dites.
Elle ouvrit un peu plus la fenêtre et je vis à côté du micro-onde de délicieuses friandises, des Catisfactions et des Félix-bombom.
Tu vois mon gentil minet qu'elle me dit, c'est pour Pépère ça, dès que tu auras fini ton ouvrage.
Moi confiant, je retournais creuser, creuser.
Il me semblait entendre ses grandes dents mastiquer. Je me disais, la faim te fait délirer mon pauvre Pépère.
Ma tâche finie, je vais à la porte qui était restée ouverte et la stupéfaction à côté du four les sachets vides et elle la main dans le sac la bouche encore pleine de croquettes, ils me dit. Achend mon chentil minet, gloup, gloup, tiens des bonnes croquettes.
Confiant, j'y suis allé et la désillusion à été totale, des croquettes pourries du commissariat remplies de cocaïne, qu'elle avait gardées en stock depuis au moins trois ans dans un coin de la résidence.
Pris de désespoir, j'étais parti à la recherche d'une autre maison. Et j'ai erré dans Lourdes durant des heures à en avoir les pattes en feu. Puis je finissais par trouver une maison plus charitable où l'on me secourut.
La brave femme de cette maison comprit ma détresse en me voyant de loin. Elle n'était pas dupe et vit que je n'avais que la peau sur les os.
Elle me fit entrer chez elle et je vis d'autres malheureux comme moi.
Elle m'offrit alors un bol de lait. Ce fut avec grande peine que je finissais les deux mètres qui m'en séparaient. Totalement anémié, je me mis à boire alors que je n'étais plus qu'à une ou deux secondes de l'urgence absolue avec un pronostic vital engagé. Puis elle m'offrit un superbe gigot.
Ce fut comme ça que je repartis vers chez love cierge pour manger mon rôti dans un coin tranquille pour ne pas susciter la jalousie des minets qui étaient chez la brave dame. Malheureusement, je là croisais sur ma route elle me dit, hey Pépère viens mon gentil minet que je te caresse.
Moi pauvre souffreteux en manque d'affection, j'y suis allé et là, elle me saisit le rôti de la gueule et s'en fait une bouchée, elle l'a mangé entièrement.
je n'ai eu le droit qu'à la ficelle qui le tenait et que j'ai longtemps gardé dans mes affaires par désespoir et dans l'espoir de lui faire manger un jour.
Disant cela, il ouvrit son chatventre et sortit une petite boite en carton. De celle-ci, il extirpa un long morceau de ficelle à rôti toute jaunie par le temps. En fait, c'était une ficelle de poulet qu'il avait gardé en souvenir d'une minette qui lui avait offert un poulet et dont il était le chat love, à l'époque où il était à Trappes.
Il fit donc passer cette ficelle pour celle de son histoire.
- Regarde ma fille voilà la fameuse ficelle qui me fait encore pleurer de désespoir aujourd'hui.
- Hé bien mon, papa, quelle histoire, connais-tu, Balzac.
- Non ma fille, pourquoi cette question.
Balzac_Couverture_Edition_1851_Gallica.jpg images.jpeg Cette-soucoupe-volante-flottante-est-une-maison.jpg Lourdes-procession-of-lights-shrines-of-europe.jpg ccc01c11r.jpg FB_IMG_1593093398904.jpg
 
Dernière édition:

Cortisone

Maître Poète
#3
Momo était toujours avec Lucie et Cookie.
Il regardait repartir les gendarmes qui étaient à la recherche d'un curé, selon ses dires.
- Diantre, mais que voulaient ces godelureaux, à n'en point douter, ils étaient enivrés.
- Hiii, c'est des faux gendarmes, hiii, des complices à Pépère, hiii, ils font une enquête pour voir si la voie est libre pour faire un caca, hiii.
- Hiii, mais non, Cookie, Pépère est dans l'espace, ne t'inquiète pas comme ça, hiii.
- Oui, très chère, n'ayons point de vilaines pensées. Malgré tout, je m'en vais aller quérir ce qui se passe en ma demeure. Si ces marivaux reviennent, n'hésiter point à leur corriger les fesses.
Momo, partit assez vite et se retrouva devant la maison.
Il sauta sur le rebord de la fenêtre et regarda à travers. Mimine dormait sagement à côté du feu. Petit chat s'était installé contre Bouillette qui était à côté de Mimine. Momo aimait cette vue où régnait une sage sérénité. Il percevait néanmoins quelque chose d'assez étrange, venant du ciel. Il avait l'intuition d'être surveillé d'en haut et était persuadé que le Pépère y était pour quelque chose. Il gratta la vitre en regardant la maman du poète qui était de l'autre côté. Elle gesticulait d'un air de dire, tu attendras que j'aie fini avec le feu. Elle était en effet en train de charger le poêle en bois. Le pauvre Momo se tourna et observa le ciel. Il remarqua que les nuages étaient bizarres, comme si, ils avaient été dessinés avec un crayon géant. Il soupira et se mit à réfléchir en attendant que la porte veuille bien s'ouvrir.
- C'est étrange quand même, j'ai comme l'impression que le temps n'est point comme à l'accoutumé. Je suis, fort aise néanmoins de voir mes amis dormir ainsi contre ce bon chauffage dont il ne faut point monter dessus. Il me faudrait lui dire à petit chat que cet endroit est dangereux pour les pattes, qu'il ne fasse point cette stupide bêtise que j'aie commise un jour en sautant dessus. Diantre, rien que d'y repenser, j'en ai encore mal aux coussinets. Bon que nous dit cet azur laiteux, c'est étrange quand même, ses nuages ne semblent point normaux. Hé, monsieur ciel, que vous est-il arrivé, est-ce une bévue de notre sacripant de Pépère qui vous aurait déranger avec sa soucoupe volante. Chat chat chat, j'extrapole ne m'en veuillez point. Morbleu, la porte qui s'ouvre, vite allons rejoindre notre couche afin d'y faire office d'un repos bien mérité.
Le père Mike demeurait introuvable. Le brigadier Tatouvu était parti questionner sa cousine à l'épicerie et il n'en sut pas plus.
En fait, ce que Momo avait remarqué dans le ciel était bien étrange en effet.
Le nuage qu'il avait observé n'en était pas un. C'était une soucoupe Enarpilodiènne. Aketok était de retour et il était arrivé à fabriqué deux chat robots qu'ils avaient asservis à ses ordres. Ils venaient d'enlever le père Mike pour avoir des informations sur l'endroit où se trouvait Pépère.
Dans l'hélicoptère sur la lointaine planète, Pépère continuait son récit. Pendant ce temps, Coin-coin et Pêcheur, guidaient Choûanne.
- Tu avais alors retrouvé ta couleur mon papa et tu as pu repartir alors !
- Pas du tout, love messe m'a envoyé faire un travail devant la grotte des moines.
Suite à une infiltration d'eau, il fallait creuser une rigole à l'extérieur et elle s'était proposé de le faire en échange de bon vin de messe.
Voilà comment je me suis retrouvé à creuser le sol comme un manant, encore une fois.
Elle pendant ce temps était au téléphone avec mon poivrot et ensemble ils faisaient un concours d'insultes à mon sujet. Évidemment ma fille, tu l'auras compris, j'étais le sujet de conversation étant donné que mon poivrot me cherchait depuis deux jours.
Moi pendant ce temps, je creusais, creusais, comme un pauvre diable. D'un seul coup, je l'entends raccrocher, je me dis enfin, elle va m'aider, pas du tout, elle restait dans sa cuisine, fenêtre ouverte et me lançait des, vas-y Pépère, creuse, creuse.
Puis elle s'assit et je ne la voyais plus. C'est alors que j'ai été voir ce qu'elle faisait. Des fois qu'elle aurait été en train de manger mes rôtis.
Alors que je regardais par la vitre ouverte en agrippant mes griffes aux rebords et je la vois de nouveau le téléphone à la main. Hé, tu veux un coup de main, je viens de voir la grosse tête du Pépère par la fenêtre, va creuser bouboule, sont les seules paroles qu'elle aient dites.
Elle ouvrit un peu plus la fenêtre et je vis à côté du micro-onde de délicieuses friandises, des Catisfactions et des Félix-bombom.
Tu vois mon gentil minet qu'elle me dit, c'est pour Pépère ça, dès que tu auras fini ton ouvrage.
Moi confiant, je retournais creuser, creuser.
Il me semblait entendre ses grandes dents mastiquer. Je me disais, la faim te fait délirer mon pauvre Pépère.
Ma tâche finie, je vais à la porte qui était restée ouverte et la stupéfaction à côté du four les sachets vides et elle la main dans le sac la bouche encore pleine de croquettes, ils me dit. Achend mon chentil minet, gloup, gloup, tiens des bonnes croquettes.
Confiant, j'y suis allé et la désillusion à été totale, des croquettes pourries du commissariat remplies de cocaïne, qu'elle avait gardées en stock depuis au moins trois ans dans un coin de la résidence.
Pris de désespoir, j'étais parti à la recherche d'une autre maison. Et j'ai erré dans Lourdes durant des heures à en avoir les pattes en feu. Puis je finissais par trouver une maison plus charitable où l'on me secourut.
La brave femme de cette maison comprit ma détresse en me voyant de loin. Elle n'était pas dupe et vit que je n'avais que la peau sur les os.
Elle me fit entrer chez elle et je vis d'autres malheureux comme moi.
Elle m'offrit alors un bol de lait. Ce fut avec grande peine que je finissais les deux mètres qui m'en séparaient. Totalement anémié, je me mis à boire alors que je n'étais plus qu'à une ou deux secondes de l'urgence absolue avec un pronostic vital engagé. Puis elle m'offrit un superbe gigot.
Ce fut comme ça que je repartis vers chez love cierge pour manger mon rôti dans un coin tranquille pour ne pas susciter la jalousie des minets qui étaient chez la brave dame. Malheureusement, je là croisais sur ma route elle me dit, hey Pépère viens mon gentil minet que je te caresse.
Moi pauvre souffreteux en manque d'affection, j'y suis allé et là, elle me saisit le rôti de la gueule et s'en fait une bouchée, elle l'a mangé entièrement.
je n'ai eu le droit qu'à la ficelle qui le tenait et que j'ai longtemps gardé dans mes affaires par désespoir et dans l'espoir de lui faire manger un jour.
Disant cela, il ouvrit son chatventre et sortit une petite boite en carton. De celle-ci, il extirpa un long morceau de ficelle à rôti toute jaunie par le temps. En fait, c'était une ficelle de poulet qu'il avait gardé en souvenir d'une minette qui lui avait offert un poulet et dont il était le chat love, à l'époque où il était à Trappes.
Il fit donc passer cette ficelle pour celle de son histoire.
- Regarde ma fille voilà la fameuse ficelle qui me fait encore pleurer de désespoir aujourd'hui.
- Hé bien mon, papa, quelle histoire, connais-tu, Balzac.
- Non ma fille, pourquoi cette question.
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Un nouvel épisode que j'ai vraiment apprécié
Surtout le style vieux français du début
Un grand merci pour ce partage
Amicalement
Gaby
 
#4
Momo était toujours avec Lucie et Cookie.
Il regardait repartir les gendarmes qui étaient à la recherche d'un curé, selon ses dires.
- Diantre, mais que voulaient ces godelureaux, à n'en point douter, ils étaient enivrés.
- Hiii, c'est des faux gendarmes, hiii, des complices à Pépère, hiii, ils font une enquête pour voir si la voie est libre pour faire un caca, hiii.
- Hiii, mais non, Cookie, Pépère est dans l'espace, ne t'inquiète pas comme ça, hiii.
- Oui, très chère, n'ayons point de vilaines pensées. Malgré tout, je m'en vais aller quérir ce qui se passe en ma demeure. Si ces marivaux reviennent, n'hésiter point à leur corriger les fesses.
Momo, partit assez vite et se retrouva devant la maison.
Il sauta sur le rebord de la fenêtre et regarda à travers. Mimine dormait sagement à côté du feu. Petit chat s'était installé contre Bouillette qui était à côté de Mimine. Momo aimait cette vue où régnait une sage sérénité. Il percevait néanmoins quelque chose d'assez étrange, venant du ciel. Il avait l'intuition d'être surveillé d'en haut et était persuadé que le Pépère y était pour quelque chose. Il gratta la vitre en regardant la maman du poète qui était de l'autre côté. Elle gesticulait d'un air de dire, tu attendras que j'aie fini avec le feu. Elle était en effet en train de charger le poêle en bois. Le pauvre Momo se tourna et observa le ciel. Il remarqua que les nuages étaient bizarres, comme si, ils avaient été dessinés avec un crayon géant. Il soupira et se mit à réfléchir en attendant que la porte veuille bien s'ouvrir.
- C'est étrange quand même, j'ai comme l'impression que le temps n'est point comme à l'accoutumé. Je suis, fort aise néanmoins de voir mes amis dormir ainsi contre ce bon chauffage dont il ne faut point monter dessus. Il me faudrait lui dire à petit chat que cet endroit est dangereux pour les pattes, qu'il ne fasse point cette stupide bêtise que j'aie commise un jour en sautant dessus. Diantre, rien que d'y repenser, j'en ai encore mal aux coussinets. Bon que nous dit cet azur laiteux, c'est étrange quand même, ses nuages ne semblent point normaux. Hé, monsieur ciel, que vous est-il arrivé, est-ce une bévue de notre sacripant de Pépère qui vous aurait déranger avec sa soucoupe volante. Chat chat chat, j'extrapole ne m'en veuillez point. Morbleu, la porte qui s'ouvre, vite allons rejoindre notre couche afin d'y faire office d'un repos bien mérité.
Le père Mike demeurait introuvable. Le brigadier Tatouvu était parti questionner sa cousine à l'épicerie et il n'en sut pas plus.
En fait, ce que Momo avait remarqué dans le ciel était bien étrange en effet.
Le nuage qu'il avait observé n'en était pas un. C'était une soucoupe Enarpilodiènne. Aketok était de retour et il était arrivé à fabriqué deux chat robots qu'ils avaient asservis à ses ordres. Ils venaient d'enlever le père Mike pour avoir des informations sur l'endroit où se trouvait Pépère.
Dans l'hélicoptère sur la lointaine planète, Pépère continuait son récit. Pendant ce temps, Coin-coin et Pêcheur, guidaient Choûanne.
- Tu avais alors retrouvé ta couleur mon papa et tu as pu repartir alors !
- Pas du tout, love messe m'a envoyé faire un travail devant la grotte des moines.
Suite à une infiltration d'eau, il fallait creuser une rigole à l'extérieur et elle s'était proposé de le faire en échange de bon vin de messe.
Voilà comment je me suis retrouvé à creuser le sol comme un manant, encore une fois.
Elle pendant ce temps était au téléphone avec mon poivrot et ensemble ils faisaient un concours d'insultes à mon sujet. Évidemment ma fille, tu l'auras compris, j'étais le sujet de conversation étant donné que mon poivrot me cherchait depuis deux jours.
Moi pendant ce temps, je creusais, creusais, comme un pauvre diable. D'un seul coup, je l'entends raccrocher, je me dis enfin, elle va m'aider, pas du tout, elle restait dans sa cuisine, fenêtre ouverte et me lançait des, vas-y Pépère, creuse, creuse.
Puis elle s'assit et je ne la voyais plus. C'est alors que j'ai été voir ce qu'elle faisait. Des fois qu'elle aurait été en train de manger mes rôtis.
Alors que je regardais par la vitre ouverte en agrippant mes griffes aux rebords et je la vois de nouveau le téléphone à la main. Hé, tu veux un coup de main, je viens de voir la grosse tête du Pépère par la fenêtre, va creuser bouboule, sont les seules paroles qu'elle aient dites.
Elle ouvrit un peu plus la fenêtre et je vis à côté du micro-onde de délicieuses friandises, des Catisfactions et des Félix-bombom.
Tu vois mon gentil minet qu'elle me dit, c'est pour Pépère ça, dès que tu auras fini ton ouvrage.
Moi confiant, je retournais creuser, creuser.
Il me semblait entendre ses grandes dents mastiquer. Je me disais, la faim te fait délirer mon pauvre Pépère.
Ma tâche finie, je vais à la porte qui était restée ouverte et la stupéfaction à côté du four les sachets vides et elle la main dans le sac la bouche encore pleine de croquettes, ils me dit. Achend mon chentil minet, gloup, gloup, tiens des bonnes croquettes.
Confiant, j'y suis allé et la désillusion à été totale, des croquettes pourries du commissariat remplies de cocaïne, qu'elle avait gardées en stock depuis au moins trois ans dans un coin de la résidence.
Pris de désespoir, j'étais parti à la recherche d'une autre maison. Et j'ai erré dans Lourdes durant des heures à en avoir les pattes en feu. Puis je finissais par trouver une maison plus charitable où l'on me secourut.
La brave femme de cette maison comprit ma détresse en me voyant de loin. Elle n'était pas dupe et vit que je n'avais que la peau sur les os.
Elle me fit entrer chez elle et je vis d'autres malheureux comme moi.
Elle m'offrit alors un bol de lait. Ce fut avec grande peine que je finissais les deux mètres qui m'en séparaient. Totalement anémié, je me mis à boire alors que je n'étais plus qu'à une ou deux secondes de l'urgence absolue avec un pronostic vital engagé. Puis elle m'offrit un superbe gigot.
Ce fut comme ça que je repartis vers chez love cierge pour manger mon rôti dans un coin tranquille pour ne pas susciter la jalousie des minets qui étaient chez la brave dame. Malheureusement, je là croisais sur ma route elle me dit, hey Pépère viens mon gentil minet que je te caresse.
Moi pauvre souffreteux en manque d'affection, j'y suis allé et là, elle me saisit le rôti de la gueule et s'en fait une bouchée, elle l'a mangé entièrement.
je n'ai eu le droit qu'à la ficelle qui le tenait et que j'ai longtemps gardé dans mes affaires par désespoir et dans l'espoir de lui faire manger un jour.
Disant cela, il ouvrit son chatventre et sortit une petite boite en carton. De celle-ci, il extirpa un long morceau de ficelle à rôti toute jaunie par le temps. En fait, c'était une ficelle de poulet qu'il avait gardé en souvenir d'une minette qui lui avait offert un poulet et dont il était le chat love, à l'époque où il était à Trappes.
Il fit donc passer cette ficelle pour celle de son histoire.
- Regarde ma fille voilà la fameuse ficelle qui me fait encore pleurer de désespoir aujourd'hui.
- Hé bien mon, papa, quelle histoire, connais-tu, Balzac.
- Non ma fille, pourquoi cette question.
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Toujours garder le sens de l'humour c'est bien, merci Daniel !