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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Pépère sautait de cime en cime avec son scooter, grâce à sa magie, il donnait l'illusion de ne toucher qu'à peine les feuilles. Il se rendit compte d'un seul coup que son chat-ventre était ouvert et que son dépliant du musée de la viande allait tomber. Il ne put s'empêcher de lâcher le guidon et détourna son intention. La peur qu'il eut de perdre ce dépliant le déconcentrait dans son tour de magie. Il ne put atterrir sur la cime suivante et tomba dessus. Le scooter chuta à travers le feuillage. La descente fut largement amortie et l'appareil ne fut même pas endommagé. Le Pépère qui était arrivé à refermer le chat-ventre se croyait toujours sur la selle. Il était en fait suspendu dans le vide. Sa magie était en train de cesser.
- Chat chat où t'es où as-tu mis ton chat chat chat où t'es, tu as fermé ton chat-ventre colis où t'es maintenant, il faut que tu rentres, chat chat où t'es, mais que se passe-t-illlllllll...
Le Pépère se retrouva dans les branches suspendu dans le vide par la lanière du chat-ventre. Il pendait le corps à la verticale de la branche. Ses pattes touchaient à peine l'écorce et la queue bougeait en tous sens.
Saturne, qui était sur la route avec l'auto, freina et assista à la scène. Il se dépêcha de garer la voiture et partit en courant sous l'arbre où était suspendu le Pépère.
Celui-ci s'agitait en tous sens et essayait désespérément de se rattraper. Plus il bougeait et plus la sangle du chat-ventre s'allongeait. Il se savait plus quoi faire.
- Hé colis, je veux bien la peau de la saucisse, vite, je m'en ferai un parachute, vite, love saucisson, maman moi peur, maman moi peur. Je vais me briser en deux devant mon frérot en plus, vite, soûlard arrête d'écrire, SOS, vite.
Saturne tendait les pattes en l'air près à le réceptionner ignorant du danger et de la masse qu'il allait recevoir sur le museau.
- Stop, qu'est-ce que j'entends !
- Que se passe-t-il Pépère ?
- Il se passe que tu dis que je suis obèse et que la branche va casser. Tu ferais mieux d'appeler love colis et lui dire, arrête de jouer et donne la peau de la saucisse à Pépère pour qu'il s'en fasse un parachute.
- Ne t'agite pas laisse moi écrire ça va aller bouboule.
- Hé bien, fifille, tu as peur !
- Laisser moi vivre ma dernière seconde en paix bande d'égoïstes, allez cuver à l'auberge des moines et laissez moi mourir en paix. Simplement, à mon enterrement, je veux que l'un de vous lise le catalogue du musée de la viande à la mémoire de mes amours.
- Bon, Pépère, je peux écrire.
- Tais toi soûlard et écrit, je ne dirais plus rien puisque je n'ai pas eu la peau de la saucisse.
À trop, s'agiter son ventre tapait dans la branche. Cela eu raison de la sangle du chat-ventre et il tomba dans le vide à une vitesse hallucinante. À côté du tronc traînait un vieux pneu usagé sous un monticule de mousse et il tomba le ventre en premier dessus. Grâce à cet embonpoint qui ressemblait à un air bag, il rebondit sur la branche et après deux où trois va-et-vient il s'immobilisa sur le tas de mousse.
Durant cette cascade improvisée, il fit sans le vouloir de multiples contentions. Les pattes arrières un coup touchaient les oreilles puis les pattes avants semblaient applaudir au rythme de la queue qui allait de haut en bas.
Saturne, qui pensait qu'il allait se fracasser, n'en revenait pas.
- Ça alors comment tu as fait pour revenir d'en bas à la branche et faire toutes ces cascades aériennes ?
Je n'ai pas qu'à peine eu le temps de les voir.
Le Pépère était légèrement désorienté, mais ne voulait pas perdre la face devant son frérot. Il se releva et se remit assez vite.
- C'est simple mon loulou, je suis en plus d'être un agent spécial hors du commun, un prodigieux athlète et j'ai d'ailleurs créé les Jeux olympiques en Grèce, il y a plus de mille ans. Voilà mon copain, tu as la réponse.
Saturne n'en revenait pas et lui dit.
- Les Jeux olympiques, ha bon, tu es sacrément intelligent dit donc, mon frérot.
- Oui mon frère, les Jeux olympiques. À l'époque, les gens s'amusaient avec des jeux d'enfant. Ils faisaient des concours d'un, deux, trois, soleil. Des concours de lancé de marron des jeux de billes avec des dents de bœufs etc etc... Malgré tout, ces jeux, étaient très prisées et les chaînes de télévision faisaient recette. Oui, mais voilà à force les gens s'en lassaient et les concours marchaient de moins en moins. Alors tous les présidents des chaînes de télé sont venus me consulter pour que j'invente de nouveaux jeux. J'ai donc inventé les Jeux olympiques et la première année, j'ai moi-même participé et grâce à ma souplesse légendaire et ma taille svelte, j'ai remporté cent vingt médailles d'or voilà mon frérot.
Pépère cherchait des yeux son chat-ventre en parlant à Saturne. Il leva la tête et la stupéfaction fut de taille, le chat-ventre pendait sur la branche, accroché par sa sangle.
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Cortisone

Maître Poète
#2
Pépère sautait de cime en cime avec son scooter, grâce à sa magie, il donnait l'illusion de ne toucher qu'à peine les feuilles. Il se rendit compte d'un seul coup que son chat-ventre était ouvert et que son dépliant du musée de la viande allait tomber. Il ne put s'empêcher de lâcher le guidon et détourna son intention. La peur qu'il eut de perdre ce dépliant le déconcentrait dans son tour de magie. Il ne put atterrir sur la cime suivante et tomba dessus. Le scooter chuta à travers le feuillage. La descente fut largement amortie et l'appareil ne fut même pas endommagé. Le Pépère qui était arrivé à refermer le chat-ventre se croyait toujours sur la selle. Il était en fait suspendu dans le vide. Sa magie était en train de cesser.
- Chat chat où t'es où as-tu mis ton chat chat chat où t'es, tu as fermé ton chat-ventre colis où t'es maintenant, il faut que tu rentres, chat chat où t'es, mais que se passe-t-illlllllll...
Le Pépère se retrouva dans les branches suspendu dans le vide par la lanière du chat-ventre. Il pendait le corps à la verticale de la branche. Ses pattes touchaient à peine l'écorce et la queue bougeait en tous sens.
Saturne, qui était sur la route avec l'auto, freina et assista à la scène. Il se dépêcha de garer la voiture et partit en courant sous l'arbre où était suspendu le Pépère.
Celui-ci s'agitait en tous sens et essayait désespérément de se rattraper. Plus il bougeait et plus la sangle du chat-ventre s'allongeait. Il se savait plus quoi faire.
- Hé colis, je veux bien la peau de la saucisse, vite, je m'en ferai un parachute, vite, love saucisson, maman moi peur, maman moi peur. Je vais me briser en deux devant mon frérot en plus, vite, soûlard arrête d'écrire, SOS, vite.
Saturne tendait les pattes en l'air près à le réceptionner ignorant du danger et de la masse qu'il allait recevoir sur le museau.
- Stop, qu'est-ce que j'entends !
- Que se passe-t-il Pépère ?
- Il se passe que tu dis que je suis obèse et que la branche va casser. Tu ferais mieux d'appeler love colis et lui dire, arrête de jouer et donne la peau de la saucisse à Pépère pour qu'il s'en fasse un parachute.
- Ne t'agite pas laisse moi écrire ça va aller bouboule.
- Hé bien, fifille, tu as peur !
- Laisser moi vivre ma dernière seconde en paix bande d'égoïstes, allez cuver à l'auberge des moines et laissez moi mourir en paix. Simplement, à mon enterrement, je veux que l'un de vous lise le catalogue du musée de la viande à la mémoire de mes amours.
- Bon, Pépère, je peux écrire.
- Tais toi soûlard et écrit, je ne dirais plus rien puisque je n'ai pas eu la peau de la saucisse.
À trop, s'agiter son ventre tapait dans la branche. Cela eu raison de la sangle du chat-ventre et il tomba dans le vide à une vitesse hallucinante. À côté du tronc traînait un vieux pneu usagé sous un monticule de mousse et il tomba le ventre en premier dessus. Grâce à cet embonpoint qui ressemblait à un air bag, il rebondit sur la branche et après deux où trois va-et-vient il s'immobilisa sur le tas de mousse.
Durant cette cascade improvisée, il fit sans le vouloir de multiples contentions. Les pattes arrières un coup touchaient les oreilles puis les pattes avants semblaient applaudir au rythme de la queue qui allait de haut en bas.
Saturne, qui pensait qu'il allait se fracasser, n'en revenait pas.
- Ça alors comment tu as fait pour revenir d'en bas à la branche et faire toutes ces cascades aériennes ?
Je n'ai pas qu'à peine eu le temps de les voir.
Le Pépère était légèrement désorienté, mais ne voulait pas perdre la face devant son frérot. Il se releva et se remit assez vite.
- C'est simple mon loulou, je suis en plus d'être un agent spécial hors du commun, un prodigieux athlète et j'ai d'ailleurs créé les Jeux olympiques en Grèce, il y a plus de mille ans. Voilà mon copain, tu as la réponse.
Saturne n'en revenait pas et lui dit.
- Les Jeux olympiques, ha bon, tu es sacrément intelligent dit donc, mon frérot.
- Oui mon frère, les Jeux olympiques. À l'époque, les gens s'amusaient avec des jeux d'enfant. Ils faisaient des concours d'un, deux, trois, soleil. Des concours de lancé de marron des jeux de billes avec des dents de bœufs etc etc... Malgré tout, ces jeux, étaient très prisées et les chaînes de télévision faisaient recette. Oui, mais voilà à force les gens s'en lassaient et les concours marchaient de moins en moins. Alors tous les présidents des chaînes de télé sont venus me consulter pour que j'invente de nouveaux jeux. J'ai donc inventé les Jeux olympiques et la première année, j'ai moi-même participé et grâce à ma souplesse légendaire et ma taille svelte, j'ai remporté cent vingt médailles d'or voilà mon frérot.
Pépère cherchait des yeux son chat-ventre en parlant à Saturne. Il leva la tête et la stupéfaction fut de taille, le chat-ventre pendait sur la branche, accroché par sa sangle.
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Je ne peux pas tout lire mais j'apprécié le peu que je lis
Gaby