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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Le Pépère digérait en racontant son histoire quand il vit passer une voiture qu'il lui semblait connaître.
Il ne se trompait pas, c'était la jaguar de sœur Mathilde qui remontait vers Mornay.
Le président était attendu le lendemain à Paris et devait absolument retrouver Pépère pour qu'il soit au canal rapidement.
C'est le pape qui était au volant de l'automobile. Arrivé à destination, il fit le tour de Mornay sans voir ni voiture ni scooter. Il partit sur le terrain selon les ordres de sœur Mathilde, pour voir si l'hélicoptère était là. L'appareil n'y était pas et ils repartirent. Au bout de la rue, le pape se souvint avoir vu un animal au fond du terrain et il était persuadé que c'était Turbo ou Lolo. En fait, il avait une très mauvaise vue et ce n'était qu'un lapin en résine pour la décoration.
Le pape malgré les recommandations du Président retourna sur le terrain et en rentrant dans l'allée glissa dans l'herbe et ne connaissant pas trop la voiture de la sœur, il finit par embourber une roue.
- Hé bien, tu as fait du propre nain de jardin pour karting de Jardiland, tu ne sais plus conduire ma parole comment allons nous faire.
- Je ne t'ai rien demandé vieille chamelle mangeuse de raisin, je suis sûr que tes bosses sont remplies de vinasse. C'est de ta faute, car tu as oublié le remontant et je suis totalement déshydraté de peur à présent.
- Comment allons nous faire maintenant, nous n'avons plus d'automobile monsieur le pape. Je dois être à Paris demain et je dois retourner à Sancoins prestement avec Pépère, trouver une solution ou demander de l'aide à Dieu.
- Écoutez, je vais déjà chercher si je ne trouve pas à boire dans les parages et nous reprendrons après.
Après avoir dit ces paroles, sœur Mathilde partit sur le terrain. En fouillant sous le hangar du poète, elle trouva un sac pour mettre les bouteilles et un objet qui leur serait utile. Elle repartit vers la jaguar et le pape descendit à son tour. La sœur se souvint avoir une bouteille dans le coffre et l'ouvrit, elle s'en saisit et se mit à boire au goulot. Le président ne savait quelle attitude avoir et sortit à son tour.
- Hé bien, vous pensez qu'il est raisonnable de boire de l'alcool ?
- Monsieur le Président en voulez vous, il est délicieux, c'est de la villageoise, vin internationalement connu pour ses vertus décontractantes.
- Je vous remercie sœur Mathilde, mais je ne me sens pas très bien.
- C'est vrai qu'il est pâlot, cordon bleu, sœur du couvrant des soiffardes donne lui la pelle.
- Oui, c'est un excellent exercice Monsieur le Président, vous allez creuser devant la roue pour la libérer.
- Mais, ma sœur, je ne sais pas utiliser cet objet, et je vais me salir.
- Voulez-vous libérer cette voiture oui où non, souvenez vous que demain vous devez être à Paris, ne faites pas l'enfant et creusez.
- Oui, c'est vrai, ma sœur, je dois être à Paris demain et vous abusez de la situation.
C'est ainsi que sous les encouragements du pape et de sœur Mathilde le President creusa maladroitement devant la roue. Le pauvre homme était en sueur et couvert de boue jusqu'aux cheveux. Mais malgré tout, il y arrivait tant bien que mal.
- Allez, cordon bleu, encore une pelle, allez plus profond. C'est bien maintenant, je vais essayer de sortir la voiture.
- Et pourquoi toi sœur Mathilde, tu peux me l'expliquer ?
- Parce que tu pèses un quintal vieux rhinocéros et en montant dans la voiture, tu risques d'enfoncer l'autre roue.
Le pape était autant outré que le président était épuisé d'avoir creusé devant la roue. La sœur arriva à sortir la voiture de la boue et le président remonta dedans et ils disparurent tous ensemble. Le pauvre homme insistant pour un café s'arrêta à l'épicerie où la gérante était hors d'elle à cause du vol de poulet et des dégâts dans la rôtissoire. Elle les accueillit en leur disant.
- Vous tombez bien, justement, j'ai besoin de main d'œuvre.
Le Pépère était près à repartir et regardait Saturne avec questionnement.
- Qu'est-ce que tu as mon frérot ?
- C'est bizarre, la voiture que j'ai vu passée tout à l'heure. Il me semble que je la connais.
- C'est peut-être ton maître.
- Non, nous aurions entendu la messe d'ici nous autres.
- Ta maîtresse alors, c'est peut-être ça.
- Non, j'aurais écouté ici, burin sur truelle en ré majeur accordé pour trois bétonneuses en la majeur, non, non, mais pourtant, il me semble connaître cette automobile.
- Moi ça ne me dit rien.
- J'y suis maintenant, c'est sœur Mathilde. Oui, c'est le pape qui était au volant comment n'ai-je pas reconnu plus tôt sa grosse tête.
À tous les coups, le pape étant italien, il aura commandé sa spécialité et la région est en pénurie.
- Ha bon mon frérot, comment ça une pénurie.
- À cause de mes deux tireurs de fête foraine les poches pleines de fioles de rhum.
- Ha bon, pourquoi, que se passe-t-il avec tes maîtres.
- Ils ont entrepris de faire de la vinouille.
- À bon, mais c'est quoi ça.
- Hé bien, laisse-moi t'expliquer l'histoire. Voilà il y a un moment de ça love colis a commandé sur Amazon, des aiguilles et du fil. Je me suis dit, Pépère, tu vas encore être de corvée.
- Pourquoi de corvée, ça sert à quoi les aiguilles et le fil.
- Laisse-moi te raconter, mon frérot, tu vas comprendre. Oui, quand j'ai vu aiguille, j'ai eu peur. Une fois, elle m'a fait tricoter des pulls en Kevlar pour les pingouins de la Martinique.
- Ils y ont des pingouins en Martinique, tu es sur mon frérot ?
- Bien sûr que oui, ils vivent sous des igloos fait avec des briques de soleil, bref. Donc le fil et les aiguilles étaient en fait un alibi pour le commerce qu'ils comptaient monter. Déjà, je fus éloigné du terrain et pour ce faire mon poêle à rhum pour réchauffement de l'intérieur avait mis des monstres Android dans l'entrée du terrain. Choses inutiles d'ailleurs quand on connaît la bravoure à Pépère. C'est alors que déguisé en verre à vin, je les ai observé. Déjà, ils ont loué chacun une semi-remorque et ont fait le tour de tous les commerces de la région centre. Ensuite, le soûlard m'a appelé pour décharger la marchandise. En plein, cagnard par quatre-vingts degrés à l'ombre, j'ai déchargé soixante-seize tonnes de marchandises. Je lui dis comme, ça, que comptes, tu en faire, gargantua, te faire des orgies. C'est alors que colis me dit, non, mon gentil minet, c'est pour faire des colliers. C'est pour ça le fil et les aiguilles, tu comprends.
- Voilà mon frérot, tu as compris.
- Pas vraiment et quel rapport avec le pape.
- Hé bien les camions étaient pleins de pâtes, oui, tu as bien entendu, des pâtes. Le pape a dû commander des pâtes à la brasserie et n'en aura pas eu. Tous les magasins ont été dévalisés pour l'achat de ces pâtes qui finissent dans l'alambic pour faire le fameux vinouille, tu comprends a présent. Ils le vendent comme remède contre le cacao minus.



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