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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Dans le camping-car, le général se réveillait enfin. Il semblait encore légèrement endolori par les trois bouteilles de vins qu'il avait bues dans le bois.
Le président le regardait et se demandait quelle attitude, adopter.
- Hé bien mon général, qu'avez vous donc fait ?
Avez-vous essayé d'imiter sœur Mathilde en vivant une vie de débauche éthylique.
- Tu entends ça, vieille crêpe iranienne au rhum bulgare. Tu vois ta conduite n'a échappé à personne. Même le président Emmanuel bleu s'en est rendu compte. Hé oui, même le père Dominique m'en avait parlé. Il paraît que pendant ses homélies, tu te défrises les tympans à grands coups de ciboire. Ça t'en bouche un coin, qu'il m'en ait touché mot.
- Je ne t'ai rien demandé espèce de guignol. Tu en fais une drôle de marionnette toi aussi à remuer ton grand bâton dès que le bedeau passe sous ton nez. Ha, ça t'en bouche la calotte vieux tromblon. Ton salmigondis, tu peux te le manger en dessert à présent. Moi, je n'ai jamais vendu des vieux restes de cierges pour acheter de la vinasse au moins.
- Écoutez, soyons un tantinet raisonnable mes amis. Ne vous querellez point comme ça pour des broutilles. D'abord, nous ne savons pas ce qui s'est réellement passé dans ce bois. Mon général, je me suis laissé emporter par ma colère et je vous prie de n'en tenir aucune rigueur à mon égard.
- Hé bien, mon Manu, tu es en forme aujourd'hui, c'est la fête du cordon-bleu, lol.
Le général était enfin parfaitement remis de son alcoolisation. Du moins, il n'avait plus trop de symptômes apparents.
- Écoutez-moi bien mon maréchal bleu. Je vous dirais n'avoir j'avais consommé d'alcool de ma vie. D'ailleurs je vais vous expliquer pourquoi. Vous me croirez puisque c'est vrai. Si après cette histoire, vous en doutez encore, je vous collerai dix jours de chaise électrique à perpétuité assortie d'une peine de bouton rouge de six cent ans. Voilà l'histoire pour que vous compreniez que vous n'avez pas en face de vous ni un demeurer ni un boit-sans-soif.
Lorsque j'étais petit, je n'étais pas grand, oui, cela vous étonne. Alors que j'étais jeune homme, à l'âge de trois ans à peu près j'ai été nommé officier de la légion d'honneur et j'ai mené mon bataillon à la victoire, au Tchad et en Chine en deux jours. Grâce à un raccourci que je tiendrai secret, j'ai pu rallier ces deux point en à peine deux heures. Mais revenons à mon adolescence. Alors que j'avais deux ans...
- Il n'y aurait pas un problème dans l'âge mon général ?
- Pas du tout, mon maréchal bleu, je suis nez militaire. J'ai été formé dans le ventre de ma mère par une armée de globules blancs. Ce sont eux qui m'ont appris le maniement des armes.
Donc à deux ans alors que j'étais petit et pas grand, je voulais intégrer une unité d'élite. Pour ce faire, je devais faire mes preuves en temps que militaire débutant. M'a donc été alloué un contingent de jeunes recrues de mon âge. Nous sommes partis en campagne au Yémen. Malheureusement c'est la que j'ai été enlevé par des Martiens dans le vaisseau de Marie. Hé bien, ça vous parle ça monsieur le pape. Donc, ces Martiens m'ont emmené sur une planète qui s'appelle, Xilef, et dessus est produit un vin tonique à partir d'un maïs en pierre qui donne au bout de ses épis comme une sorte de raisin. J'ai été enlevé avec des millions d'autres personnes qui d'ailleurs ont largement témoigné auprès des médias. Ceci prouve ma vérité vraie si vous en aviez douté monsieur bleu. Donc, nous devions boire ce vin comme des cobayes afin de savoir s'il n'était pas toxique. C'est donc sous les ordres de Dieu lui-même, pas son fils, que j'ai ingurgité du vin à outrance entre l'âge de deux et trois ans avant d'être nommé général à mon retour sur terre. Oui, mon maréchal bleu, je suis général depuis l'âge de trois ans. Donc, ce breuvage m'a déclenché une allergie et j'avais suite à ça des cheveux en pierre. Cela a mis quatre ans à passer. On devait me couper les cheveux avec un burin et ciseau à brique. Voilà, une fois guéri les médecins m'ont annoncé que si je buvais à l'avenir ne serait-ce qu'une goutte de vin, le phénomène reviendrait et je ne pourrais jamais en être soigné, alors voilà pourquoi je ne boirai jamais de vin. Si je faisais ça, demain, j'aurais une chevelure pierrée, comprenez-vous.
Dans la voiture le long de la route, Saturne était étonné de l'histoire à Pépère.
- En tous cas, c'est quand même caca dégoûtant ce que tu as fait, chat chat chat.
- Oui, je me suis un peu énervé mon frérot, que veux-tu, c'est comme ça. En parlant de ça, je devrais bien me faire une toilette et nettoyer mes Nike qui sont toutes sales. Je ne peux pas retourner à Sancoins comme ça. Que penseraient les gens j'ai un certain standing et une classe certaine donc je dois être irréprochable.
- Moi aussi, je ferais bien de me nettoyer un peu qu'est-ce que tu en penses mon frérot.
- Écoute, tu es foncé et ton pelage semble toujours propre, donc tu n'as pas besoin de te laver. Puis tu n'as pas comme Pépère, le plus beau des chats à tenir une certaine ligne. Je ferai ça après que nous ayons mangé ce succulent cake, je n'en aurais pas pour longtemps.
- Ça sent drôlement bon ce gâteau, hum, attend, je vais le partager.
- Bas les pattes mon frérot, ici, c'est ma voiture et c'est moi qui partage les victuailles. Alors et la décence, suis l'exemple de ton frère qui est toujours poli, aimable avec les autres et qui ne fais jamais de caca à la maison.
Donc, retiens bien ce que je dis. Oui soyons équitable des fois que je ferai une erreur de calcul que tu puisses me reprendre et corriger.
Alors en considérant que ton pelage est plus foncé et que tu passes moins de temps à la toilette. En appréciation de nos liens de sang, mais que tes oreilles ne contiennent pas d'intelligence. Du fait que j'ai des Nike magnifique qui m'ont permis de courir plus vite pour ramener ce délicieux met. En compensation, du fait que j'ai risqué ma vie chez des tenardiers pour avoir ce repas. En estimant que j'ai huit kilos de plus que toi d'intelligence. Donc tout ça nous ramène à diviser ce délicieux cake en dix parts égales. Je pose dix sur une fraction d'un quart à l'exposant huit en divisant par le prix de mon chamsung. Cela donne deux trois cent cinquantièmes pour Saturne et un centième du totale de la moyenne résiduelle pour Pépère. Alors est-ce que tu trouves comme moi mon frérot.
- Heu, oui, je pense, mais c'est un peu compliqué.
- Pas du doux, en moyenne compensée ça fait, sur vingt parts dix-huit pour Pépère et deux pour toi. Mais comme je suis généreux, je t'en offre trois ce qui fait une fraction de cinq quinzièmes.
Voilà mon frérot tes cinq parts, je prends les quinze qui restes.
Le Pépère se mit à manger goulûment et se mit plein de miettes sur le ventre. Il semblait s'en moquer totalement. Saturne avait déjà mangé quatre parts.
- Stop, tu es en danger mon frérot.
Le Pépère lui prit la cinquième et la mit dans sa gueule avec les cinq qui lui restait. C'est dans un bruit de déglutition abominable suivie de rots qu'il mangea cette part avec les siennes.
- Que s'est-il passé mon frérot pourquoi as-tu fait ça ?
- Hé bien, je viens de te sauver la vie mon frérot. Figure toi que je viens de voir la composition. Il y a dans ce cake des œufs de poule sibérienne et c'est poison à plus de dix grammes pour les chats.
- Ha, bon, tu es certain mon frérot, mais alors tu es en danger.
- Pas du tout, mon sang contient un antidote.
Quand je repense à l'ivrogne tout à l'heure, c'est certain qu'il voulait ma peau.
- Mais comment sais-tu que c'est un soûlard.
- À cause des gouttières et des bidons, mon poivrot a déposé un brevet de pluie vinassée figure toi.
- Ha bon, qu'est que c'est que ça ?
- Laisse-moi te raconter l'histoire et tu vas tout comprendre.
Voilà l'invention farfelue de mon dégarni de l'oreille du pied gauche.
L'an dernier, il y a eu la canicule et ça a créé un phénomène au-dessus de la vigne nucléaire du soûlard. Les ceps faisaient des vapeurs qui produisaient des aurores boréales artificielles. Du coup madame le maire lui a fait arracher. Du moins, c'est Pépère avec son ami le harnais qui a fait le travail. Lui pendant ce temps dans son gourbi à eu l'idée de me faire faire une rampe de lancement pour fusée. C'est sous le cagnard par soixante-dix degrés à l'ombre que j'ai été obligé de démonter des tanks pour en faire la base de lancement. Je me suis dit, c'est bizarre, car nous n'avons pas de fusée. Trois jours plus tard, alors que je reparais l'autoradio à galène de la chalauréanne, il vient me voir. Déjà, il me reproche d'avoir rayé ses microsillons soixante-dix-huit tours de messe. Ensuite, il m'annonce que je vais fabriquer un moule pour faire une bouteille géante de trente mètres de hauteur. J'ai fait le moule en fondant trente tonnes de douilles d'obus. Puis, il m'a fait fondre la moitié de ses bouteilles en verre de l'année d'avant. Ils y en avaient dix tonnes sois trois mois de consommation, bref. Avec nous avons fait une bouteille fusée capable en s'écoulant de faire pleuvoir du vin nucléaire. Je m'étais demandé pourquoi il m'avait fait mettre des fut sous ses gouttières, après j'ai compris. Puis, nous avons envoyé la bouteille fusée dans l'espace, celle-ci, arrivée en altitude, se dilate et en rétrécissant fait pleuvoir du vin, tu comprends maintenant.

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